Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

J'ai écouté attentivement le ministre qui nous a dit que 500 postes de médecins scolaires n'étaient pas pourvus mais que tous les postes d'infirmières l'étaient. Si tel est le cas, l'augmentation du nombre de postes permettra de diminuer le nombre d'élèves dont doit s'occuper une infirmière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Ces deux amendements II-AC199 et II-AC137 visent à augmenter les crédits affectés au recrutement des psychologues scolaires dans les premier et second degrés. L'école manque cruellement de psychologues scolaires et ne parvient pas à répondre à l'ensemble des besoins sur le terrain. Ce problème est loin d'être anodin au regard de l'importance du rôle joué par les psychologues scolaires pour les élèves. Leurs tâches sont multiples : ils veillent à l'orientation des jeunes, à l'inclusion des élèves en situation de handi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

L'amendement II-AC178 vise également à augmenter le nombre de psychologues scolaires. On n'a jamais autant parlé de mal-être, de harcèlement, de violence à l'école. Nous avons besoin de ces psychologues. Ma proposition équivaut au recrutement de deux psychologues scolaires supplémentaires par académie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

Nous entendons vos préoccupations et nous savons le rôle indispensable que jouent les psychologues de l'Éducation nationale dans les établissements. Entre 2017 et 2022, le nombre de psychologues a augmenté de plus de 7 %. Il est passé de 8 026 en 2017 à 8 738 en 2021. Là encore, comme pour la médecine scolaire, la question est en grande partie celle de l'attractivité de la profession. Plusieurs démarches ont été engagées et les psychologues de l'Éducation nationale ont notamment bénéficié de la revalorisation des indemnités de fonction et de la prime d'attractivité. C'est une réflexion globale qui doit être menée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Au sein de l'Éducation nationale, les psychologues sont des « couteaux suisses » qui doivent accompagner les élèves dans leur orientation mais aussi les équipes éducatives et les élèves en détresse psychologique, parfois pour des raisons liées au harcèlement scolaire, ainsi que les familles dans les situations de violences intrafamiliales. Ce sont des piliers essentiels du climat scolaire. Comme les infirmières et les assistantes sociales, ils sont trop souvent en sous-effectifs. J'entends l'argument des rapporteurs qui disent que ce n'est pas la bonne méthode. Que proposez-vous pour passer à l'action et sortir de cette situation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

Je rappelle que nous avons voté, il y a quelques minutes, une revalorisation de 5 % pour l'ensemble des personnels de médecine scolaire, y compris pour les psychologues de l'Éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

Le détail de la mission Enseignement scolaire évoque les formations de secourisme en santé mentale – on peut s'en réjouir – mais n'aborde à aucun moment la formation des personnels aux gestes de premiers secours. Mieux former notre population à ces gestes constitue pourtant un objectif de société. La mission Sécurités évoque l'objectif de 80 % de la population formée aux gestes qui sauvent d'ici 2027. L'école doit montrer l'exemp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

Nous entendons vos préoccupations pour la formation de nos personnels et des élèves aux gestes de premiers secours. Nous savons aussi ce qui est fait sur les temps scolaire et périscolaire par les collectivités. Nous donnons un avis de sagesse sur les deux amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...ensible, qu'il n'y ait pas de programme consacré à l'éducation prioritaire pour suivre cette politique publique prioritaire pour l'insertion de nos élèves, qui représente à peu près 8 milliards d'euros et qui concerne 20 % de nos élèves, et en assurer le contrôle parlementaire. C'est pourquoi je demande la création d'un programme consacré à l'éducation prioritaire dans la mission Enseignement scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

Ces arguments sont beaucoup trop faibles. Il ne s'agit pas de créer une chasse gardée, qui est une notion assez peu administrative ou politique. Ce que Mme Carel a dit dans le rapport et que j'ai approuvé, c'est que cette politique n'était ni pilotée, ni évaluée. Le directeur général de l'enseignement scolaire lui-même était très embarrassé quand nous lui avons demandé de chiffrer cette politique. Pourtant, 20 % des élèves relèvent de cette politique dans les quartiers prioritaires de la ville. Elle est centrale si nous voulons que l'Éducation nationale remplisse sa mission d'assimilation, d'intégration et de transmission des valeurs et des connaissances. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

L'origine territoriale est l'un des facteurs en matière d'inégalités scolaires. En effet, 24 % des élèves dans les espaces ruraux reculés ne poursuivent pas d'études, alors que la moyenne nationale est de 15 %. Ces amendements II-AC200 et II-AC149 proposent d'augmenter la dotation dévolue aux territoires éducatifs ruraux respectivement pour le premier degré et pour le second degré. Si nous voulons lutter contre le déterminisme, il faut agir au plus tôt. Dès l'école materne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

En soutien à l'amendement de mon collègue Raux, je rappelle que l'ambition scolaire des élèves en milieu rural est souvent oubliée. Dans toutes les études, nous constatons que, dès le plus jeune âge, les élèves en milieu rural ont des ambitions scolaires nettement moins élevées que les élèves en milieu urbain. En effet, dans un département comme le mien, un élève qui veut faire des études après le bac doit « s'expatrier ». Il est donc nécessaire de soutenir les territoires rurau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

...ns professeurs peuvent être d'excellents mentors, mais aussi qu'ils n'ont ni le temps ni les moyens de remplir pleinement ce rôle et d'assurer un suivi individuel, les établissements ayant alors tout intérêt à miser sur des partenaires extérieurs. Nous proposons au contraire de miser sur des partenaires internes et de recréer un véritable service d'orientation. Je travaillais avec un psychologue scolaire, qui disait toujours : « laissons-nous la possibilité d'être surpris ». Je vous propose d'aller dans le sens de cet optimisme en nous laissant la possibilité d'être surpris par votre soutien à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

Cet amendement II-AC130 vise à créer un véritable service public de l'orientation. L'école est aujourd'hui pensée comme une passerelle figée vers le monde professionnel. Cela explique pourquoi l'orientation scolaire vise principalement les élèves en classes de 3e et de terminale, au lieu d'être étalée sur l'ensemble de la scolarité. Cette vision étriquée fait abstraction des biais sociaux déjà incorporés dans l'esprit des élèves issus de milieux défavorisés. Ils réfléchissent à leur projet d'orientation bien plus tardivement que les enfants de cadres et sont moins encouragés à poursuivre des études. Pour y...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

Plusieurs heures sont consacrées à l'orientation à partir du collège pour permettre un accompagnement dans le choix de la poursuite de scolarité, 12 heures en classe de 4e, 36 heures en 3e, 54 heures annuelles en lycée général et technologique et 265 heures sur trois ans dans la voie professionnelle sous statut scolaire. Plusieurs mesures ont été prises récemment pour aller plus loin, notamment la mise en place des seconds professeurs principaux et des professeurs référents qui doivent assurer un suivi individualisé renforcé auprès d'un groupe d'élèves. Nous notons également la mise en place du dispositif de découverte des métiers au collège, un des piliers du parcours Avenir, qui a pour objectif de permettre a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Cet amendement vise à permettre la création d'une nouvelle ligne budgétaire spécifiquement consacrée au soutien des projets de coopération entre le monde enseignant et les associations pour que l'ensemble de la cité puisse participer au projet éducatif. Il en va aussi bien de la laïcité que du soutien scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Cet amendement a pour but de préserver la laïcité dans les établissements scolaires. Comme vous le savez, la laïcité protège les écoles publiques du prosélytisme religieux, politique, mais aussi commercial. Or, des organisations patronales n'hésitent pas à pratiquer du lobbying en direction des élèves et des enseignants, parfois avec des « packs » éducatifs qui font de la promotion publicitaire. Cet amendement a donc pour objectif de lutter contre le prosélytisme commercial d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

J'émets un avis défavorable. Je pense qu'il y a aussi une place pour des relations entre l'école et l'entreprise. Il ne doit pas y avoir de séparation étanche entre les deux. Il ne s'agit évidemment pas de faire financer les établissements scolaires par les entreprises, mais qu'ils puissent s'ouvrir au monde professionnel, ce qui peut contribuer à favoriser l'insertion sociale et professionnelle des jeunes. Dès lors qu'il n'y a pas de contradiction avec la charte des valeurs républicaines que j'évoquais hier, je ne vois pas l'intérêt d'empêcher ces relations qui ne sont pas obligatoires mais à la discrétion des enseignants. Ces partenaria...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

...mier et du second degré. L'uniforme présente de nombreux avantages. Le premier est socio-économique, en réduisant les inégalités entre les élèves et en les obligeant à porter les mêmes vêtements, indépendamment de leur situation financière. Il les soustrait également à la pression exercée par les marques et les tendances de la mode. Enfin, il favorise un sentiment d'appartenance à une communauté scolaire et permet aux élèves de se sentir davantage liés à leur école et à leurs camarades de classe, ce qui réduit les risques de harcèlement scolaire. En éliminant les distractions liées à la mode, les élèves peuvent se concentrer davantage sur leur travail scolaire et sur l'apprentissage en classe. Cela peut améliorer les performances académiques. Il s'agit de donner au ministre les moyens de mener ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion, rapporteur pour avis :

Le ministre a en effet annoncé sa volonté de mettre en place une expérimentation sur la tenue scolaire. Je ne connais pas la teneur de cette expérimentation et des annonces sont prévues cet automne. Par conséquent, il me paraît prématuré de prévoir un budget. J'observe que la position de M. Chudeau varie au cours du temps. L'année dernière, à la même époque, vous proposiez d'inscrire un budget pour financer l'uniforme, alors qu'à l'occasion de la proposition de loi que vous défendiez en janvier d...