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Interventions sur "scolaire"

805 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Je ne suis pas certain que le Gouvernement méprise le lycée professionnel lorsqu'il annonce l'attribution d'un milliard d'euros de plus par an. Une partie de la réforme se traduit dans le budget de la mission Enseignement scolaire avec une dotation de 400 millions d'euros, notamment pour les gratifications de stage et la revalorisation des enseignants dans leur mission supplémentaire d'enseignement des savoirs fondamentaux en petits groupes. Cette réforme prévoit également le financement, en provenance de la mission Investir pour la France de 2030, des plateaux techniques, le développement des compétences ou enc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...de zéro à cinquante ou cent euros selon le niveau de qualification. Il convient de reconnaître ce progrès. Deuxièmement, il ne s'agit pas du régime des stages classiques. Pour un stage classique, le code de l'éducation précise que la gratification s'obtient après deux mois de stage consécutifs ou à partir 309 heures. Or les lycéens professionnels ne réalisent pas 309 heures de stage sur une année scolaire. Les deux régimes ne sont donc pas comparables. Encore une fois, il faut se réjouir qu'une gratification soit mise en place. Mon avis sera donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

L'école inclusive, qui a bénéficié d'un grand volontarisme politique ces dernières années, permet d'accueillir plus de 400 000 élèves en situation de handicap dans nos établissements scolaires du premier et du second degré. Je regrette qu'en rejetant les crédits de la mission Enseignement scolaire, vous ayez aussi rejeté les crédits supplémentaires qui sont alloués à la médecine scolaire, à l'école inclusive et à la lutte contre le harcèlement, car tout cela est intimement lié. Nous avons besoin d'un bond qualitatif dans l'accueil des élèves en situation de handicap. Je juge b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIdir Boumertit :

Dans un rapport de 2021, l'Éducation nationale dénombrait un psychologue scolaire pour 1 500 élèves. Un grand nombre d'élèves sont donc privés de ce recours pourtant essentiel. Face à ce constat, nous souhaitons construire un réel service public de l'orientation, projet qui ne peut passer que par le recrutement de psychologues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

La profession de psychologue scolaire n'attire pas suffisamment, et les manques sur le terrain sont considérables. Il faudrait un psychologue scolaire pour 1 000 élèves selon les recommandations européennes. Nous proposons d'augmenter significativement le recrutement de psychologues scolaires en incluant dans le budget une enveloppe dédiée de 14 millions d'euros, dont 7 millions d'euros pour l'enseignement du second degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Le sujet réside pour l'essentiel dans l'organisation du métier de psychologue scolaire. Les psychologues scolaires sont spécialisés en éducation, développement et apprentissage, ou en éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle. C'est là un trop grand cloisonnement qui sépare les métiers de la santé scolaire de ceux de l'orientation scolaire. Un rapport récent de MM. Thomas Cazenave, alors député, et Hendrik Davi l'a montré. Je donne par conséquen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Mais comment fait-on exactement pour réorganiser le travail avec les psychologues scolaires dans les circonscriptions où il n'y a pas de psychologues scolaires ? C'est le cas dans des dizaines de circonscriptions en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Nous demandons le maintien du fonds de soutien au développement des activités périscolaires (FSDAP), que le Gouvernement entend supprimer. La loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République avait créé ce fonds en 2013, afin de développer une offre d'activités périscolaires dans les écoles maternelles et élémentaires. Ces activités culturelles qui bénéficiaient à tous les élèves, y compris aux plus défavorisés, contribuaient à réduire les inégalités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Nous demandons également le maintien du fonds de soutien au développement des activités périscolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

La réforme des rythmes scolaires a rendu payant l'accès à ce temps d'activités périscolaires, ce qui met les familles et les collectivités en difficulté. Il est donc absurde de supprimer ce fonds de soutien au développement des activités périscolaires, qui vient compenser une situation difficile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...e que les crédits alloués à la formation continue sont sous-consommés. Ils le sont parce que les enseignants, en France, ne se forment pas suffisamment. Les enseignants français sont en formation un jour et demi par an, contre huit jours par an en moyenne dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Le budget tel qu'il est inscrit dans la mission Enseignement scolaire permet d'augmenter cette formation, c'est pourquoi j'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...ec deux de mes collègues du département de la Vienne. À ce jour, 1 462 communes ont décidé de conserver la semaine de quatre jours et demi : cela concerne 620 000 élèves. C'est une minorité, certes, mais c'est elle qui expérimente l'école primaire de demain pour tous. Dans un monde parfait, l'école se terminerait tous les jours vers quatorze heures et passerait ensuite le témoin aux activités périscolaires, dans l'intérêt des élèves, mais aussi des associations sportives, culturelles et artistiques, qui verraient leurs effectifs renforcés par une jeunesse sensible et avide de s'éveiller à de nouvelles disciplines. Dans le département de la Vienne, 24 000 élèves ont accès à ces activités grâce à une aide de l'État qui s'élevait à 1,6 million l'année dernière. Avec douze amendements de suppression ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Proposer aux enseignants d'aller se former pendant leurs vacances va certainement permettre d'augmenter ce ratio… Il nous est remonté de nombreux établissements que des formations sur le temps scolaire sont refusées aux enseignants, justement parce qu'il n'y a pas assez de remplaçants. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, et votre réponse est quelque peu hypocrite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Le fonds de soutien au développement des activités périscolaires a été créé à la suite de la réforme des rythmes scolaires de 2013 pour aider les communes à passer à la semaine de quatre jours et demi. Depuis, on est revenu sur cette réforme, dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'a pas toujours été bien accueillie sur le terrain. Les communes ayant fait le choix de conserver une semaine de quatre jours et demi ne sont plus que 1 462, contre 22 616 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

Ce qui est sûr, c'est qu'à l'avenir, ces activités périscolaires occuperont tous les après-midi. Regardez ce qui se passe dans les pays qui donnent un peu d'air à leurs enfants ! Ce fonds a joué un rôle important pour relancer les associations culturelles et sportives en milieu rural après la crise sanitaire et j'ai dit au ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal qu'il fallait le pérenniser. Il faut peut-être faire une distinction entre les grandes et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence :

Je propose effectivement de repousser d'un an l'extinction du fonds de soutien au développement des activités périscolaires, car seules les communes ayant conservé la semaine de quatre jours et demi en bénéficient, alors qu'elles ne sont pas les seules à proposer des activités périscolaires. Le maintien de ce fonds ne se justifie plus, puisqu'il revient à accorder une prime à une forme d'organisation du temps scolaire devenue minoritaire. Afin de laisser une année de plus aux communes pour s'adapter à cette extinctio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

Avec une semaine de quatre jours, il est difficile de prévoir des activités périscolaires, alors que les journées des élèves se terminent à dix-sept heures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement a pour vocation de revenir sur la baisse de 101 postes de chefs d'établissement adjoints et de 240 postes de personnels administratifs dans le second degré. Cette baisse nous surprend d'autant plus qu'elle n'est pas justifiée dans le bleu budgétaire. Alors que nos amendements proposent plus de présence humaine dans les établissements pour contribuer à un climat scolaire apaisé, il nous semble inopportun de supprimer des postes administratifs et de direction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Les personnels de vie scolaire dans les établissements du second degré sont confrontés à des problématiques importantes. Nous avons évoqué les questions de santé psychologique, nous pourrions évoquer celles de la laïcité, de la sécurité ou de l'orientation. Il semble qu'il y ait là aussi une désaffection vis-à-vis de certains postes d'encadrement et de vie scolaire. Nous n'avons aucunement la volonté de réduire ces postes. Nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Dans mon département, la Seine-Saint-Denis, plusieurs lycées ont connu un mouvement de protestation à la rentrée contre la suppression de postes de CPE. Nous avons parlé également des questions de prévention et de repérage de la radicalisation. Les personnels de vie scolaire ont des missions nombreuses et variées, et supprimer des postes affaiblit aussi l'établissement dans ces domaines. Dans le même temps, le ministre de l'Éducation nationale mène une campagne, légitime, contre le harcèlement scolaire. Cela me semble quelque peu paradoxal.