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Interventions sur "rémunération"

385 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Si nous nous réjouissons de l'adoption d'un amendement qui permettra d'augmenter la rémunération des AESH, nous nous opposons à la baisse de 2 000 postes d'enseignants dans le premier et le second degré, laquelle fait suite, je le rappelle, à la suppression de 8 000 postes au cours du précédent quinquennat. L'augmentation des moyens du programme Vie de l'élève sera loin d'être suffisante pour compenser les pertes d'effectifs des assistants d'éducation (AED), des conseillers principaux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait, rapporteur pour avis :

...>Enseignement scolaire, qui atteignent 82,47 milliards, contributions aux pensions de l'État incluses. Les six programmes sont concernés par cette augmentation. La hausse du budget de cette mission, dont plus de 90 % des crédits concernent la masse salariale, correspond en grande partie aux revalorisations. À la hausse du point d'indice – 1,7 milliard d'euros – s'ajoute la revalorisation des rémunérations des enseignants en début de carrière – 635 millions d'euros – et les primes accordées dans le cadre du pacte avec les enseignants – 300 millions d'euros, une enveloppe qui évoluera en fonction de l'adhésion des professeurs. Le contenu précis des missions nouvelles et les modalités de mise en œuvre du pacte font l'objet de concertations. Nous serons très attentifs aux résultats sur lesquels elle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...ugmentation du point d'indice et à la pérennisation des mesures du Grenelle de l'éducation, une enveloppe supplémentaire de 935 millions est prévue pour tous les enseignants, dont une part correspond au pacte avec les enseignants, actuellement en concertation. La reconnaissance sociale de l'engagement et des efforts des enseignants en dehors du temps scolaire doit se traduire par un complément de rémunération. Par ailleurs, le Président de la République a souhaité libérer l'école de ses carcans, préfigurant ce que pourrait être l'école du futur. Aux côtés des dispositifs pédagogiques existant et financés par la mission Enseignement scolaire, je veux mentionner la mise en place du fonds d'innovation pédagogique, destiné à faciliter la mise en œuvre de projets éducatifs. Il faudra bien sûr évalu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

...ie citoyenne et à la sexualité. La qualité de vie des élèves sera aussi améliorée grâce au pass culture. Des petits-déjeuners gratuits sont servis dans certaines écoles, en particulier dans les territoires les plus fragilisés. L'enseignement privé n'est pas oublié puisqu'il bénéficie d'une augmentation des crédits, destinée à améliorer la gestion des ressources humaines. Enfin, la hausse de la rémunération des enseignants en début de carrière a été actée. Il était urgent de le faire. Néanmoins, elle risque d'entraîner un écrasement des grilles de salaires. Des enseignants m'ont interrogée à ce sujet : une refonte de la grille est-elle envisagée ? Dans quels délais ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...terrain, on manque partout d'AESH et on sait pourquoi : ces personnels touchent, et continueront de toucher un salaire de misère – 800 euros par mois en moyenne – pour un temps, imposé, de 24 heures hebdomadaires. Plus de 4 000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus à l'issue des concours cette année. D'où vient ce manque inédit ? De la dégradation continue des conditions de travail et d'une rémunération totalement insuffisante. Vous annoncez une revalorisation de 10 % des salaires des enseignants, mais celle-ci inclut l'augmentation de 3,5 % de la valeur du point d'indice, bien en deçà du taux d'inflation. À partir de septembre 2023 – il faudra donc attendre un an –, les enseignants recevront en moyenne 172 euros brut par mois en plus. On est bien loin des 10 % ! Ajoutons que 300 millions d'eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...SH, professions aux revenus encore trop faibles. Vous avez aussi évoqué une revalorisation pour la filière médico-sociale : il s'agit d'un pas important. La création de 4 000 postes d'AESH à la rentrée prochaine, après un recrutement équivalent pour la rentrée 2022, permettra une école plus inclusive. D'énormes progrès ont été faits depuis 2017 mais il nous reste beaucoup de travail, tant sur la rémunération que sur l'organisation des tâches. La question se pose de l'équilibre de l'encadrement et du nombre d'enfants par classe, afin de mieux accueillir les élèves, qu'ils soient ou non en situation de handicap, dans un contexte d'inflation des notifications. Où en est votre réflexion à ce sujet ? Je profite de cette occasion pour saluer les crédits de l'enseignement agricole, bien qu'ils ne relèvent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

...s du dernier quinquennat. Par ailleurs, la baisse de 30 % du nombre de médecins scolaires lors des cinq dernières années provoque une réelle inquiétude. Aucun poste supplémentaire n'étant prévu, la situation ne peut pas s'améliorer. Nous réclamons un plan de recrutement massif de personnels de santé. Le Gouvernement fait l'effort de créer 4 000 postes d'AESH mais les conditions de travail et de rémunération font que ces postes ne seront pas pourvus. C'était le cas à la rentrée en Seine-Saint-Denis, où près de 1 000 postes n'avaient pas trouvé preneur. Le budget pour 2023 contient quelques avancées mais surtout beaucoup de manques, que nous tâcherons de corriger grâce aux amendements que nous vous proposerons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

...sont les missions qu'un enseignant devra effectuer pour en bénéficier ? Ils sont nombreux à exercer des tâches supplémentaires en dehors des heures de cours – préparation, correction, évaluation ou participation à des réunions. Vous proposez aussi un avancement plus rapide de carrière, grâce à l'accès facilité à la classe exceptionnelle et au hors classe. Mais cela conduira-t-il à une hausse des rémunérations ? Les enseignants en fin de carrière sont-ils concernés ? Ils ne peuvent être perdants par rapport à un enseignant qui débute. N'oublions pas que leur expérience représente une plus-value, une richesse, et qu'ils remplissent des missions supplémentaires, comme le tutorat, peu attrayantes rapportées au taux horaire. Quels sont les premiers retours des négociations ? L'une des deux priorités fixé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Nous faisons tous le même constat : le milieu scolaire est en souffrance. Depuis plusieurs années, les enseignants, les personnels administratifs et les AESH alertent le ministère de l'Éducation nationale sur le manque de reconnaissance de leur profession et leur rémunération, en vain. Cette rentrée scolaire a été marquée par une crise importante du recrutement, qui n'a pas permis d'assurer la présence d'un professeur devant chaque classe. Pourtant, ce budget acte la suppression de 2 000 postes d'enseignants. Contrairement à la vision que vous défendez, nous pensons que la baisse démographique devrait être l'occasion de mieux répondre aux difficultés des élèves grâce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...sante. Surtout, le budget prévoit la suppression de 1 985 postes d'enseignants. La diminution du nombre d'élèves ne doit pas servir de justification, ce serait aller à rebours de la stratégie de diminution des effectifs en classe, afin de favoriser un meilleur apprentissage. La question du recrutement est indéniablement liée à celle de l'attractivité du métier. Au titre de la revalorisation des rémunérations, 935 millions sont prévus, dont 300 millions sont liés à l'acceptation de nouvelles missions. Nous craignons que le choc d'attractivité recherché soit insuffisant ; on est loin des 6 milliards d'euros de hausse par an promis par le candidat Macron ! Nous nous interrogeons aussi sur la stratégie qui consiste à cibler les enseignants en début de carrière, en délaissant ceux qui sont au milieu ou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

...orté des éléments de réponse. Au sein de cette commission, nous reconnaissons tous le travail indispensable qui est le leur, et la qualité avec laquelle ils exercent leur mission. Je souhaite rappeler les évolutions nettes et historiques que nous observons en cette rentrée : le CDD de 3 ans minimum, au lieu d'un an, dès le premier recrutement ; la création de 4 000 postes ; la revalorisation des rémunérations en janvier 2022, ainsi que l'accès aux primes REP et REP + en 2023. Aucun des AESH que j'ai rencontrés sur le terrain n'a demandé la création d'un nouveau corps de l'Éducation nationale. Beaucoup comprennent que cela complexifierait le recrutement et qu'un concours national pourrait même exclure certains d'entre eux. Néanmoins, ceux qui le souhaitent devraient pouvoir accéder à un temps plein. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ntraints de travailler à temps partiel ? Vous avez expliqué, de façon assez confuse, que la hausse des effectifs n'était pas la solution. Quelle est-elle donc ? Lors d'un récent déplacement à La Réunion, vous avez affirmé que vous y créeriez des postes d'AESH ; comment procéderez-vous ? Par ailleurs, comment comptez-vous pourvoir les 4 000 postes supplémentaires ? Il est temps de parler statut, rémunération et titularisation. Pourquoi ce dossier traîne-t-il ? Comment accepter que des AESH soient payés 700 euros par mois ? L'ubérisation de l'école, ça suffit ! Monsieur le ministre, c'est à votre capacité à régler ce problème que nous jugerons votre efficacité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...éraliste. Les choses ne se passent pas toujours ainsi parce que les doyens des facultés de médecine ont tendance à faire de l'hospitalo-centrisme et à garder les internes en établissement. Il faut garder en tête que seuls 8 % des internes s'installent à l'obtention de leur diplôme ; la plupart attendent quatre ou cinq ans pour le faire. Il faut soigner l'attractivité de cette voie avec une bonne rémunération, et ne pas envoyer automatiquement les internes dans les déserts médicaux. Une solution pourrait être d'utiliser le statut de médecin adjoint, qui existe depuis 2016. Le médecin adjoint est sous la responsabilité d'un médecin ; il est rémunéré par la sécurité sociale car il peut facturer les actes. Ce serait une forme de reconnaissance, un élément d'attractivité. Vous pourriez en projeter 4 000 à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...icle fait le choix d'une plus forte coercition pour résoudre la désertification médicale. Nous y sommes favorables. Nous nous réjouissons qu'une philosophie incitatrice laisse place à une approche régulatrice. Notre groupe, vous le savez, défend le principe de l'obligation d'installation. Toutefois, j'ai trois critiques à formuler au sujet du dispositif proposé. La première concerne le niveau de rémunération : si l'on s'engage dans des études de médecine, ce n'est pas pour gagner 400 euros par mois comme stagiaire ; ce n'est pas normal. La deuxième est que pour l'instant, l'article prévoit que le stage se fait en priorité, et non obligatoirement, dans les déserts médicaux. Le principe de coercition semble s'appliquer avec mollesse. La troisième, enfin, concerne les délais : alors qu'il y a urgence à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

On va demander à des étudiants en médecine générale de 27 ou 28 ans d'étudier une année de plus, à ma connaissance sans augmenter leur rémunération. Cela risque de réduire l'attractivité de la filière. Par ailleurs, il manque aujourd'hui 4 000 maîtres de stage. Lorsque la réforme entrera en vigueur en 2026, ils ne seront toujours pas là. Un médecin qui exerce dans une région isolée et qui a déjà du mal à trouver un remplaçant pour une semaine de vacances ne prendra pas sur son temps médical pour aller se former. C'est un problème, mais allé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

L'article 23 est important et intéressant. Les internes en médecine générale pourront effectivement exercer dans des territoires désertés. Néanmoins, nous aurions besoin d'informations sur les modalités de cette quatrième année. Quel sera le statut de ces étudiants : médecin thésé à la fin de la troisième année ou non ? Interne, médecin adjoint, médecin collaborateur ? Quelle sera leur rémunération ? Quelles seront les mesures d'accompagnement, notamment pour le logement et pour les transports ? Qu'en sera-t-il de leur famille étant donné qu'il n'est pas rare, à 28 ans, d'avoir un conjoint et des enfants ? On peut comprendre les inquiétudes sur tous ces points.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Auparavant, on devenait médecin généraliste au bout de sept ans. C'est passé à neuf ans. Ce sera bientôt dix. Connaissez-vous un autre métier qui ait connu cela ? Cela a évidemment aggravé la pénurie de médecins. Le dispositif de l'article 23 n'est pas bien ficelé car il élude le problème de la rémunération des maîtres de stage. Notre collègue Thomas Mesnier a raison : ils sont trop peu rémunérés compte tenu de leurs contraintes. Je vous invite à regarder comment on constitue un dossier de maître de stage : c'est l'équivalent d'une déclaration pour les aides accordées par la politique agricole commune dans l'agriculture ! Pour que la dixième année soit un succès, il faudrait un appel d'air considéra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Il existe déjà un coordonnateur qui perçoit un confortable forfait de rémunération des ARS. De plus, l'amendement ne prévoit aucune obligation d'effectuer son stage dans une CPTS, juste une information de cette possibilité. Les deux coordonnateurs de ma circonscription mènent des actions de prévention : c'est un exercice médical qui peut intéresser les jeunes parce qu'ils ne pratiquent pas cela à l'hôpital. Cette formation complémentaire leur serait tout à fait utile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

... de quatrième année. Il faut qu'elles soient les meilleures pour que cette expérience soit réussie et qu'elle ouvre la voie à une installation dans le territoire. Cela concerne tant les conditions matérielles – transports, logement – que l'exercice professionnel. Le décret pourrait encourager la désignation de deux ou trois internes dans une même zone pour y partager une même expérience, avec une rémunération à la hauteur car ce sont de vrais médecins – à condition qu'ils aient été thésés au cours de leur troisième année. Cela pose difficulté parce que nous manquons d'universitaires en médecine générale et de maîtres de stage suffisamment rémunérés qui pourront, dans un emploi du temps parfois surchargé, trouver un créneau pour accompagner ces médecins juniors.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...maisons médicales universitaires. S'agissant de cette quatrième année, nous devons faire attention aux mots employés. « Docteur junior » a une connotation péjorative s'agissant d'un bac+10. Il me semble important qu'il y ait une véritable reconnaissance. C'est la raison pour laquelle je pousse pour parler de médecins adjoints sous la responsabilité d'un maître de stage. C'est le gage d'une juste rémunération : vous ne pouvez pas envoyer sur le terrain des internes payés 1 500 euros. La maison médicale universitaire, c'est l'assurance que l'on sortira les internes des murs et que l'on rendra leur quatrième année totalement opérationnelle auprès d'un maître de stage, au plus près de la population, pour un vrai service. Cette quatrième année est d'une portée considérable. Ce sont des mesures qui n'ont ...