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Interventions sur "précarité"

132 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

Je ne donnerai de leçon à personne. Je souscris à l'amendement de Mme Leduc et du groupe La France insoumise. Les étudiants de nationalité étrangère sont bien plus exposés à la pauvreté et à la précarité. Ils cumulent les difficultés : l'éloignement familial, l'isolement, la non-éligibilité à certaines aides, la méconnaissance de celles auxquelles ils auraient droit. Leur vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Par ailleurs, nous n'avons pas examiné l'amendement précédent, AS19, qui n'a pas été soutenu. Dans les trois lignes de son exposé sommaire figurent les termes de « préférence natio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Si les revenus et le niveau de vie sont inférieurs dans les outre-mer, c'est notamment en raison de taux de pauvreté, de précarité et de chômage beaucoup plus élevés et d'un accroissement des inégalités. Ainsi, il reviendra à la commission d'enquête d'établir un diagnostic actualisé du niveau de vie et de revenus en identifiant les causes de cette situation dans les territoires ultramarins, tout en proposant des préconisations et des solutions pour y remédier. En outre, plusieurs réformes fiscales ont diminué plus directeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Le travail d'investigation qui nous attend dans les prochains mois sera passionnant mais ardu. Sa pertinence et son sérieux contribueront à libérer ces milliers de consommateurs qui, dans tous les territoires d'outre-mer, ne sont ni plus ni moins que les otages de groupes oligopolistiques qui pressurent leur pouvoir d'achat et plongent l'ensemble des outre-mer dans la grande précarité. C'est la raison pour laquelle le groupe Socialistes et apparentés, au grand complet et avec motivation, votera cette proposition de résolution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

...ui n'arrive plus à s'en sortir dès le 5 du mois, parfois même dès que la paye arrive sur le compte en banque ? Qui ici ne connaît pas un collègue ou un proche obligé de s'endetter, parfois à de multiples reprises, pour payer un mois de loyer en retard ou une facture d'électricité qui s'est envolée ? Ce sont vos choix, chers collègues de la majorité présidentielle, qui ont amené cette explosion de précarité financière et sociale dans notre pays. Et ce sont encore vos choix qui aggravent cette situation dans les territoires ultramarins. Alors que l'on constate un taux de chômage très élevé à La Réunion, des difficultés d'accès à l'eau et à l'hôpital à la Guadeloupe, une crise de la démographie à Mayotte, des catastrophes écologiques comme les sargasses à la Martinique, ou encore de fortes convoitise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Baptiste :

...oins essentiels – se nourrir, se vêtir ou encore se loger – relève quant à lui du parcours du combattant. Je vous ferai l'économie d'un commentaire sur les factures d'eau, d'électricité, de carburant ou sur les prix des billets d'avion, qui ne cessent d'augmenter. Malheureusement, derrière leurs allures de carte postale, les territoires dits d'outre-mer cachent une tout autre réalité : pauvreté, précarité, chômage endémique, retards structurels, abus de position dominante, situations oligopolistiques, et j'en passe. Honnêtement, est-il vraiment utile de rappeler, pour la énième fois, à quel point les populations dites d'outre-mer souffrent ? Elles souffrent d'un manque de considération, de mépris, de traitements injustes et inéquitables, dans cette République française censée faire de nos concitoy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

 « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? » Par ces mots, Victor Hugo, dans le poème Melancholia, dénonçait le travail des enfants. Autre époque, autre combat : aujourd'hui je suis devant vous pour dénoncer la précarité alimentaire de nos étudiants. Le 1er février dernier, devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation, je défendais ma proposition de loi visant à assurer un repas à 1 euro à tous – je dis bien tous – les étudiants. Dans sa rédaction d'origine, cette proposition de loi permettait à tous les étudiants, de manière universelle, de se nourrir pour 1 euro, dans l'ensemble des sites de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...020. Le bénéfice de cette mesure a été étendu à l'ensemble des étudiants entre janvier et juin 2021, mais le Gouvernement a ensuite de nouveau restreint le dispositif en réservant ce tarif aux seuls étudiants boursiers ou identifiés comme précaires par les services sociaux des Crous. Cette limitation me semble injustifiée car les files devant les banques alimentaires ne désemplissent pas, car la précarité étudiante ne s'est pas arrêtée, car notre système d'aides sociales ne permet pas aux étudiants de se concentrer sur leurs études en vivant dignement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

à proposer une mesure universelle, à inscrire dans la loi un tarif qui ne pourra être revu, à obtenir une première avancée en matière de lutte contre la précarité des étudiants. Par-dessus tout, en généralisant le repas à 1 euro, nous montrerions à nos étudiants que nous les soutenons. Dans l'immédiat, la version du texte que je vous propose de rétablir a le mérite de constituer une mesure palliative d'urgence. Elle a déjà été appliquée dans le passé et apporterait une première réponse à la précarité alimentaire. Cette proposition de loi constitue aussi u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

...t désormais sacrifiés car, à l'heure où nous débattons des retraites, ils figurent bien sûr parmi les grands perdants de la réforme – un signal négatif de plus ! Nous savons la jeunesse cernée par les incertitudes, en proie à l'éco-anxiété ; l'héritage que nous leur laisserons ne sera pas le moins lourd à porter, loin de là. Sacrifiés, ils l'ont été également pendant la crise de la covid-19 : la précarité de la population étudiante, déjà fragilisée, s'est alors, de fait, accentuée. L'immolation, devant le Crous de Lyon, d'Anas Kournif, qui avait fait de son acte un « choix politique » visant à dénoncer cette situation, en a été la plus dramatique expression. L'instauration du ticket U à 1 euro, décidée par le Premier ministre de l'époque, avait permis à bon nombre d'étudiants de respirer un peu. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

...tre système scolaire est l'un des plus inégalitaires de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), alors que les différentes réformes du bac et l'instauration de Parcoursup rendent de plus en plus compliqué un accès démocratisé aux études supérieures, les étudiantes et les étudiants qui parviennent à franchir tous ces obstacles plongent, pour nombre d'entre eux, dans la précarité. Face à cette jeunesse que l'on célèbre, que l'on cite souvent en exemple, qui nous oblige par son engagement, sommes-nous vraiment à la hauteur ? En France, 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté. Mais la précarité est bien plus étendue que ne le laisse penser ce simple chiffre. La crise de la covid-19 a agi comme un révélateur des failles d'un système de bourses à bout de souffle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

Ces derniers se tournent alors vers les associations caritatives, et nous avons tous en tête les images insupportables de ces files d'attente formées d'étudiants en quête d'un repas. Nous voterons cette proposition de loi d'urgence, car elle permet de remédier à des situations concrètes de grande précarité. C'est à raison que le groupe Socialistes et apparentés a inscrit cette question à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, et c'est à tort que la majorité et ses alliés ont vidé ce texte de sa substance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

Par ailleurs, la baisse du tarif des tickets de restaurant ne doit pas se traduire par une baisse de la qualité des repas. En réalité, tant que nous ne réglerons pas le problème de la précarité étudiante, tant que l'autonomie financière et matérielle de chacune et de chacun ne sera pas garantie, nous serons contraints de recourir à des palliatifs, forcément imparfaits. Les députés du groupe GDR défendent depuis des années le projet d'un revenu étudiant ; nous avons, sous la précédente législature, fait une proposition en ce sens. Quant à la NUPES, elle a soutenu récemment un projet d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Ce matin, fait rare dans cet hémicycle depuis le mois de juin, le constat est unanime. Nous venons d'approuver à l'unanimité la création d'une commission d'enquête sur le coût de la vie outre-mer : bonne nouvelle ! Et si chacun le dira avec ses propres mots, nous constatons tous la fragilité du monde étudiant, qui souffre d'une grande précarité. Il ne s'agit pas de dire que le Gouvernement n'a rien fait, madame la ministre. Vous en avez parlé dans votre propos et je ne doute pas que les oratrices issues de la majorité qui me succéderont à la tribune auront à cœur de revenir sur le gel des loyers ou encore sur la perspective d'une augmentation des bourses – même s'il y aurait évidemment des choses à dire sur ces éléments eu égard à l'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

…ainsi que des protections périodiques, afin de lutter contre la précarité menstruelle. Pour les plus précaires que sont les boursiers et les étudiants en grande difficulté économique n'ayant pas accès aux bourses, une aide exceptionnelle de solidarité de 100 euros a été versée à la rentrée et le repas en resto U à 1 euro a été maintenu. Selon nous, l'objectif de cette proposition de loi doit être de pérenniser dans la loi les repas du Crous à 1 euro pour les publics q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

…comme nous pouvons le voir dans les distributions spéciales des Restos du cœur, organisées avec les syndicats étudiants à Lyon comme ailleurs. Je le répète, le groupe Renaissance partage l'ambition de cette proposition de loi : celle de lutter contre la précarité alimentaire des étudiants. Cependant, nous estimons qu'il faut davantage aider ceux qui en ont le plus besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...nt. Le repas à 1 euro dans les restaurants des Crous, instauré par le Gouvernement pour les étudiants boursiers, était nécessaire : l'affluence qui a suivi cette mesure en est un témoignage éloquent. Nous devons bien sûr pérenniser celle-ci en l'inscrivant dans le marbre de la loi, afin de faire échec à toute politique de casse sociale. Cela étant, cette disposition n'est pas suffisante, car la précarité étudiante ne concerne pas seulement les boursiers. Les étudiants ne touchent ni indemnités chômage ni RSA et, compte tenu de leurs cours, ne peuvent évidemment occuper un travail procurant un salaire suffisant. Cela coûte beaucoup trop cher d'étudier en France. Nous estimons donc que la politique actuelle du repas à 1 euro pour les élèves non boursiers, mais en difficulté financière, doit être ég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...vidente : oui, au nom de la justice sociale. À la question « Peut-on inscrire des tarifs dans la loi ? » la réponse est également : oui. Nous proposons donc qu'un repas distribué par un Crous ne puisse excéder 2 euros pour tous les autres étudiants, contre 3,30 euros aujourd'hui. Les étudiants non-boursiers peuvent en effet être en difficulté sans se trouver forcément dans une situation de grande précarité. Je pense notamment à ces étudiants rattachés à un foyer fiscal dont les revenus annuels se situent un peu au-dessus du seuil de 33 100 euros. Dans leur cas, ni le statut de boursier ni les difficultés financières graves ne sont reconnus par le Crous. Le Rassemblement national soutient donc cette proposition de loi, telle qu'elle a été présentée en commission, car elle constituerait un progrès s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Comme si les étudiants n'avaient pas déjà 25 heures de cours par semaine, des dizaines d'heures de révisions à la maison. Comme si les 35 heures n'existaient pas déjà pour eux. Comme si la moitié d'entre eux ne travaillaient pas déjà dans des entreprises qui profitent de leur précarité pour les sous-payer et pour les exploiter. Comme s'il n'existait pas cette injustice, celle de cet étudiant qui a travaillé pendant ses études…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Mais, devant la précarité étudiante, vous pleurez. Vous pleurez quand vous voyez ces images d'étudiants à la file alimentaire. Vous pleurez, puis vous essuyez vos larmes au moment où il faut payer, au moment où il faut sortir le portefeuille de l'État pour abolir la précarité étudiante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Et vous répondez : « Vous savez, nous aussi, on est passé par là. Nous aussi, on a connu la précarité pendant nos études. » Très bien. Bravo. Et vous ne voulez pas abolir ce système qui vous a fait vivre les inégalités, la précarité, l'injustice ?