148 interventions trouvées.
...en cours, je regrette que sa cotation dans le budget vert ne puisse être correctement établie. Le programme 134 porte également la nouvelle dotation budgétaire versée au groupe La Poste, en compensation de sa mission de service universel postal. Ainsi, 520 millions d'euros seront versés au groupe en 2023. Je me félicite que le programme 134 comporte désormais des crédits de soutien en faveur du tourisme. L'opérateur Atout France, chargé du développement du tourisme, est désormais sous la tutelle exclusive du ministère de l'économie et des finances. Cela souligne le rôle important du tourisme dans notre économie. Le Gouvernement n'a pas souhaité faire figurer dans le programme 134 la dotation budgétaire de soutien de l'activité de garantie de BPIFrance, pourtant essentielle. Cette dernière m'a i...
...Le secteur touristique est un moteur fondamental de notre économie et a retrouvé des couleurs à l'été 2022, ce dont nous pouvons nous réjouir. Cependant, il fait encore face à de nombreuses difficultés : pénurie de main d'œuvre, hausse des prix de l'énergie, remboursements des prêts garantis par l'État. Je suis satisfaite que le Gouvernement ait enfin regroupé l'essentiel des crédits relatifs au tourisme au sein de la mission Économie. Cet effort de rationalisation doit s'accompagner d'un pilotage stratégique de la filière en reconstituant rapidement le comité interministériel du tourisme et le comité de filière du tourisme. Je prends acte de la stabilité des dépenses consacrées à l'opérateur Atout France, complétées par des dépenses d'intervention destinées à alimenter le plan Destinatio...
Le soutien au commerce extérieur augmente de 36 % car il convient en effet de soutenir l'internationalisation de nos entreprises. Je salue en particulier le travail de Business France et me félicite de la suppression d'une partie des impôts de production pour lutter contre les délocalisations. Mme Bonnivard a salué le rattachement du secteur du tourisme à Bercy. L'État joue un rôle d'incitateur en matière d'emploi et de transition écologique. Je me réjouis de l'efficacité du volet « tourisme durable » de l'Ademe, de même que des crédits alloués à Destination France, à hauteur de 1,9 milliard. Sans doute conviendrait-il de mieux prendre en compte les secteurs dont le cycle de vente est long, comme le tourisme spirituel – je pense évidemment à Lou...
Notre position concernant les crédits du tourisme est sage et nuancée. Il en est de même s'agissant des dispositifs d'appui au commerce extérieur, qui ont beaucoup évolué. Le précédent Gouvernement a été au bout de la réforme en clarifiant les relations avec les chambres de commerce et les régions, et en donnant un rôle pilote à Business France. Avec la Team France Export, il faut aller plus loin en développant en particulier le benchmark. Il n...
...es marchandises aux frontières. Nos accords de libre-échange signés à l'échelle européenne doivent intégrer ces conditions de juste échange, avec des règles strictes sur les importations de produits agricoles et alimentaires. Ceux-ci doivent être produits en respectant des normes sur l'environnement aussi strictes que celles que nous avons en Europe. La vision des écologistes est tournée vers un tourisme des quatre saisons, respectueux de l'environnement, visant, en lien avec les collectivités locales, à convertir des emplois par le biais de formations professionnelles et d'un plan massif, notamment en zone de montagne. Nous regrettons qu'il manque des outils pour mesurer l'efficacité du dispositif de compensation carbone d'un point de vue environnemental et son incidence réelle sur le risque de...
L'amendement vise à créer des indicateurs pour mieux évaluer l'ambition du Gouvernement pour la transition écologique du tourisme. Il s'agit d'évaluer les différentiels entre le prix de l'avion et du train ; le nombre de lignes de train de nuit à mettre ou remettre en service ; et le déploiement de solutions de transport peu émettrices de gaz à effet de serre dans les zones touristiques. En effet, 80 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur touristique sont dus au transport entre la destination et le domicile. Il...
Nous ne sommes pas pour la décroissance : nous ne voulons pas moins de tourisme, moins d'activité, moins de richesses. Il faut que l'on change nos modes de vie – de déplacement, en l'occurrence – si l'on veut avoir un impact vertueux sur la trajectoire carbone du pays. C'est peut-être là le point de départ pour ce qui concerne le tourisme. C'est pourquoi nous soutiendrons l'amendement.
Chers collègues, nous poursuivons cet après-midi l'examen de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2023. Trois avis budgétaires sont inscrits à l'ordre du jour, qui se rattachent tous à la mission Économie : le commerce extérieur, le tourisme ainsi que les communications électroniques et l'économie numérique. Il restera l'avis sur les entreprises à examiner. Le vote sur les crédits de la mission Économie n'aura donc lieu qu'à l'issue de l'examen de ce dernier avis, mardi prochain.
...ent parce que d'autres phénomènes interviennent, déjouant ainsi les grandes lois de la théorie économique. Après une première dégradation de la balance commerciale du fait du renchérissement du coût des importations, la dépréciation devrait contribuer en théorie à accroître la compétitivité-prix des biens et services français, stimulant de fait nos exportations. Les secteurs de l'aéronautique, du tourisme ou encore du fret maritime pourraient ainsi être concernés par ces gains de compétitivité. Toutefois, la dépréciation alimente également l'inflation au travers des importations énergétiques et de matières premières libellées en dollars. Il semblerait donc que, dans ce cas précis, la conjoncture monétaire soit pénalisante pour la compétitivité des entreprises françaises, y compris à moyen terme. ...
Concernant la dépréciation de l'euro, nous aurions pu bénéficier de la parité avec le dollar s'il n'y avait pas eu la crise énergétique. Quelques secteurs sont moins concernés, comme les services informatiques et le tourisme, même si des professionnels de la filière tourisme nous ont indiqué que le coût de l'énergie n'était pas neutre dans leur activité. Ainsi, la dépréciation de l'euro, qui aurait pu constituer un avantage, se trouve désormais neutralisée. Par ailleurs, 53 % du commerce extérieur se fait dans la zone euro. La question de la parité n'a pas d'incidence. Pour le reste, près de la moitié du commerce ef...
...construction administrative favorise effectivement la multiplicité des contrôles. Si la centrale de Flamanville ne démarre toujours pas, c'est parce qu'on a ajouté des processus de sécurité les uns aux autres. Un tel millefeuille d'intervenants crée les lourdeurs administratives que vous avez évoquées. La France dispose de champions qui comptent dans sa balance commerciale, dans les services, le tourisme et l'informatique. En revanche, elle s'est désindustrialisée et a perdu énormément d'emplois industriels ; vous en connaissez mieux que moi les raisons.
J'ai le plaisir de vous présenter les crédits consacrés au tourisme, ainsi que mes travaux sur la thématique que j'ai choisie : les enjeux de la désaisonnalisation du tourisme. J'ai auditionné dix-neuf acteurs et reçu des contributions écrites, ce qui m'a permis d'avoir un panorama complet de cet écosystème. Je souhaite commencer par un point de conjoncture. On peut se réjouir de bonnes nouvelles pour le secteur. Après deux années moroses liées à la pandémie de ...
Alors même que la crise du covid a fortement perturbé le tourisme mondial, la France est restée la première destination touristique au monde. Après deux années difficiles, le secteur touristique de notre pays se redresse. Il représente un peu plus de 7 % de la richesse nationale, grâce à 2 millions de femmes et d'hommes qui assurent chaque jour sa réputation d'excellence. Atout France anticipe 75 millions de touristes étrangers en 2022, contre 90 millions en 20...
Lors de la présidentielle, le Rassemblement national a érigé le tourisme en priorité nationale. Nous faisions d'ailleurs déjà un constat similaire à celui que vous dressez dans la seconde partie de votre rapport. Le tourisme change, car les attentes des employés de la filière se sont affirmées. Plus personne, pas même les étudiants, ne veut être payé au lance-pierre alors que les conditions de travail sont aussi contraignantes. Le tourisme change, car les attentes de...
...ivement un besoin très important de main-d'œuvre. Avec la crise du covid, il y a eu un changement d'attitude et une prise de conscience des difficultés inhérentes à ces métiers. Des personnes ont choisi de se reconvertir et ont complètement changé de secteur. La question du recrutement est désormais majeure. Le Gouvernement a lancé à la fin du mois de septembre un plan de promotion des métiers du tourisme et envisage d'organiser une semaine consacrée à ces métiers, comme il en existe une pour l'industrie. Une telle action de valorisation fonctionne généralement assez bien. Mais cela ne suffit pas : il faut aussi une valorisation financière. Les acteurs du secteur font de nombreux efforts. Dans ma circonscription, des restaurateurs proposent d'embaucher des serveurs à 2 500 euros net avec un logem...
Je précise qu'il y a bel et bien un membre du Gouvernement chargé du tourisme : Mme Olivia Grégoire, qui est ministre déléguée.
Merci pour ce rapport, Madame la rapporteure pour avis. Je partage votre regret : le tourisme n'a toujours pas obtenu la place qu'il méritait au sein des précédents projets de budget. Le regroupement des crédits consacrés au tourisme au sein d'une seule mission budgétaire et la relance du comité interministériel du tourisme sont une nécessité. Le secteur du tourisme, c'est plus de 7 % du PIB, 2 millions d'emplois, mais c'est surtout 8 % des émissions de gaz à effet de serre. Notre priori...
Merci. Le tourisme est effectivement responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre, une grande partie étant imputable à la composante transports. Vous avez raison, il y a des efforts à faire pour développer les lignes ferroviaires. En novembre 2021, par la déclaration de Glasgow, 450 acteurs internationaux du tourisme se sont engagés à atteindre le zéro émission nette d'ici à 2050. En matière de tourisme...
Vous avez à juste titre rappelé que l'industrie touristique représente 7 % du PIB. À cet égard, on peut regretter l'absence d'un ministère destiné spécifiquement au tourisme, que les professionnels réclament depuis de nombreuses années. Néanmoins, le rattachement à Bercy va dans le bon sens. Je voudrais souligner que l'État a étroitement accompagné les acteurs du tourisme pendant la crise du covid, ce qui a permis de sauver une kyrielle de petites structures. Parmi les difficultés spécifiques au secteur, vous avez cité le recrutement de la main-d'œuvre. Peut-être fa...
Je souhaite, comme vous, l'institution d'un ministère du tourisme de plein exercice, qui est demandée par la filière. Le fait que la ministre déléguée soit également en charge des PME, du commerce et de l'artisanat nuit à la lisibilité de son action en matière touristique. Dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, les chefs d'entreprise ont dû s'adapter à de nouvelles demandes : les salariés ne souhaitent plus, par exemple, travailler le matin et l'après-m...