254 interventions trouvées.
Oui, Mme Vaissié, que nous avons vue dans un débat récent sur La Chaîne parlementaire (LCP) avec M. Esquenet-Goxes. Elle m'a d'ailleurs demandé, hors antenne, quand j'allais rejoindre un parti démocratique.
...t après avoir entendu M. Gattolin – que la Chine ne cherche pas à influencer notre démocratie. Elle a réussi à exclure la question du Tibet du débat démocratique. Autrefois, les déplacements du dalaï-lama, par exemple aux États-Unis, étaient un sujet politique. Il existait une politique d'influence en faveur des droits du Tibet et de son peuple. Cela a disparu. Madame la rapporteure, vous faites partie des personnalités qui défendent Hong-Kong, mais ce territoire ne fait plus la une des journaux, pas plus que ne le font les Ouïghours. On ne parle absolument plus de Macao. Je ne suis pas d'accord pour dire que la Chine n'exerce pas une politique d'influence.
Il a dit qu'il ne s'en souvenait pas. Cela étant, une partie des éléments contenus dans les Macron Leaks sont, d'après ce que j'ai lu, exacts. En tout état de cause, j'applique les mêmes méthodes à chacun. Lorsque les oligarques russes assènent leur propagande, on dit qu'il ne faut jamais les écouter, mais lorsqu'ils parlent de Marine Le Pen et des membres du Rassemblement national, tout ce qu'ils affirment est vrai et doit être pris au premier de...
Je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas mais qu'il fallait le quantifier. Je conteste la méthodologie employée. Les Français jugeront. J'en viens, pour finir, à l'internationale religieuse conservatrice. Vous ne tenez compte à aucun moment des auditions sous serment de tous ceux qui sont prétendument liés à cela. Accuser le Rassemblement national d'être un parti bigot, alors que nous sommes voués aux gémonies par des structures comme Civitas, n'a pas de sens, pas plus que de considérer que le Rassemblement national a le moindre lien avec un parti qui veut unir, selon M. Schaffhauser, les orthodoxes et les catholiques contre les protestants. Ne faisons pas croire que le RN va entrer dans cette internationale, alors que cela a été catégoriquement contesté ...
...mps pour réaliser une expertise juridique et maîtriser les tenants et aboutissants légaux de telle ou telle d'entre elles ; aussi je les envisage plutôt comme autant de pistes. Comme j'aime les chiffres ronds, je me propose aujourd'hui d'en ajouter une aux neuf autres. Peut-être serait-il utile, certainement par voie réglementaire, de réfléchir à un élargissement des modalités de financement des partis politiques et des candidats à travers une « banque de la démocratie », même s'il n'est pas question de créer un nouveau « machin ». Le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques et le Médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques conviennent qu'il y a là une petite lacune et que quelques progrès pourraient être réalisés afin de mieux ...
...ue qui a précédé la création, à l'initiative du groupe Rassemblement national, de cette commission d'enquête. Nous espérons que cette audition permettra de clarifier certaines questions relatives aux prêts étrangers souscrits par votre formation politique ou par vous-même, ainsi qu'aux relations entre le Front national, puis le Rassemblement national, et le régime russe. Compte tenu du caractère particulier de cette audition et afin de ne pas la faire dévier de son objet, le bureau de la commission d'enquête a décidé, à l'unanimité, que seuls les membres de la commission pourront intervenir au cours de la réunion. Une exception sera faite, le cas échéant, pour les membres des groupes GDR et LIOT, qui n'ont pas nommé de représentant lors de la création de la commission d'enquête, à raison d'un ...
...ggravation de la situation financière du mouvement pour une raison simple : les banques refusent de nous prêter. Nous n'avons jamais réussi, depuis des années, à obtenir le moindre prêt de la moindre banque française, ni même de la moindre banque européenne. Or, si l'on emprunte à une banque pour une élection, les intérêts sont intégralement pris en charge par l'État ; si l'on emprunte auprès de particuliers, les intérêts ne le sont pas. Cela entraîne des conséquences financières très lourdes pour un mouvement tel que le nôtre. Par exemple, pour une élection présidentielle, environ 1 million d'euros reste à la charge du mouvement. Nous avons donc cherché à obtenir un prêt bancaire pour faire face à cette situation financière difficile, ainsi qu'à la crise de croissance du mouvement à cette ép...
Je me suis exprimée mille fois à ce sujet, dès l'annexion de la Crimée par la Russie. Vous imaginez bien que, dans la position de responsable d'un très grand parti politique devenu le premier de France et de candidate à la présidentielle qui est la mienne, j'ai été amenée, à de multiples reprises, à exprimer ma position sur le rattachement de la Crimée. J'ai toujours dit la même chose : la Crimée a été russe pendant deux siècles ; elle a été ukrainienne soixante ans, donnée par un dictateur sur un coup de tête, par caprice somme toute ; défenseur absolu du...
...Schaffhauser explique cet état de fait par un complot américain à votre endroit, ce que l'on peut trouver risible. Ne pensez-vous pas que les refus que vous avez essuyés auprès des banques occidentales sont dus à un défaut de visibilité sur votre patrimoine et sur celui de votre père, Jean-Marie Le Pen, qui faisait l'objet d'une enquête du parquet national financier (PNF), et au déficit de votre parti, dû à de lourdes dettes ? Comment expliquez-vous le fait que seule une banque russe ait accepté de vous financer, toutes les autres s'y refusant sans doute pour les raisons que je viens d'indiquer ?
...de l'Union européenne et la Russie appartenant au Conseil de l'Europe, il était plus cohérent d'accepter la proposition de cet établissement. Je ne vois pas ce qui peut m'être reproché, d'autant que notre position à l'égard de la Russie n'a en rien changé avant et après la signature du prêt. Rien ne permettait d'accuser de bonne foi une candidate à l'élection présidentielle, dirigeante du premier parti de France, de subir quelque influence que ce soit à raison de ce prêt. En outre, la seule obligation pesant sur l'emprunteur, tant à l'égard de la banque que de la CNCCFP, est le remboursement du prêt. À défaut de remboursement, en effet, le prêt est considéré comme un don, ce qui constitue une violation des règles de financement des partis politiques français. Aucune autre obligation ne pèse sur...
Comment expliquez-vous que, juste après l'obtention du prêt, en 2014, Jean-Luc Schaffhauser et Nicolas Lesage se soient rendus dans le Donbass pour soutenir les séparatistes pro-russes ? Aymeric Chauprade aurait affirmé à Mediapart que ce voyage était « une contrepartie au prêt, car aller dans le Donbass marquait un soutien fort à la Russie ». Avez-vous connaissance de ce voyage et de ces propos ?
Je prends avec des pincettes les déclarations tenues par Aymeric Chauprade à cette époque, puisque notre rupture politique avait été assez violente. Il a multiplié les déclarations désagréables, avant de revenir sur une partie d'entre elles. M. Schaffhauser était député européen et, à ce titre, était tout à fait libre de ses mouvements : telle est, en tout cas, ma philosophie. En outre, je n'avais aucune autorité sur lui. Il ne m'a pas dit qu'il allait dans le Donbass et ne m'a demandé aucune autorisation. En tout état de cause, je n'avais pas à la lui donner.
Ne pensez-vous pas que le déplacement de MM. Schaffhauser et Lesage, qui étaient liés au FN et au RN, constituait un gage donné à la Russie en contrepartie de quelque chose ?
... banque – à moitié tchèque, d'ailleurs – et non pas avec Vladimir Poutine. Dans le cas contraire, cela signifierait que vous avez tous signé des prêts avec Macron. Cette signature ne m'engageait à rien d'autre qu'à rembourser ma dette. Si cela n'avait pas été le cas, je n'aurais pas signé. Jamais une personne étrangère ne m'a proposé de m'accorder un avantage ou de m'inviter quelque part en contrepartie d'une prise de position. Je n'ai jamais été victime ne serait-ce que d'une tentative d'ingérence – peut-être parce que l'on connaît mon caractère.
Vous avez mis en cause les positions que j'avais prises lorsque j'étais députée européenne. J'ai siégé au Parlement européen au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE), dont la position vis-à-vis du régime de Vladimir Poutine et de ses très nombreuses exactions est connue. Les votes de la quasi-totalité de ses membres – parmi lesquels les miens – attestent que nous n'avons fait preuve d'aucune complaisance, connivence ou allégeance sur les régimes de sanctions depuis 2014 ni sur aucun autre sujet. Votre famille politique se caractérise...
...> » Je n'aurai pas la cruauté de lire l'ensemble de telles déclarations mais si vous considérez que s'opposer aux sanctions après l'annexion de la Crimée relevait d'un tropisme pro-russe, alors celui des LR était bien plus marqué que celui du Front national à l'époque. Non, madame, je n'ai pas de tropisme pro-russe. Ma seule obsession en géopolitique, c'est l'intérêt de la France, qui a un rôle particulier à jouer dans l'histoire et dans le monde. Elle doit pour cela entretenir des relations équilibrées avec l'ensemble des grandes nations, tant que nous ne sommes pas dans la situation de l'agression russe de l'Ukraine, que j'ai immédiatement et à de multiples reprises condamnée. Vous avez rappelé que j'ai exprimé mon admiration pour Vladimir Poutine. Si je n'ai pas de fascination pour lui, j...
...issiles à Cuba et n'a jamais eu la volonté de changer d'alliance. C'est là toute la différence avec les propositions d'alliances géopolitiques figurant dans votre projet présidentiel. J'en viens aux relations de certains membres du Rassemblement national avec des personnalités russes. Vous avez rencontré au moins une fois Konstantin Malofeïev, qui entretient des relations suivies avec différents partis politiques européens d'extrême droite ou de la droite identitaire. Selon nos informations, M. Philippe Olivier, membre des instances dirigeantes de votre parti, a évoqué avec lui un projet de rassemblement des familles de la droite identitaire européenne. Ce dernier vous a-t-il parlé de ce projet ? Ce genre de sujets remonte-t-il jusqu'à vous ?
Vous avez préféré endetter votre parti auprès d'une puissance étrangère plutôt que de mieux gérer votre budget, ce qui vous aurait permis d'emprunter en France. Dans le même temps, vous avez soutenu l'annexion de la Crimée par la Russie. Mais, selon vous, il n'y a aucun rapport entre ces deux informations et vous n'êtes pas redevable à la Russie. Les chercheurs spécialistes des ingérences étrangères que nous avons auditionnés nous on...
Le président de votre parti, Jordan Bardella, a annoncé vouloir faire condamner tous ceux qui insinuent que le Rassemblement national a un lien avec la Russie. Or vous venez de nous expliquer par le menu les liens financiers du Rassemblement national avec la Russie, ces mêmes liens que l'ancien Premier ministre François Fillon a qualifiés, devant cette commission, d'ingérence étrangère. Puisque vous souhaitez des arguments...