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Vous avez gagné un point ; vous avez raison, à ce niveau-là, ce n'est plus de l'obstruction, c'est l'orchestration méthodique de la fin de notre système de solidarité par répartition !
En réalité, nous assumons de prendre des décisions difficiles pour préserver le système par répartition, pour en élargir l'universalité en supprimant les régimes spéciaux et pour en corriger certains défauts – par exemple pour les plus petites pensions. Et comment qualifier le tweet que vous avez rédigé avec votre collègue ? Se faire photographier avec le pied appuyé sur la tête d'un ministre, n'est-ce pas cela, l'outrance ?
Mesdames et messieurs du groupe LFI – NUPES et des autres groupes de la NUPES, vous êtes contre le régime par répartition : vous devez l'assumer et le dire haut et fort !
Il faut absolument sauvegarder le système par répartition. Vous avez parlé de salaire différé. C'est théorique ! La réalité de la trésorerie, c'est que les actifs d'aujourd'hui paient les retraités d'aujourd'hui. Si nous ne préservons pas cet équilibre, nous risquons à terme d'ébranler dangereusement le régime, ce qui serait une mesure d'injustice sociale. Avançons sur le texte, chers collègues. Il nous reste des sujets plus importants à discuter, qu'i...
« Diviser pour mieux régner » : tel est le précepte millénaire des puissants pour asseoir leur pouvoir. Il a fallu des siècles pour que la conscience du peuple s'éveille, se construise et s'incarne. Les plus belles pages de notre histoire montrent la force du peuple uni, comme l'illustre le régime de retraite par répartition.
Il y a trois ans, le président des riches et sa cour ont tenté de détruire complètement ce qui leur apparaissait comme un accident de l'histoire : le régime par répartition. Avec la retraite à points, Macron Ier a essayé de diviser en imposant le chacun pour soi – en vain. Macron II y revient, avec un procédé sournois : il prétend vouloir sauver le système par répartition, au prix de deux ans de vie volés au peuple. Le droit à la paresse pour les riches ; pour le peuple, le turbin ! Dans la rue, deux millions de voix crient en chœur : « Ça suffit ! »
Je ne reviens pas sur les régimes spéciaux des membres du CESE et du Sénat : vous demandez pour le CESE ce à quoi vous vous opposez pour le Sénat ! Par ailleurs, nous ne sommes pas le Sénat : ce sont les sénateurs qui décident. Enfin, le système de retraite par points est un système par répartition. Il est très technique, mais il est certainement le meilleur des systèmes par répartition, puisqu'il s'équilibre systématiquement au mois le mois. D'ailleurs, le plus grand régime de retraite complémentaire, celui de l'Agirc-Arrco, qui couvre une majorité de salariés et fonctionne très bien, est un système par points et par répartition. Opposer les deux systèmes, à points et par répartition, c'es...
...onsiste à nous faire croire que vous êtes du côté de l'universel. La vérité, mes chers collègues, c'est que la gauche a abandonné le caractère universel de la solidarité nationale. En effet, la solidarité payée par l'impôt des autres n'est pas la solidarité, et la République n'est pas la somme des régimes spéciaux. La solidarité consiste au contraire à protéger notre modèle social de retraite par répartition…
Il convient donc de vous expliquer – le plus rapidement possible maintenant – que c'est justement ce qui a conduit à mettre en péril l'équilibre de l'ensemble de notre système de retraite par répartition. Et tout ça pour quoi ? Pour préserver et développer l'emploi, dites-vous régulièrement. Mais quels emplois avez-vous développés, en réalité ? Les emplois précaires ! Vous persistez dans votre soutien au travail ubérisé…
Il n'y a ici qu'une catégorie de députés : ceux que les Français ont élus. Toute distinction opérée entre eux constitue un rétablissement des privilèges, même si la répartition de ces privilèges est inversée !
...quant à nous qu'il faudrait défendre tous ceux qui mériteraient de bénéficier des régimes spéciaux, comme les ouvriers qui travaillent la nuit dans les cimenteries, dans la métallurgie ou dans l'industrie chimique. Nous souhaitons donc atteindre l'article 9 pour défendre leurs intérêts. Mais vous, collègues, vous bloquez en permanence le débat ! Ce que nous voulons, c'est défendre la retraite par répartition.
...ravailler deux ans de plus, voire davantage pour certaines et certains, avant de prétendre à la retraite, avec des contreparties imaginaires – notamment cette vraie fausse retraite minimum. En réalité, vous essayez de faire passer le droit à la retraite pour un droit qui serait trop généreux – le mot a été employé. Mais nous, nous n'avons pas la retraite honteuse ! Vous affaiblissez le régime par répartition, en réduisant les droits qu'il crée. C'est, en définitive, comme si Grosminet voulait sauver Titi ou comme si Garfield voulait sauver les lasagnes, sauf que, lui, il aime les lasagnes !
En adoptant l'article 1er du projet de loi, nous avons franchi une étape importante dans la préservation de notre système de retraite par répartition. En effet, accepter de financer les déficits de certains régimes par le budget l'État – c'est-à-dire, par les contribuables –, c'est remettre en cause le principe même de la répartition. Au-delà de cette première étape importante, il nous faut continuer à améliorer le système pour le rendre plus juste. En particulier, nous devons, ensemble, poursuivre la réflexion sur la convergence des régimes ...
En nous apprêtant à voter l'amendement de M. Ferracci, nous sommes très fiers de rétablir les conditions de l'équilibre à long terme du système de retraite par répartition, au sujet duquel, chers collègues, vous n'avez pas encore répondu.
Vous dites défendre la retraite par répartition, mais en soutenant cet amendement, c'est la retraite par points que vous voulez imposer !
Au fond, c'est la seule question qui vaille : êtes-vous pour ou contre la retraite par répartition ? Répondez donc !
...s paramètres du système existant – l'âge, les annuités et les trimestres cotisés –, en veillant à corriger les injustices et les iniquités que mettent en lumière nos débats depuis le début de la semaine, notamment en ce qui concerne les carrières longues, les carrières des femmes – surtout celles des mamans –, la pénibilité et les régimes spéciaux. Il existe un régime qui fonctionne à la fois par répartition et par points : le régime complémentaire de retraite Agirc-Arrco, négocié avec les partenaires sociaux.
...e en dépit de nos demandes formulées lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2023. Le rétablissement de l'ISF permettrait largement de compenser les déficits que vous anticipez dans quelques années, chers collègues de la majorité. Comme vous pouvez le constater, nous aussi nous anticipons ! Nos amendements visent à rétablir un impôt juste. La vocation de l'impôt est de procéder à une répartition plus juste des richesses. Si l'on suit votre logique, autant supprimer tous les impôts ! Nous voulons que chacun contribue à la hauteur de ses moyens pour que tout le monde en profite selon ses besoins.
Nous en venons au sujet de fond de l'équilibre du système de retraite. Monsieur Clouet, vous avez mis l'enjeu en évidence : il manque 12 à 13 milliards d'euros. Nos solutions ne sont pas celles que vous proposez. Nous sommes fidèles au principe de la répartition. Nous souhaitons que le prélèvement sur l'activité serve à financer et à servir les retraites bien méritées de ceux qui ont travaillé et cotisé en leur temps pour ceux qui étaient alors en retraite. Ce principe est tout à fait affirmé et nous le défendons. Si nous l'abandonnons, nous irons vers un système par capitalisation, mais vous ne le souhaitez pas plus que nous, me semble-t-il. Vos soluti...
Vous dites souvent que vous voulez sauver le système par répartition. J'estime que vous allez l'asphyxier. Gérer un système par répartition, c'est gérer des déséquilibres, qui provoquent des déficits ou des excédents. Le système présente l'intérêt d'être alimenté en permanence. Il y a deux approches de la gestion de ces déséquilibres. La vôtre consiste à contraindre les dépenses sans toucher aux recettes, en réduisant le temps passé en retraite. Notre démarche es...