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L'amendement est tout à fait satisfait, puisque nous avons adopté dans le PLF une mesure tendant à relever la taxe sur les logements vacants à 34 % dès la deuxième année de vacance. En outre, nous avons très largement étendu le périmètre des zones tendues, où cette taxe peut être appliquée. Ces mesures décidées collectivement et adoptées dans le PLF répondent parfaitement à votre objectif. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
Déposé par mon collègue Dominique Potier, il a pour objet d'élargir le champ de la taxe sur les transactions financières aux transactions dites intrajournalières, qui, jusqu'à présent, y échappaient.
Au vu des difficultés que nous rencontrons en raison de la crise financière et de la crise climatique, nous proposons d'augmenter le rendement de la taxe sur les transactions financières, pour qu'elle serve plus encore l'économie réelle et permette de lutter davantage contre la pauvreté et le réchauffement climatique. L'amendement vise donc à relever le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,6 %, et d'en élargir l'assiette aux transactions intrajournalières.
Mêmes arguments que précédemment. En outre, cette taxe pèserait avant tout sur les épargnants, et non sur les entreprises. Par conséquent, avis défavorable.
Il tend à relever le taux de la taxe sur les transactions financières de 0,3 % à 0,5 %.
...ir à une intégration des revenus du capital dans l'assiette de l'impôt sur le revenu. Le PFU est un impôt inégalitaire qui mite les recettes de l'État en même temps qu'il nuit à l'égalité des chances et à la justice fiscale. Nous proposons de le supprimer et de revenir à un impôt sur le revenu classique pour tous, plus progressif et plus juste ; il est en effet tout à fait injustifiable de moins taxer les revenus du capital – dividendes, intérêts, plus-values… obtenus sans travailler – que ceux du travail. Cette mesure apporterait également des recettes complémentaires pour financer la transition écologique.
Dans le même esprit que la taxe sur les superprofits, nous proposons d'instaurer une taxe sur les superdividendes permis par les bénéfices exceptionnels réalisés durant la crise.
…le mécanisme que vous proposez pénaliserait les entreprises, puisque les dividendes qu'elles distribuent font déjà l'objet d'un prélèvement. De plus, le risque de contentieux juridique est grand. En effet, en 2017, le Conseil constitutionnel a invalidé un dispositif similaire – une taxe de 3 % sur les dividendes créée par la loi de finances rectificative pour 2012 –, occasionnant 10 milliards d'euros de remboursements. Les mêmes causes entraînant généralement les mêmes conséquences, votre proposition pourrait conduire à une nouvelle condamnation, avec de nouveau un montant très important en jeu. Enfin, je rappelle que nous avons transposé les mesures européennes portant sur la ...
...es lourds et puissants. Dans le contexte inflationniste actuel, avec l'envolée des prix des carburants, ces sommes sont incompatibles avec l'accroissement de leurs missions. Si certains véhicules, ceux de premiers secours en particulier, sont déjà exonérés, ils ne le sont pas tous, notamment ceux servant à la reconnaissance. Le présent amendement propose donc d'exonérer de malus écologique et de taxe sur la masse en ordre de marche l'ensemble des véhicules des Sdis et des associations agréées de sécurité civile.
...ceinte – des feux de forêt particulièrement intenses, qui ont duré une dizaine de jours et consumé 1 200 hectares. Il faut le reconnaître, le Président de la République a fait des annonces à destination des Sdis. Toutefois, pour conforter tous les services départementaux, la suppression du malus écologique sur les véhicules spécifiques des sapeurs-pompiers – je ne demande pas la suppression de la taxe annuelle à l'essieu – serait de nature à encourager cette fonction et l'ensemble du monde des sapeurs-pompiers au niveau national.
Les structures médico-sociales n'ont souvent pas d'autre choix que d'acheter un véhicule de neuf places pour assurer les déplacements des personnes auxquelles elles viennent en aide. Un véhicule qui valait 26 000 euros en février 2021 en coûte désormais 46 000, compte tenu du malus écologique et de la taxe sur la masse en ordre de marche – qui sont passés de 2 049 à 12 550 euros au 1er janvier 2022 – ainsi que de l'augmentation du prix des matières premières. Alors que les personnes handicapées sont exonérées à titre personnel, les établissements médico-sociaux qui les accompagnent au quotidien ne bénéficient pas d'une même mesure. Ces amendements de M. Cordier visent à exonérer de malus écologique...
Il vise à taxer tout jet privé qui traverse l'espace aérien français – qu'il soit immatriculé en France ou non, qu'il se pose en France ou non – en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre.
Cette mesure serait très facile à appliquer : nous disposons de toutes les ressources publiques et de tous les outils open data pour calculer cette taxe sans difficulté. Je crois savoir que cette proposition a suscité l'intérêt – ou, tout ou moins, la curiosité – de M. le rapporteur général en commission. Je vous propose donc de l'adopter : elle enverrait un message significatif et prouverait que les gens modestes ne sont pas les seuls à qui l'on demande de faire des efforts. Quand on utilise un beau joujou comme un jet privé, on doit aussi parti...
Cette taxe serait assise sur le montant de la taxe carbone, à 44,6 euros la tonne de CO
Je suis certain que de nombreux programmeurs qui, dans le monde, s'amusent déjà à suivre les jets privés, ne demandent qu'à développer une application visant à les taxer. Cela ne présenterait pas de difficulté technique particulière. Réfléchissez-y avant de rejeter par principe une proposition qui ne vient pas de vos bancs.
Ne voyez aucun mépris dans ma réponse, monsieur le député, mais plutôt les effets de l'heure tardive. Il existe des moyens de taxer l'aviation privée, mais le système que vous proposez me paraît complexe. Il n'empêcherait pas l'aviation privée de circuler, mais conduirait les avions à éviter l'espace aérien français, ce qui ne contribuerait aucunement à réduire les émissions de CO
... la construction de 300 voitures de nuit, pour 800 millions d'euros. Cet investissement est urgent, vu la pénurie de trains de nuit en Europe et le vieillissement du parc – les rames ont plus de quarante ans. Nous prenons les devants en proposant une ressource qui permettra de financer dès à présent ces équipements, et ainsi de respecter les engagements du Gouvernement. Il s'agit de renforcer la taxe de solidarité sur les billets d'avion, en y ajoutant symboliquement 1,50 euro pour les billets en classe économique et 9 euros pour les billets en classe affaires. Ces augmentations resteraient légères pour les consommateurs, et permettraient de sécuriser le financement de trains de nuit à l'horizon de 2030 – sans compter qu'elles aideraient le Gouvernement à tenir sa promesse de mettre en servic...
Nous partageons votre objectif : nous rouvrons d'ailleurs deux lignes de train de nuit, ce qui est effectif et concret. En revanche, nous ne pensons pas qu'une nouvelle taxe soit nécessaire pour accélérer cette dynamique. Avis défavorable.
Il faudra bien financer la construction de rames : vous ne pourrez pas mettre en service les voitures vieillissantes – voire hors d'usage – dont nous disposons actuellement. Puisque vous avez promis d'investir 800 millions d'euros dans les trains de nuit, il faut trouver l'argent quelque part. Je vous propose simplement de relever de 1,50 euro la taxe de solidarité sur les billets d'avion : ce n'est pas la mer à boire. Cela permettra de construire des équipements et de rendre réalistes vos promesses.
...vol en jet privé rejette quatre fois plus de gaz à effet de serre qu'un voyage en avion commercial, et cent fois plus qu'un trajet en train. Comme je le disais tout à l'heure, certains se gavent de CO