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Interventions sur "précarité"

132 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

…et qui viennent expliquer que la précarité des étudiants fait partie de la compétition pour la réussite des études.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

...alistes et apparentés vous propose de rétablir une mesure que vous avez déjà appliquée auparavant : le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Votre justification pour ne pas le remettre en place est hors-sol. Ce serait, je vous cite, une injustice, car il ne serait pas normal que des étudiants aisés puissent en profiter. Quant à ceux qui ne sont pas boursiers mais qui se trouvent en situation de précarité, ils pourraient se le voir accorder par une assistante sociale. Vous leur disiez : vous êtes pauvres, allez bosser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...ur leurs difficultés actuelles. Et pourtant cette jeunesse, des difficultés, elle en a connu et elle en connaît encore. Nous en avons tous conscience, les années de crise covid ont particulièrement touché les étudiants, qui ont souffert plus que tout autre de l'éloignement et du manque de lien social. Ils ont également subi de plein fouet l'impact économique de la crise avec l'augmentation de la précarité et la disparition de nombreux jobs à temps partiel qui permettaient jusqu'ici à nombre d'entre eux, quand ils étaient en difficulté, de boucler leur fin de mois. Nous gardons tous en tête ces images de jeunes faisant la queue devant des banques alimentaires et je tiens à saluer, au nom du groupe Démocrate, la réponse du gouvernement d'alors, qui a su prendre un ensemble de mesures pour combattre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

La pression psychologique est insupportable pour certains étudiants, car les jeunes ultramarins souffrent d'une double peine : dans l'Hexagone, ils subissent la précarité mais aussi l'éloignement pendant des périodes interminables. Alors que le Gouvernement a eu le bon sens, en 2020, d'instaurer un tarif pour les résidents corses permettant à certains jeunes de rentrer chez eux à prix réduit, rien n'a été fait pour les jeunes ultramarins, alors que les tarifs des billets d'avion ont explosé, avec 30 % de hausse ces derniers mois. Nous devons faire preuve de solid...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

Les étudiants français se trouvent dans une grande précarité. La crise sanitaire a été un point de bascule pour une jeunesse qui a été sacrifiée : tous les secteurs pourvoyeurs de jobs étudiants ont fait l'objet de fermetures administratives, privant durablement un pan entier de la jeunesse de sources complémentaires de revenus. Les étudiants sont actuellement confrontés à une inflation terrible, qui les fragilise encore davantage, au point que 56 % d'ent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Grâce à cette proposition de loi, nous pourrions nous honorer d'inscrire dans le marbre de la loi que les étudiants bénéficient d'une tarification sociale. Ce serait une avancée extraordinaire et la marque de notre attention pour ceux qui sont en grande précarité. Nous pourrions également nous honorer de prendre en compte ceux qui connaissent des difficultés passagères. Le débat est intéressant car il oppose deux notions, celle d'égalité – consistant à offrir les mêmes aides à tous – et celle d'équité – consistant à offrir l'aide la plus juste, selon les besoins de chacun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la journée pour des raisons financières. Cette situation alarmante implique d'assurer l'accès à une restaurat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stress des fins de mois qui touche, hélas, de trop nombreux Français ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Il est important de soutenir les étudiants, trop souvent en situation de précarité, en leur proposant des repas à 1 ou 2 euros. Il est également de notre responsabilité de garantir des repas de qualité à tous les étudiants. Tel est l'objectif de cet amendement. Nous pouvons y parvenir grâce aux produits bio et aux circuits courts, que le Rassemblement national promeut depuis bien longtemps, tout comme le localisme. Nous avons d'ailleurs déposé, au mois de mai dernier, une propo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Nous avons proposé d'instaurer un tarif de 1 euro par repas pour les étudiants en grande précarité et boursiers, et de 3,30 euros pour tous les autres étudiants. Je rappelle que la matière première coûte à elle seule 2 euros ; les collectivités subventionnent les autres dépenses. Vous inscrirez dans la loi le tarif de 1 euro qui sera figé pour les années à venir ; merci pour nos producteurs ! Vous savez très bien qu'année après année, le coût des matières premières augmente. Vous souhaitez ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure :

...é des déplacements et consulté des étudiants, des chercheurs, des associations et des agents du réseau des œuvres universitaires. Je les en remercie : ils m'ont permis de prendre la mesure d'un phénomène que j'ai vu croître ces dernières années dans le cadre du métier d'enseignante que j'exerçais jusqu'aux élections législatives et que je reprendrai par la suite. Ce texte est né du constat de la précarité alimentaire dont souffrent de nombreux étudiants. Selon les données recueillies par l'Observatoire national de la vie étudiante en 2021, 18 % des étudiants ne mangent pas à leur faim : dans une société comme la nôtre, attachée aux valeurs de la solidarité collective et aux mécanismes de protection sociale, près d'un étudiant sur cinq n'est pas en mesure de répondre à ses besoins alimentaires fond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

... Gouvernement, en particulier la ministre Sylvie Retailleau qui est très attentive à ce sujet, nous avons placé la vie étudiante au cœur de notre politique d'enseignement supérieur. Les conditions de vie des étudiants ont un impact direct sur la réussite de leurs études, la construction de leur vie professionnelle, leur avenir et leur quotidien. C'est donc un sujet primordial. La lutte contre la précarité étudiante et pour l'amélioration de leurs conditions de vie guide notre action depuis le début de la législature. Parmi les mesures appliquées à la rentrée 2022, on peut citer la revalorisation de 4 % des bourses sur critères sociaux, l'augmentation de 3,5 % des aides personnalisées au logement (APL), le gel des droits d'inscription à l'université et celui des loyers dans les résidences universit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...un tarif décent. Les repas à 1 euro dans les restaurants des Crous, instaurés par le Gouvernement pour les étudiants boursiers, étaient nécessaires. L'affluence qui a suivi dans ces restaurants en est un témoignage éloquent. Nous devons pérenniser cette mesure en l'inscrivant dans le marbre de la loi, afin de faire échec à toute politique de casse sociale. Pour autant, ce n'est pas suffisant. La précarité étudiante ne se résume pas aux boursiers. Les étudiants ne perçoivent ni allocations chômage ni RSA et, du fait de leurs cours, ils ne peuvent avoir un travail au salaire suffisant. En France, étudier coûte beaucoup trop cher. La politique actuelle des repas à 1 euro pour les élèves non boursiers mais en difficulté financière doit être maintenue et inscrite dans la loi. Manger à sa faim est une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...es jeunes doivent avoir les moyens d'étudier dans de bonnes conditions. Sinon, le risque d'échec s'accroît. Trop d'étudiants connaissent la misère. Certains vivent sous une tente, dans leur voiture, dans des centres d'hébergement d'urgence, ou sont contraints de se prostituer. La période du covid, qui a limité le recours aux jobs étudiants, a mis sur la place publique, de façon plus criante, une précarité en constante progression. Tout le monde a en mémoire les files d'étudiants souhaitant bénéficier d'une aide alimentaire, et cette précarité n'a pas disparu avec le covid. Comme le rappelle l'exposé des motifs, l'augmentation des prix des denrées alimentaires est bien supérieure au taux d'inflation moyen. Elle a atteint 12 % entre 2021 et 2022. S'y ajoute la hausse du coût de l'énergie, de 15 % pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Je vous remercie de nous donner l'occasion de parler de la précarité des jeunes, qui devraient toujours occuper une place à part dans notre assemblée. Les années de la crise du covid ont particulièrement touché notre jeunesse et nos étudiants, qui ont souffert de l'éloignement et du manque de lien social. Ils ont également subi de plein fouet les conséquences économiques de la crise, marquées par l'augmentation de la précarité avec la disparition de jobs étudiants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Le contexte actuel de crise énergétique et d'inflation, en particulier du prix des denrées alimentaires, a un impact sur le niveau de vie des étudiants, qui avaient déjà été fortement touchés lors de la crise sanitaire. Le texte proposé par le groupe socialiste, qui vise à assurer des repas à 1 euro pour tous les étudiants, soulève la question fondamentale de la précarité étudiante. Toutefois, il nous semble réducteur dans la mesure où il n'aborde pas l'ensemble des conditions de vie des étudiants, comme l'accès au logement, à la mobilité et à la santé. De plus, en accordant des repas à 1 euro à tous les étudiants sans aucune condition de ressources, il contrevient au principe de justice sociale cher à notre pays en ne ciblant pas les plus défavorisés et ceux qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

...mi les grands perdants de la réforme des retraites dont nous débattons, ce qui constitue un nouveau signal négatif, alors que la jeunesse est déjà cernée par les incertitudes et l'éco-anxiété. L'héritage que nous lui laisserons ne sera pas le moins lourd à porter, loin de là. Les jeunes ont aussi été sacrifiés pendant la crise du covid. Alors que la population étudiante était déjà fragilisée, sa précarité s'est encore accentuée. L'immolation devant le Crous de Lyon d'Anas Kournif, qui avait fait de cet acte un choix politique, en a été la plus dramatique expression. La réaction de Jean Castex et l'instauration du ticket U à 1 euro avaient permis à bon nombre d'étudiants de respirer. Pourtant, il a fallu, dans une logique comptable, leur enlever ce peu d'air frais et leur imposer sans sourciller un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il existe un certain paradoxe à ce que la jeunesse soit une valeur partout célébrée, tout en étant à ce point maltraitée dans notre société. En France, si un étudiant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, ils sont deux sur trois en situation de précarité, soit bien plus que les seuls bénéficiaires des bourses. Alors que les étudiants sont déjà soumis à l'inquiétude d'une existence à construire dans un monde où tout est concurrence et incertitude, leur quotidien est pris en tenaille entre un coût de la vie étudiante qui continue d'augmenter – de près de 7 % en 2022 – et la baisse de leurs ressources. Durant la présidence d'Emmanuel Macron, ils ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Si la précarité étudiante n'a pas été créée par la crise sanitaire, cette dernière l'a aggravée. Avant cette crise, 20 % des étudiants vivaient sous le seuil de pauvreté et 40 % dépendaient d'au moins une aide financière. Lors du premier confinement, 36 % des étudiants salariés ont perdu leur emploi et les stages sont devenus beaucoup plus rares, alors que la solidarité familiale a été mise à mal par la précarit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

La précarité étudiante est une honte nationale. D'après l'enquête de COP1-Solidarités étudiantes publiée en octobre 2022, 56 % des étudiants admettent ne pas manger à leur faim. Si le repas à 1 euro était nécessaire pendant la crise du covid, ce dispositif ne doit pas conduire à toucher à la qualité des produits proposés. Des étudiants ont alerté le Crous à plusieurs reprises. À Rennes, ils ont dénoncé, phot...