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Interventions sur "taxe"

992 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Pourquoi avons-nous créé le prélèvement forfaitaire unique ? Il visait d'abord à simplifier l'imposition. Son premier effet fut d'augmenter considérablement l'assiette, à rebours de ce qui s'était produit en 2013. L'augmentation significative des dividendes a entraîné une hausse du rendement de la taxe, ce qui nous intéresse au premier chef. Elle a également constitué une source importante de financement de notre économie : il ne faut pas imaginer que les dividendes sont stockés je ne sais où ; le plus souvent, ils sont réinjectés pour soutenir le développement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il vise à supprimer le prélèvement forfaitaire unique, et à taxer plus progressivement le capital. M. le rapporteur général et M. le ministre ont tous les deux soulevé le même argument de l'augmentation des dividendes versés, donc des rentrées fiscales, que vous imputez à ce dispositif. Mais les entreprises auraient quand même versé et augmenté les dividendes, donc vos recettes auraient été plus importants avec l'imposition sur le revenu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

En réalité, nous ne parlons pas tout à fait de la même chose. Vous nous dites qu'il ne faudrait pas taxer plus car la France est déjà le pays qui taxe le plus. Mais si, malgré ce haut niveau de taxation, il y a encore plus de milliardaires qui gagnent encore plus d'argent, qu'est-ce qui nous empêche de leur demander de participer un petit peu plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Peut-être que nos taxes sont plus élevées que dans certains pays mais il ne faut pas oublier que des États européens voisins appliquent des taxes sur les hautes fortunes et sur les superprofits qui n'existent pas en France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Panonacle :

...cs et nous devons agir maintenant, en adoptant la création d'un fonds « érosion côtière ». De quoi s'agit-il ? La solidarité nationale est au cœur de cette démarche : une participation de 10 euros par tranche de 100 000 euros serait perçue sur les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) s'appliquant à l'acquéreur d'un bien. Si le financement du fonds érosion côtière ne s'appuyait pas sur cette taxe additionnelle aux DMTO, il faudrait alors faire appel à l'impôt ou à l'emprunt, ce qui reviendrait à endetter notre pays. Préférons, monsieur le ministre délégué, une contribution modeste. Je vous en conjure, monsieur le rapporteur général, ne me répondez pas que vous ne voulez plus de taxes affectées. Il y a quelques mois, dans cet hémicycle, nous avons voté la taxe spéciale d'équipement (TSE) ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...uffement climatique, et il est nécessaire de prévoir des financements pour y faire face : 2 millions ont ainsi été alloués afin d'identifier les zones à risque et 5 millions ont été octroyés à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France) pour les aménagements. Les collectivités territoriales sont également éligibles au fonds vert pour ces questions. Même si la taxe que vous voulez créer est très modeste, elle n'en reste pas moins une taxe supplémentaire. Vous mettez en avant un vrai sujet, j'en conviens, pour lequel l'État devra absolument trouver les financements dans les années à venir ; mais je ne pense pas que votre solution soit la bonne. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Je souhaite souligner l'avancée que le ministre a faite tout à l'heure. Mais ce sujet relève de la deuxième partie du projet de loi de finances : il s'agit d'abord d'une question budgétaire et une réponse fiscale ne convient pas. Le présent amendement propose un mécanisme somme toute assez complexe, en créant une taxe additionnelle aux DMTO pour, ensuite, la reverser à un fonds. La méthode est contraire à l'ensemble des principes d'hygiène budgétaire auxquels nous sommes tous attachés. Ce sujet, sur lequel Sophie Panonacle travaille depuis des années – notamment depuis la question de l'immeuble Le Signal –, est bien sûr d'importance. Nous devons travailler collectivement pour y répondre sur le plan budgétaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

Il vise à supprimer la double imposition à laquelle les baux à durée limitée de plus de douze ans sont soumis lors de leur enregistrement et de leur publication, en leur appliquant le régime de droit commun de la formalité fusionnée. Actuellement, ces baux sont soumis à la fois à un droit d'enregistrement et à la taxe de publicité foncière. Avec la formalité fusionnée, la publication au fichier immobilier vaudrait enregistrement, ce qui simplifierait les procédures et permettrait le paiement de la seule taxe de publicité foncière. Ce serait une simplification pour les contribuables comme pour l'administration fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

S'il est un personnage que j'affectionne, c'est Tyrion Lannister : « Les vieilles histoires sont comme de vieux amis, dit-il, il faut leur rendre visite de temps à autre. » La NUPES a justement une vieille amie, la taxe Tobin, qui a été défendue par Attac à l'orée des années 2000 : il s'agissait de taxer les transactions financières en vue d'abonder l'aide au développement. Comme vous le voyez, l'histoire n'est pas nouvelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Par cet amendement, nous proposons une sorte de taxe Tobin du logement : chaque transaction immobilière dont le prix au mètre carré serait supérieur de 25 % à celui du marché se verrait appliquer une taxe correspondant à 10 % de la différence entre le prix payé et le prix de référence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Cette mesure bien pensée relève de la sagesse. Les recettes de la taxe permettraient d'abonder les fonds des offices HLM qui en ont tant besoin, afin de soutenir l'aide à la construction et à la pierre, et d'offrir des logements sociaux à nos concitoyens qui, eux aussi, en ont tant besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Au-delà du fond – car nous ne saurions accepter de multiplier ainsi les taxes –, la rédaction même de l'amendement pose problème. En effet, j'habite dans une commune où le foncier est moins cher dans le centre que dans l'agglomération. Dans ce cas de figure, il faudrait plutôt renverser votre proposition et créer une taxe Tobin de l'immobilier sur les transactions importantes dans l'agglomération, afin de favoriser le centre-ville. Votre amendement ne le prévoit pas. Par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Il s'agit de supprimer la taxe sur les partages, qui est perçue dans des moments difficiles de la vie que sont les divorces, les séparations de corps ou les ruptures de pacte civil de solidarité (pacs). Le taux de cette taxe a déjà été abaissé de 2,5 % à 1,8 % à compter du 1er janvier 2021 et à 1,1 % au 1er janvier 2022. Il faut poursuivre dans cette voie et aller au bout en supprimant cette taxe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. C'est François Fillon qui avait porté le taux de cette taxe à 2,5 % pour tous les partages. Nous l'avons abaissé, dans les cas que vous avez cités, à 1,1 % pour tenir compte des circonstances difficiles dans lesquelles le partage intervient. Il s'agit tout de même d'une recette de 400 millions d'euros pour l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

…Bercy devra nous communiquer des données, anonymisées, bien entendu. Il conviendra également de changer de paradigme, le système le plus simple et intelligible consistant à taxer, au-dessus d'un certain seuil, le total de l'héritage reçu tout au long de la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Avis défavorable. Cette fois, chère collègue, je ne vous suis plus. Le bon sens permet à chacun de comprendre que l'on taxe différemment la transmission totale d'un bien et celle d'un bien dont on n'aura pas l'usage. Il ne s'agit pas d'optimisation, mais simplement, le plus souvent, du souhait de quelqu'un qui veut transmettre un bien tout en continuant d'y habiter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

... rien soient si attachés à l'héritage ? Ma défunte grand-mère n'avait quasiment pas d'argent. Elle en mettait tout de même un peu, très peu, dans une boîte, pour laisser quelque chose… J'avoue que ça m'énervait, que je n'en voyais pas l'intérêt. Quelle transmission notre société doit-elle valoriser ? Je ne pense pas que ce devrait être avant tout celle des biens matériels. Nous ne parlons pas de taxer les héritages pour le plaisir de les capter,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Il faut donc que nous nous donnions les moyens de financer des services publics de qualité. Lorsque nous souhaitons taxer à 100 % toute partie d'un héritage dépassant 12 millions d'euros, ce n'est pas gratuit : c'est destiné à financer une allocation d'autonomie qui doit permettre à tous les jeunes d'étudier sans avoir à travailler en même temps. Voilà où doivent se situer nos débats. Le président Coquerel le soulignait : si l'on est partisan de la concurrence libre et non faussée, comment peut-on regarder comme j...