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...rbitraire. Les Français vivent dans un État de droit ! Ceux qui le contesteraient ne pourront que reconnaître la liberté des juges qui, à de multiples reprises, ont annulé des arrêtés pris par des préfets afin d'encadrer ou de limiter la manifestation d'opinions dans notre pays. Voilà donc dans quelle Realrepublik nous vivons, et que d'aucuns pourfendent : une République dans laquelle les policiers, les gendarmes, les pompiers font leur travail ,
...droit où les juges indépendants peuvent sanctionner l'État. Au nom du groupe Horizons et apparentés, je souhaite apporter notre plein et entier soutien aux forces de l'ordre qui œuvrent depuis des semaines dans des conditions difficiles, voire hostiles, et qui, par leur engagement sans faille, garantissent l'expression de chacun. Je tiens à apporter notre plein et entier soutien aux centaines de policiers, de gendarmes et de pompiers blessés, parfois gravement, dans le cadre de leurs missions.
En préambule, je tiens à indiquer, afin d'éviter les gesticulations dont nous avons l'habitude, que mes collègues et moi condamnons bien entendu l'ensemble des violences. Policiers, journalistes, citoyens manifestant : nul ne devrait quitter une manifestation blessé.
...ue et à la liberté d'association a déclaré suivre de « très près les manifestations en cours et [a rappelé] que les manifestations pacifiques sont un droit fondamental ». La Défenseure des droits a indiqué avoir enregistré 115 saisines depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Elle dénonce « des images excessivement choquantes et des propos inadmissibles » de la part de policiers, notamment de membres des Brav-M, les brigades motocyclistes de répression de l'action violente. La répression physique exercée contre les manifestants a également suscité l'inquiétude de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, qui mentionne des gardes à vue abusives décidées « de manière sommaire et arbitraire ». Nous souhaitons vous rappeler solennellement que la première ...
…et qu'un strict équilibre doit être respecté entre les exigences de paix civile et de sécurité publique. Nous appelons donc le Gouvernement à rétablir une doctrine française du maintien de l'ordre. L'escalade de la violence doit cesser ; l'ordre public, constitutif de l'État de droit, doit permettre de conforter les libertés fondamentales, non de les réduire. Alors que les policiers sont épuisés, que nos concitoyens ont peur de manifester, il faut sortir d'une gestion frontale du maintien de l'ordre et adopter une stratégie qui assure le respect de la liberté de manifester et de la liberté d'association. N'est-ce pas le seul moyen de restaurer le lien de confiance entre la population et les forces de l'ordre et de ne pas fragiliser davantage notre édifice démocratique ?
...s, nous assistons, pendant les manifestations ou en marge de celles-ci, à des épisodes de violence contre les biens et les personnes. Notre groupe rappelle que toute manifestation doit être permise, respectée et se dérouler dans un cadre démocratique et non violent. De ce fait, nous ne pouvons que condamner toute atteinte contre les biens et les personnes, en particulier, bien entendu, contre les policiers et les gendarmes, mais aussi contre ceux de nos collègues qui subissent intimidations et parfois menaces. Le groupe La France insoumise a souhaité inscrire à notre ordre du jour un débat sur la répression du mouvement social contre la réforme des retraites. Cette question est maintes fois soulevée. Du reste, on aurait pu discuter de l'évolution de la doctrine du maintien de l'ordre avant même l...
...e les autorités doivent garantir et protéger. Les agents des forces de l'ordre doivent les faciliter et éviter tout usage excessif de la force ». Cette violence m'inquiète et me navre. Le nombre de blessés – parfois de blessés graves – s'accroît, cela quel que soit leur camp ; or aucun manifestant ne devrait finir dans un hôpital après avoir exprimé ses revendications ! Il en va de même pour les policiers et les gendarmes. Une désescalade de la violence s'impose afin d'assainir le climat social. Je ne peux m'empêcher de penser à un récent reportage diffusé le 9 mars, où l'on voyait le cortège de manifestants dans les rues de Ploërmel, au sein de ma circonscription. Quelle était l'attitude des forces de l'ordre ? Étaient-elles armées de boucliers, ont-elles usé de gaz lacrymogènes et de lanceurs ...
Or je ne suis pas loin de penser que cela fonctionne parfois de cette façon. L'exécutif tend à minimiser la répression contre les manifestants et renvoie la balle dans le camp de ces derniers. Je ne suis pas persuadé que ce soit la bonne stratégie car cela provoque une plus grande frustration encore et renforce l'idée de riposte graduée entre policiers et manifestants. Nous devons retrouver notre calme. Je salue encore une fois la responsabilité dont font preuve, en la matière, les organisations syndicales. Le ministre de l'intérieur serait à mon sens bien inspiré de voir ce qui se passe dans d'autres États.
Il y a une politique publique de maintien de l'ordre. Il y a des hommes et des femmes courageux et engagés : policiers, gendarmes, pompiers, qui sont sur le terrain, nuit et jour, pour protéger la liberté de manifester, sécuriser les rassemblements…
Oui, nous devons aux Français une transparence totale quand il y a des dérives commises par des policiers ; mais non, nous ne pouvons pas dénigrer globalement leur action en la qualifiant de répression des manifestations.
...lisations mondialisées, durables et répétées dans le temps, l'utilisation d'armes artisanales variées, l'intensification des violences, tout cela doit nous conduire, comme le soulignait le rapport de Jean-Michel Fauvergue, à trouver un nouvel équilibre pour garantir la protection de la liberté de manifester, la préservation de l'intégrité physique, mais aussi la défense des manifestants comme des policiers victimes de ces violences. Si vous, chers collègues du groupe LFI, souhaitez par ce débat mettre l'accent sur les blessures subies par des manifestants,…
Les chiffres sont parlants : depuis le début de l'année, 321 manifestants ont été blessés dans les journées nationales d'action contre les retraites contre plus de 1 000 membres des forces de l'ordre. À cela s'ajoutent les 406 policiers et gendarmes blessés avant-hier. Et vous laissez encore penser que le problème vient des forces de l'ordre ?
Nous avons aussi été profondément choqués par l'attaque violente, la tentative de meurtre, devrais-je dire, contre le policier grièvement brûlé, il y a deux jours, par un cocktail Molotov.
Alors il y a des violences, oui, mais ce sont des violences d'État. Jeter le discrédit sur les policiers accomplissant leur mission de maintien de l'ordre, c'est odieux. Par contre, porter un regard critique et même sévère sur la chaîne de commandement et sur la gestion des manifestations au plus haut niveau est indispensable. Disons-le clairement : l'État, en France, n'est plus un État fort – l'exécutif n'est pas fort, il est dur, ce qui n'est pas la même chose. L'État est faible avec les gros, a...
...voquait le franchissement d'un nouveau palier dans la violence, sans un mot sur les violences commises à l'encontre des manifestants, sur les violences policières en général ou sur la stratégie du chaos commanditée au plus haut niveau de l'État. Le silence est politique. Ce silence vaut caution. Par votre instrumentalisation de la police, par les ordres que vous donnez, vous mettez en danger les policiers et les manifestants. Vous êtes responsables du chaos.
...ens voulant signifier à Emmanuel Macron que la page de son inutile et injuste réforme des retraites n'était pas tournée ; des agriculteurs venus affirmer que la question de l'eau valait mieux qu'une diversion présidentielle. Lorsque je suis arrivé sur place, après avoir passé un à un les barrages qui bunkérisaient cette paisible commune de 1 000 habitants, j'ai pu constater que les très nombreux policiers et gendarmes avaient repoussé les manifestants sur un parking et annoncé qu'ils feraient usage de lacrymogènes pour disperser l'attroupement – qui ne pouvait pourtant l'être puisque les manifestants s'étaient retrouvés pris dans une nasse. À la suite de mon intervention, ils y ont finalement renoncé. Les nasses étant illégales, ainsi que l'a confirmé le Conseil d'État en 2020, j'aimerais savoir...
Assez de violence, de policiers blessés, de journalistes molestés et de manifestants mutilés ! Nous voyons bien que ce que vous voulez réprimer, ce n'est pas seulement le mouvement social. Vous réprimez le Parlement par le 49.3 et les grévistes par des réquisitions illégales.
...éclairer. Je profite de ma question pour revenir sur les termes employés par M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer et qui constituent, selon moi, un abus de langage. Vous n'avez de cesse de dire que la police détient le monopole de la violence légitime pour justifier des comportements qui sont manifestement inappropriés et même condamnables. Vous avez d'ailleurs vous-même souligné qu'un policier au comportement violent et inapproprié pouvait être traduit devant la justice. Finissons-en une bonne fois pour toutes avec ces idées reçues. Cessons de dévoyer les propos de Max Weber : l'État est cette « communauté humaine » qui, à l'intérieur d'« un territoire déterminé », revendique pour elle-même et parvient à imposer « le monopole de la violence physique légitime ». Or, sans consentement n...
Je sais combien est difficile l'action quotidienne des policiers et des gendarmes. Ils exercent leur profession dans des conditions complexes et prennent de grands risques, mais les actes dont je viens de parler ne contribuent pas à maintenir un lien de confiance avec la population. Le maintien de l'ordre doit servir à protéger la liberté de manifestation et d'expression tout autant que la liberté d'information. Vous en conviendrez : il s'agit de libertés fo...