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Nous avons à nous prononcer sur l'approbation d'un accord dont la portée dépasse largement le bon état des routes nationales dans les Pyrénées. Ne nous y trompons pas : soutenir ce projet de coopération entre la France et l'Andorre, ce n'est pas seulement limiter la fermeture de routes enneigées ou éviter que des éboulis ne bloquent la circulation. Approuver cet accord, c'est, en premier lieu, renforcer la relation plus qu'étroite qu'entretiennent la Principauté d'Andorre et la République française depuis p...
...rée pour relier l'Andorre à notre pays plutôt que de s'efforcer de contrôler la nature dans des espaces où elle aura toujours le dernier mot, même si l'on bétonne et si l'on grillage – on n'empêchera ni les éboulements, ni leurs effets car la montagne bouge. Il y aura toujours des tremblements de terre dans les Pyrénées. Le tout est d'éviter qu'ils fassent des victimes. Protéger les usagers de la route est une bonne chose mais il faudra trouver des solutions de remplacement, même si elles supposent des investissements importants : de telles infrastructures sont une survivance du passé ; cela n'est plus tenable. En ce qui concerne le commerce entre l'Andorre et la France, je me suis rendu une fois dans la principauté, comme tout le monde, à l'époque où je fumais… Maintenant, je n'ai plus de rai...
Le type de tourisme qui s'est développé en Andorre peut en effet appeler certaines critiques, encore qu'il y ait des gens à qui cela plaît… La protection de la nature est également un enjeu fondamental ; il faudra trouver d'autres solutions que la route, même si ce n'est pas facile compte tenu des spécificités géographiques du secteur, notamment les dénivelés importants. Quoi qu'il en soit, pour le moment, il n'y a que les routes : il convient donc de s'en occuper.
... infrastructures a un impact sur la capacité de nos compatriotes à se déplacer pour des raisons professionnelles car, contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas tous des évadés fiscaux : ils travaillent, emploient, entreprennent ; ils ont parfois besoin, également, de se rendre à des rendez-vous médicaux, notamment à Toulouse. Outre son impact sur le confort des voyageurs, le mauvais état des routes peut présenter des dangers. La viabilité de certains commerces peut également être mise en cause, particulièrement au Pas-de-la-Case, où de nombreux commerces français vivent du flux de voitures quotidien en provenance de la France puis revenant de l'Andorre. Avant de m'exprimer devant vous, j'ai réalisé un sondage auprès des Français d'Andorre. Au total, 100 personnes y ont répondu, soit 5 % ...
En tant que député d'Occitanie et membre du groupe d'amitié France-Andorre, je précise qu'il est très injuste de réduire ce pays à une « Principauté supermarché ». Le projet de loi est nécessaire car il répond à des problèmes de sécurité : comme le souligne l'exposé des motifs, les routes nationales reliant l'Andorre et la France subissent depuis plusieurs années une augmentation des risques naturels tels que les épisodes de gel puis de dégel, les glissements de blocs et les congères, qui causent des coupures régulières. Ainsi, en janvier, la circulation a été fortement perturbée sur la RN20, reliant l'Ariège à l'Andorre, à cause de conditions météorologiques difficiles. Des tirs...
Je suis très heureux de m'exprimer au sujet de l'Andorre car c'est là que, pour la première fois de ma vie, j'ai vu la neige. Pour un ultramarin, c'est toujours un moment très marquant. De multiples accords ont été signés entre nos deux pays, allant de la gestion commune de l'eau à la coopération douanière et policière, en passant par l'amélioration de la viabilité des routes. Celui que nous examinons ici vise à renforcer notre étroite collaboration avec l'Andorre en favorisant l'exercice des activités professionnelles des membres de la famille du personnel diplomatique, consulaire, technique et administratif des missions officielles. Conformément aux priorités du programme de modernisation du ministère de l'Europe et des affaires étrangères en matière de gestion de...
... pour le groupe. Je souhaite donc vous poser quelques questions supplémentaires. Selon la presse, vous avez sollicité des salariés d'EDF pour préparer cette audition. Est-ce le cas ? Si oui, leur avez-vous garanti, comme nous avons pu le lire, qu'ils conserveraient leur poste ? Il y a deux ans, au Sénat, M. Lévy avait indiqué travailler à la réorganisation des actifs d'EDF. Est-ce la feuille de route qui vous a été confiée par le Gouvernement et par le Président de la République ? Quelle est votre réaction au projet de note d'information sur l'offre publique d'achat simplifiée de l'intégralité du capital d'EDF ? En 2016, l'ancien directeur financier d'EDF, M. Thomas Piquemal, avait indiqué avoir démissionné « par désespoir » en raison d'un désaccord sur la soutenabilité d'un projet pour l'e...
...érenne de l'État en matière énergétique. Votre parcours, votre expérience et votre maîtrise des grands projets industriels justifient que le groupe Renaissance et la majorité votent pour votre nomination à la tête d'EDF. Je termine avec deux questions. À court terme, comment appréhendez-vous les possibles mouvements de grève sur les chantiers de nos centrales, qui pourraient retarder la mise en route de nos réacteurs pendant l'hiver et affecteraient les Français ? Avec la nationalisation d'EDF, la direction a annoncé vouloir redéfinir les priorités du groupe. Quel est l'avenir des activités internationales et à l'export du groupe ?
...ans doute l'une de nos plus belles entreprises, fidèle à notre pays depuis 1946 et la reconstruction. Une entreprise dont nous avons le plus grand besoin pour notre indépendance, pour l'innovation et la transition énergétique, même si, de ce point de vue, elle pourrait beaucoup mieux faire. C'est la première fois depuis notre élection que nous avons l'occasion de nous prononcer sur la feuille de route énergétique pour le pays. Nous regrettons d'ailleurs que votre audition soit l'occasion d'en débattre, alors que la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie n'est toujours pas discutée et que nous allons enchaîner l'étude de textes sans savoir précisément où nous allons, sans avoir voté sur des objectifs. Nous, les députés insoumis, dénonçons l'impasse du tout-marché dans laquelle, for...
En même temps que vous avez accepté de présider EDF, vous avez accepté une feuille de route. Quelle est-elle pour ce qui est de l'avenir de l'entreprise et du projet de sa réorganisation ? S'agit-il de mettre en œuvre un « Hercule bis » ? Votre parcours pourrait le laisser penser. Pour vous, la vocation de l'entreprise est-elle de devenir « Nucléaire de France » ou de demeurer un électricien présent sur l'ensemble de la chaîne de valeur de l'électricité, donc rester Électricité ...
...on concernant ce projet Hercule ? La réorganisation du groupe en filiales, ouvertes aux investisseurs, est-elle toujours sur la table ? Ou, au contraire, pouvez-vous assurer à celles et à ceux qui sont inquiets qu'EDF conservera ses missions de production et de distribution publiques d'électricité ? Si vous êtes nommé à la tête d'EDF, une de vos priorités sera de tenir le calendrier de remise en route de l'ensemble du parc nucléaire, fixé par le Gouvernement. Nombre d'experts jugent ce calendrier beaucoup trop optimiste, considérant les problèmes de maintenance, de corrosion ou de recharge en combustible qui s'accumulent et qui risquent très certainement de se multiplier à l'avenir, à mesure du vieillissement des centrales et de l'évolution du climat. Vous avez évoqué un été particulièrement s...
Député normand, député de Penly, formé par un résistant déporté qui était aux côtés de Marcel Paul à Buchenwald, c'est dire si j'entretiens un rapport exigeant avec EDF. Monsieur Rémont, soit vous avez une feuille de route et vous nous la donnez, soit vous n'avez pas de feuille de route, et on a besoin de votre vision. Mais ce midi, on n'a ni la feuille de route, ni la vision. Votre parcours vous a conduit à faire à peu près l'inverse de ce qu'il nous semble nécessaire de faire pour EDF. Il nous semble nécessaire de recouvrer la souveraineté industrielle et de tirer les enseignements de la libéralisation du marché...
Vous dites que votre feuille de route n'est pas de démanteler EDF. Quelle est votre vision ?
Le Président de la République a impulsé une politique énergétique cohérente, a dit notre collègue du groupe Renaissance. Quelle cohérence ! Après avoir décidé un abandon progressif du nucléaire, voilà que M. Macron opère un de ces revirements à 180 degrés auxquels il nous a habitués. Le ministre de l'économie Bruno Le Maire a d'ores et déjà fixé la feuille de route du futur PDG d'EDF à court terme : redresser la production du parc nucléaire de l'entreprise. Selon lui, de la capacité d'EDF à remettre en route ses réacteurs dépendra la sérénité de l'hiver prochain. Le Gouvernement vient donc de valider ce que nous disons depuis longtemps : imposer la fermeture des centrales nucléaires était une erreur, qui met en danger la continuité énergétique de notre pay...
...ar une dette qui pourrait culminer à 60 milliards d'euros à la fin de l'année 2022. Il y a donc fort à faire pour rassurer salariés et syndicats, qui redoutent une vente à la découpe des différentes activités d'EDF et la fin du modèle intégré de l'entreprise. Dans l'hypothèse où vous seriez nommé, comment pensez-vous calmer les inquiétudes des salariés ? Pouvez-vous nous assurer de la remise en route des réacteurs nucléaires ?