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...tion des moyens du programme Vie de l'élève sera loin d'être suffisante pour compenser les pertes d'effectifs des assistants d'éducation (AED), des conseillers principaux d'éducation (CPE), des infirmiers et des médecins scolaires durant les cinq dernières années. Il est urgent de revaloriser ces personnels scolaires indispensables à la vie des établissements. Enfin, nous regrettons que la revalorisation de 10 % de la rémunération des enseignants, promise par le Président de la République et tant attendue par la profession, ne concerne en définitive que 40 % des enseignants. Pour toutes ces raisons, le groupe Socialistes et apparentés votera contre les crédits.
...démiques ont mené un travail remarquable cet été et que, de manière générale, la rentrée s'est bien passée. Malgré un plus faible nombre de candidats aux concours de recrutement des enseignants, le taux d'encadrement reste élevé – il augmente même dans le premier degré. Cependant, pour faire face à la crise structurelle que connaît le métier d'enseignant, le Gouvernement a annoncé des mesures de revalorisation salariale inédites. Au-delà du seul salaire, ce PLF tend à améliorer l'attractivité du métier en développant des contrats de préprofessionnalisation, en augmentant la hausse des crédits d'action sociale à destination des personnels, ou en laissant une plus grande initiative aux équipes pédagogiques pour construire des projets. Nous saluons l'augmentation de plus de 6 % des crédits de la mission ...
...Les enjeux liés à l'école figurent parmi les grandes priorités du Président de la République pour ce quinquennat. Il l'a affirmé devant les recteurs d'académie : « Nous rêvons d'une école qui fasse réussir nos enfants et qui fasse réussir la France ». Ce budget en hausse traduit l'hommage unanime que nous rendons à nos enseignants et notre souhait collectif que leur métier soit revalorisé. Cette revalorisation doit prendre une forme sonnante et trébuchante, et ce budget vise une augmentation de 10 % en moyenne. Nous renforçons aussi les moyens de soutien à la politique de l'éducation nationale pour des professeurs mieux formés, mieux accompagnés. Leur autorité doit être replacée au cœur des préoccupations, afin que les valeurs et les principes républicains soient respectés. À cette étape de mon propos...
...la diminution du schéma d'emploi d'environ 2 100 postes d'enseignement est sans conséquence sur le taux d'encadrement des élèves. Celui-ci continue à s'améliorer dans le premier degré ; il se stabilise dans le second degré. La majeure partie de l'augmentation permet de répondre au manque d'attractivité du métier d'enseignant. Sur les 4,7 milliards supplémentaires, 3,5 milliards sont alloués à la revalorisation des salaires des enseignants. Ce budget forme la pierre angulaire de nombreuses ambitions. Il crée 4 000 postes d'AESH pour une école toujours plus inclusive. L'État parachève le dédoublement des classes de grande section en REP et soutient le déploiement des écoles du futur grâce à une enveloppe de 300 millions, qui sera consacrée au fonds d'innovation pédagogique. L'école primaire est le socl...
...ades en bois hâtivement peintes dissimulaient la misère. Vous êtes, monsieur le ministre, le Potemkine du macronisme déclinant. Ce budget n'est qu'une accumulation de faux-semblants, qui dissimulent mal l'état alarmant du système éducatif. Vous annoncez fièrement une augmentation de 3,7 milliards d'euros mais à quoi cette somme est-elle employée ? En effet, 1,7 milliard d'euros est consacré à la revalorisation du point d'indice ; le glissement vieillesse technicité (GVT) coûte 770 millions d'euros – des dépenses qui sont sans rapport avec la politique éducative proprement dite. Reste 1,9 milliard d'euros en année pleine pour augmenter de 10 % le traitement des jeunes professeurs. Avec une inflation de 7 %, cela fait peu et ne ressemble pas à une avancée sociale remarquable ! Notons au passage de petit...
...ces personnels touchent, et continueront de toucher un salaire de misère – 800 euros par mois en moyenne – pour un temps, imposé, de 24 heures hebdomadaires. Plus de 4 000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus à l'issue des concours cette année. D'où vient ce manque inédit ? De la dégradation continue des conditions de travail et d'une rémunération totalement insuffisante. Vous annoncez une revalorisation de 10 % des salaires des enseignants, mais celle-ci inclut l'augmentation de 3,5 % de la valeur du point d'indice, bien en deçà du taux d'inflation. À partir de septembre 2023 – il faudra donc attendre un an –, les enseignants recevront en moyenne 172 euros brut par mois en plus. On est bien loin des 10 % ! Ajoutons que 300 millions d'euros seront attribués aux enseignants qui accepteront des tâ...
...de 1,9 milliard d'euros en année pleine, ce budget prévoit une augmentation, juste et bienvenue, du salaire des enseignants. Il est inacceptable que les têtes les mieux faites de notre pays, avec un bac + 5, commencent leur carrière à 1 450 euros net. L'effort et le travail doivent payer, et ce principe devrait être assumé au cœur même de la méritocratie républicaine. Cependant, la promesse d'une revalorisation inconditionnelle n'est pas tout à fait tenue : les augmentations n'entreront en vigueur qu'en septembre. Quand parviendra-t-on aux 2 000 euros net annoncés ? Il nous faut plus d'enseignants, mieux payés et mieux formés. Mais le malaise enseignant, monsieur le ministre, ne tient pas qu'à des chiffres, il est aussi dû au manque de reconnaissance. Quand ils rencontrent un problème, les enseignants ...
...orrige surtout un retard incompréhensible puisque les jeunes professeurs français sont bien moins payés que leurs homologues des autres pays de l'OCDE. Cette avancée ne doit pas nous faire perdre de vue que l'attractivité de ce beau métier ne relève pas seulement des salaires. Les conditions et le cadre de travail sont importants, et je crains que le flou qui entoure la partie conditionnelle des revalorisations ne demeure une source d'inquiétude pour de nombreux enseignants. Vous avez évoqué le suivi individualisé ou le remplacement de courte durée comme de potentielles missions supplémentaires : cela sera peut-être de nature à rassurer les enseignants, puisque ce sont des tâches qu'ils effectuent déjà. Nous nous réjouissons de voir le taux d'encadrement des élèves et leurs conditions d'apprentissage ...
...u précédent quinquennat, le Gouvernement justifie ces réductions par la baisse du nombre des élèves. Pourtant, le compte n'y est pas. De plus, le dédoublement des 16 000 classes en éducation prioritaire a été réalisé sans création de postes équivalents. Comment poursuivre la mise en œuvre de cette politique en grande section de maternelle en continuant de supprimer les postes ? Par ailleurs, la revalorisation salariale ne concerne que 40 % des enseignants. Quant à la revalorisation conditionnelle, nous nous opposons à la doctrine du « travailler plus pour gagner plus », imposée à des enseignants dont le pouvoir d'achat est toujours plus bas. Notre position est claire : nous contestons ces mesures d'annonce et demandons de réelles mesures financées, qui permettraient une revalorisation salariale de 10 ...
...beau métier que j'ai exercé pendant plusieurs décennies souffre depuis des années d'une baisse du nombre de vocations. Mal considéré, mal rémunéré, exercé dans des conditions trop souvent difficiles, il séduit de moins en moins de jeunes. Le Gouvernement a décidé de fournir un effort important en revalorisant le salaire des enseignants. Les concertations qui vont s'ouvrir fixeront le cadre de ces revalorisations. L'effort porte surtout sur le début de carrière, puisque aucun nouvel enseignant ne commencera sa carrière à moins de 2 000 euros net. Les autres enseignants seront-ils concernés par les revalorisations conditionnelles ? Quelles sont les missions qu'un enseignant devra effectuer pour en bénéficier ? Ils sont nombreux à exercer des tâches supplémentaires en dehors des heures de cours – préparat...
...as permis d'assurer la présence d'un professeur devant chaque classe. Pourtant, ce budget acte la suppression de 2 000 postes d'enseignants. Contrairement à la vision que vous défendez, nous pensons que la baisse démographique devrait être l'occasion de mieux répondre aux difficultés des élèves grâce à des classes moins nombreuses. Ce budget présente un curieux paradoxe. D'un côté, il prévoit la revalorisation du salaire des enseignants à 2 000 euros net par mois en début de carrière, pour tenter de renforcer l'attractivité du métier, et de l'autre, la suppression de 2 000 postes. L'instruction de nos enfants ne peut se satisfaire de cet « en même temps ». De plus, la question se pose de la revalorisation des milieux de carrière dans le professorat. Nous espérons que le travail engagé avec les syndicat...
...ni adaptée ni suffisante. Surtout, le budget prévoit la suppression de 1 985 postes d'enseignants. La diminution du nombre d'élèves ne doit pas servir de justification, ce serait aller à rebours de la stratégie de diminution des effectifs en classe, afin de favoriser un meilleur apprentissage. La question du recrutement est indéniablement liée à celle de l'attractivité du métier. Au titre de la revalorisation des rémunérations, 935 millions sont prévus, dont 300 millions sont liés à l'acceptation de nouvelles missions. Nous craignons que le choc d'attractivité recherché soit insuffisant ; on est loin des 6 milliards d'euros de hausse par an promis par le candidat Macron ! Nous nous interrogeons aussi sur la stratégie qui consiste à cibler les enseignants en début de carrière, en délaissant ceux qui s...
... vous avez déjà apporté des éléments de réponse. Au sein de cette commission, nous reconnaissons tous le travail indispensable qui est le leur, et la qualité avec laquelle ils exercent leur mission. Je souhaite rappeler les évolutions nettes et historiques que nous observons en cette rentrée : le CDD de 3 ans minimum, au lieu d'un an, dès le premier recrutement ; la création de 4 000 postes ; la revalorisation des rémunérations en janvier 2022, ainsi que l'accès aux primes REP et REP + en 2023. Aucun des AESH que j'ai rencontrés sur le terrain n'a demandé la création d'un nouveau corps de l'Éducation nationale. Beaucoup comprennent que cela complexifierait le recrutement et qu'un concours national pourrait même exclure certains d'entre eux. Néanmoins, ceux qui le souhaitent devraient pouvoir accéder à...
Les crédits supplémentaires sont très largement affectés à la revalorisation salariale, un objectif crucial en ces temps difficiles pour l'attractivité du métier d'enseignant. Le bien-être de l'élève constitue l'autre aspect des politiques éducatives à développer. Dans ce domaine, la pratique sportive doit jouer un rôle déterminant. Aux trente minutes d'activité sportive quotidiennes, généralisées à tous les établissements du premier degré, doivent s'ajouter les deux heu...
... encore. La liste n'est pas exhaustive, je ne dispose que d'une minute. Le 16 octobre, vous avez pourtant évoqué comme une piste sérieuse de votre pacte enseignant une nouvelle mission : la surveillance de la cour de récréation entre douze et quatorze heures, ce qui souligne – au mieux – votre méconnaissance du métier. Maintenez-vous cette proposition ? Comptez-vous enfin budgéter la nécessaire revalorisation sans contrepartie de tous les enseignants ?
...e la pauvreté́, de réduction des inégalités, de protection des personnes vulnérables et de promotion de l'égalité́ entre les femmes et les hommes. Le PLF 2023 traduit une nouvelle fois cette priorité gouvernementale : les crédits de la mission s'élèvent à 29,8 milliards d'euros, en augmentation de 6,6 % par rapport aux crédits ouverts en loi de finances initiale pour 2022. Outre une partie de la revalorisation anticipée de 4 % des prestations sociales, notamment de la prime d'activité qui avait déjà connu une augmentation significative en 2019, le PLF 2023 prévoit la budgétisation de la déconjugalisation de l'AAH. Cette mesure bénéficiera à 160 000 de nos concitoyens en situation de handicap pour un gain moyen de 300 euros mensuels. Un dispositif transitoire permettra d'accompagner les perdants de cett...
Les crédits de la mission Solidarité, insertion et égalité des chances s'élèvent à 29,8 milliards d'euros. Peu importe ce que certains en disent : cette augmentation de 6,56 % par rapport aux crédits ouverts en loi de finances initiale pour 2022 participe de la revalorisation continue de ces crédits depuis 2017, pour un montant de 12,1 milliards d'euros. Conformément à ses engagements, la majorité œuvre depuis cinq ans avec détermination et conviction à la lutte contre la pauvreté, à la réduction des inégalités et à la protection des personnes les plus vulnérables de notre société. Pour 2023, la hausse des crédits de la mission est principalement allouée à des mesure...
...ement des violences faites aux femmes ? L'objectif de 85 % de traitement en 2022 est de 75 % pour 2023 ; cela signifie que l'an prochain, une femme sur cinq en détresse appellera en vain. Quels moyens sont pris pour garantir le traitement de l'ensemble des appels ? Le PLF 2023 affiche une augmentation notable du budget de la lutte contre la pauvreté, mais cette hausse est principalement due à la revalorisation de la prime d'activité qui touche seulement 200 000 des 4,5 millions de foyers bénéficiaires. L'augmentation de l'aide alimentaire consentie par le Gouvernement avait déjà été suggérée par le groupe Les Républicains ; elle arrive malheureusement un peu tardivement étant donné l'inflation et son cortège de hausse du coût des matières premières, de l'alimentation, de l'énergie, des carburants. Qu'a...
...n et égalité des chances a une importance particulière dans un contexte de contraction du pouvoir d'achat lié à l'inflation. En 2023, ces crédits augmenteront de 8,3 %. Cela dénote la volonté du Gouvernement de poursuivre les actions décidées ces cinq dernières années pour les personnes vulnérables. La protection du pouvoir d'achat est au cœur du budget de la mission pour 2023, qui traduit la revalorisation anticipée de 4 % de l'AAH et de la prime d'activité votée l'été dernier. Ces deux postes de dépense représentent 90 % des crédits de la mission. La déconjugalisation de l'AAH été votée dans la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. La représentation nationale s'est accordée sur la date limite du 1er octobre 2023 pour l'entrée en vigueur de cette réforme ; quel est l...
...e, car elle résulte majoritairement de l'évolution des barèmes du fait de l'inflation. Dans le programme 157 Handicap et dépendance, on observe à nouveau des hausses de crédits en trompe-l'œil. Ainsi, pour l'action 12 qui porte sur les allocations et les aides en faveur des personnes handicapées, cette croissance, multifactorielle, s'explique par l'augmentation du nombre d'allocataires, la revalorisation de l'AAH du fait de l'inflation et surtout par la déconjugalisation enfin arrachée. La mission ne répond que partiellement aux besoins majeurs qu'elle est censée couvrir, comme la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Alors que ces violences sont en hausse, le taux d'appels traités par le 3919 en 2021 n'était que de 21 % et, en 2023, une femme sur cinq restera abandonnée à son triste...