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Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

J'apporte mon soutien à cet amendement et à la mise en place d'une formation sur les gestes de sécurité et de premiers secours, à raison d'au moins une session par cycle scolaire, dès le CP.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Le harcèlement scolaire persiste en France et affecte 10 % des élèves au collège. Les drames successifs d'enfants harcelés qui se donnent la mort ne cessent de nous rappeler la nécessité de lutter contre ce fléau. Les tentatives de sensibilisation isolées se sont avérées insuffisantes, démontrant l'importance de combiner sensibilisation et mesures concrètes sur le terrain. La mise en place de boîtes aux lettres de signa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Le financement du réseau Canopé intègre celui des opérateurs financés par la mission Enseignement scolaire à hauteur de 0,3 % de son budget. Nous avons mené avec ma collègue Mme Véronique Louwagie une mission qui s'intéressait notamment à la trésorerie des opérateurs de l'État et à leur niveau de subventionnement. Sur cette base, j'estime que le réseau Canopé n'a pas besoin d'une augmentation de sa subvention. Et je le dis sans malice parce qu'une réflexion est en cours sur l'évolution des mission...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Nous avons évoqué tout à l'heure les investissements menés sur le bâti scolaire à Mayotte, où un déficit de 800 salles de classe est constaté. Cet amendement vise à accélérer la construction d'écoles à Mayotte en abondant le budget de 10 millions d'euros supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...t vraisemblablement pas nécessaire d'augmenter le volume des bourses potentiellement versées aux élèves des lycées agricoles. Je souligne que les lycées agricoles, dont l'Indice de position social (IPS) est en général bien inférieur à la moyenne des établissements de l'Éducation nationale, connaissent un taux de réussite remarquable. Cela démontre l'excellent niveau de prise en charge et de suivi scolaire dans ces lycées, qui permet un très bon taux d'insertion professionnelle à la sortie du lycée, et donc une ascension sociale prévisible et méritée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Je défendrai les amendements II-CF982 et II-CF994. Une récente étude indique que le coût de la rentrée scolaire 2023 a contraint 59 % des parents à sacrifier des dépenses d'habillement, 40 % à renoncer à des dépenses relatives à la pratique du sport et 37 % à abandonner des inscriptions aux activités extrascolaires. 13 % de ces parents se disent même prêts à recourir à des crédits à la consommation pour faire face aux dépenses liées à la rentrée. Notre école n'est pas véritablement gratuite contrairement à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...laïque et obligatoire. L'État, les collectivités territoriales et des acteurs privés notamment associatifs, mettent en œuvre des mesures permettant d'assurer l'égalité des chances, de corriger les inégalités de destin. Je ne nie pas les difficultés rencontrées par certains pour faire face aux coûts de la rentrée dans un contexte d'inflation, mais je rappelle l'existence de l'allocation de rentrée scolaire et de différents dispositifs tels que la cantine à un euro ou les dispositifs de quotient familial pour la cantine et les activités périscolaires. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...e à faire de la gratuité de l'école une réalité dans les écoles du Réseau d'éducation prioritaire REP et REP+, qui concentrent les élèves issus de familles accumulant les difficultés sociales. Dans ces écoles, on estime que 13 % des élèves se présentent le matin en classe le ventre vide. Ils ne sont donc pas aussi disponibles que les autres pour l'apprentissage et sont entravés dans leur réussite scolaire. L'amendement II-CF1002 est un amendement de repli sur la gratuité de l'école dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il interpellera peut-être nos collègues de la majorité relative puisqu'il traduit le souhait exprimé par l'ancien ministre de la ville, M. Olivier Klein, d'atteindre la gratuité réelle de l'école dans les établissements situés dans les quartiers prioritaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Vous avez raison de souligner que les repas, et en particulier les petits-déjeuners sont un outil d'égalité des chances. On apprend mal le ventre vide, pour reprendre votre expression. C'est la raison pour laquelle les petits-déjeuners se sont généralisés dans les écoles REP et REP+. Vous parlez de gratuité totale des établissements scolaires. Celle-ci, bien entendu, n'existe pas. Le financement des écoles, des collèges et des lycées relève de politiques locales, respectivement au niveau des communes, des départements et des régions. Ces politiques ont été choisies et validées démocratiquement. Différents projets politiques peuvent être portés, non pas pour assurer la gratuité totale, mais pour choisir les modalités de la prise en ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général :

Monsieur Walter, depuis ce matin nous écoutons les éléments de débat que vous et vos collègues apportez. Les causes que vous défendez sont toutes plus justes les unes que les autres. Mais si on fait le total des montants demandés par les amendements de la NUPES, on arrive à 82 milliards d'euros sur la seule mission Enseignement scolaire. Il faut se montrer capable de hiérarchiser. Être dans l'excès systématique, dans la défense systématique ne permet pas d'établir un budget raisonnable et de cibler les véritables priorités. Vous adoptez, de plus, cette attitude à propos du budget qui connaît la plus forte augmentation, de 3,9 milliards d'euros, et sur lequel le plus d'efforts sont engagés, à juste titre, car l'éducation est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Comme nous l'avons proposé pour les infirmières et les médecins scolaires, nous demandons une revalorisation supplémentaire immédiate et inconditionnelle pour les enseignants, quel que soit leur échelon. Puisque cette enceinte est en effet le seul endroit où il est possible de débattre des questions liées à l'éducation, nous profitons de cet amendement pour réclamer une loi pluriannuelle afin d'atteindre 10 % de revalorisation pour tous les enseignants. Cette loi plur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Nous proposons de créer 11 691 postes d'enseignants, c'est-à-dire de revenir sur les suppressions de postes accumulées depuis 2017. Vous allez nous expliquer qu'il convient de tenir compte de la baisse de la démographie scolaire, qui est réelle en effet. Mais la question derrière ce débat est celle de la qualité d'enseignement que nous voulons pour nos élèves. Vous avez vous-même validé un principe que nous défendons depuis longtemps, selon lequel des effectifs réduits en classe garantissent de meilleures conditions d'apprentissage. C'est le sens de votre politique de dédoublement des classes en zones d'éducation priorit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Nous avons répondu au problème du manque d'attractivité sous son aspect salarial. L'attractivité du métier d'enseignant tient également aux conditions d'exercice proposées, et là encore nous avons envoyé des signaux clairs sur la médecine scolaire, sur la lutte contre le harcèlement ou sur l'amélioration de l'organisation de la vie scolaire. Cet argument sur la difficulté de recrutement n'est pas le seul à valoir, il convient également de prendre en compte la démographie scolaire et les spécificités territoriales. Je vous concède qu'en Île-de-France, une augmentation de la démographie se combine avec des difficultés de recrutement. Mais c'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Le PLF 2023 prévoyait de ne pas renouveler 2 100 postes en équivalent temps plein dans l'enseignement public et privé. Cette année, ce chiffre s'élève déjà à 2 700 emplois, portant à 4 800 le nombre de postes supprimés ou en voie de l'être. Nous proposons d'y remédier en recréant des postes d'enseignants supprimés dans la mission Enseignement scolaire, car non renouvelés en 2023 comme en 2024.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Nous proposons par ces deux amendements l'embauche de secrétaires de direction. Ces emplois de vie scolaire ont été supprimés en 2017 par l'une des premières mesures prises par Jean-Michel Blanquer à son arrivée au ministère de l'Éducation nationale. Ces postes étaient pourtant essentiels pour accompagner les directeurs et directrices d'école et les décharger d'une partie de leurs tâches administratives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

..., provient du rapport que j'ai rédigé pour le Printemps de l'évaluation sur l'état de la santé à l'école et a pour vocation d'interpeller sur la nécessité d'unifier les métiers de la santé à l'école. Les rémunérations des psychologues de l'Éducation nationale sont portées par les programmes 140 et 141 qui financent l'enseignement public, alors que les rémunérations des infirmières et des médecins scolaires sont portées par le programme 230, et qu'il y a en outre du financement de santé scolaire sur le programme 143 relatif à l'enseignement technique agricole. Cette répartition des financements limite la capacité de travailler ensemble au service de la santé des mêmes élèves. Cet amendement propose d'unifier une politique de santé à l'école dans un programme budgétaire dédié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

L'amendement d'appel II-CF1580 a pour objet de souligner que les moyens mis en œuvre pour la rénovation thermique des écoles sont insuffisants. Au mois de septembre, Emmanuel Macron a annoncé l'ambition de permettre aux collectivités de rénover 40 000 à 44 000 bâtiments scolaires dans les dix années à venir. Pour ce faire, il a dit vouloir flécher 500 millions d'euros du fonds vert. Or la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Dominique Faure, avait estimé le coût de ce chantier à 52 milliards d'euros. En d'autres termes, les besoins annuels pour assurer la rénovation thermique des écoles sont de 4 à 5 milliards d'euros d'ici à 2030....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas, rapporteure spéciale :

Les amendements II-CF1064 et II-CF1065 de ma collègue Francesca Pasquini visent à abonder le fonds vert pour la rénovation du bâti scolaire. Le premier tend à le porter à 1,3 milliard d'euros et le second, qui est un amendement de repli, à 1 milliard d'euros. Lorsque nous avons consulté les maires à propos des 500 millions que le Gouvernement consacre à la rénovation du bâti scolaire, ils nous ont répondu que c'était de la « roupie de sansonnet ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...nts d'éducation (AED). Alors que nous comptons aujourd'hui un AED pour près de 100 élèves, nous proposons de prévoir un AED pour 72 élèves. Nous sommes convaincus que l'élève doit être mieux accompagné, mieux suivi, mieux encadré. C'est seulement grâce à cette présence humaine que nous parviendrons à lutter contre les fléaux de la déscolarisation et du harcèlement et que nous apaiserons le climat scolaire. L'amendement II-AC25 vise à recruter 7 517 conseillers principaux d'éducation (CPE). Les CPE sont essentiels au bien-être de l'élève, surtout dans les interclasses et à la pause méridienne. Alors que nous comptons aujourd'hui un CPE pour 500 élèves, nous proposons de prévoir un CPE pour 300 élèves.