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Interventions sur "parc"

93 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Il vise à honorer un engagement que nous avions pris, consistant à exclure la partie maritime des parcs nationaux des zones ciblées en priorité pour l'implantation de projets éoliens. Nous avions intégré cette mesure en commission, à l'article 3, avant de la supprimer lors de l'examen en séance afin de bien distinguer la planification terrestre de la planification marine. Je vous demanderai donc d'adopter ce sous-amendement, qui permet de revenir à la mesure sur laquelle nous nous étions initialem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

Cet amendement vient à la suite de toute une série d'amendements relative aux parcs naturels marins. Mais il y a une erreur d'appréciation sur ce qu'est un parc national ou un parc naturel marin : on n'a jamais décrété que de tels parcs devaient être des sanctuaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

Un parc national, on n'y met pas la nature sous cloche ; un parc marin, on n'y met pas la mer sous cloche. Dans ma circonscription se trouve le premier parc naturel marin, créé il y a plus de vingt ans : le parc naturel marin d'Iroise. Et nous nous sommes battus, justement, pour y concilier l'économie et la protection de l'environnement, mais nulle part nous n'avons dit qu'il n'y aurait plus d'activités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

Arrêtons de penser qu'un parc naturel marin doit être un sanctuaire sous cloche. Ce n'est pas le cas, au contraire, et nous nous sommes assez battus il y a vingt ans pour affirmer que, dans un parc, on doit pouvoir maintenir des activités humaines et économiques – à condition qu'elles soient conciliables avec la protection de l'environnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Thierry :

Rappelons qu'il n'y a que huit parcs naturels marins. Permettre d'y installer des éoliennes en mer, c'est partir du principe qu'aucun espace n'est vraiment voué à la protection de la biodiversité marine. Si nous ne retenons pas les parcs naturels marins, nous ne retenons rien du tout. Or cette position est pour le moins problématique. Dans Le Monde du jour, il y a encore un article dans lequel des scientifiques expliquent qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Je soutiens l'amendement de M. Thierry. Nous n'aurions pas eu cette discussion si nous avions adopté mon amendement sur les 12 milles nautiques, zone dans laquelle sont situés tous les parcs naturels marins, madame la ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Comment cela ? Le parc naturel marin d'Iroise, le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale et les autres, tous sont dans la bande des 12 milles nautiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Bien sûr que si ! Je crois connaître ces coins de navigation… Nous devons nous bagarrer pour préserver au moins ces parcs naturels. C'est quand même des éoliennes qu'il s'agit d'installer là, cher collègue Le Gac. Moi, je suis pour les éoliennes et la création de vraies zones dédiées à l'énergie, mais pas forcément dans le passage du Fromveur ou dans la mer d'Iroise ! Depuis vingt ans, nous ne sommes pas parvenus à construire une éolienne terrestre pour rendre l'île d'Ouessant indépendante en énergie, alors imagine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Attendez, monsieur Maillard, les éoliennes ont des mâts de 300 mètres de haut et des pales gigantesques en fibres de carbone non recyclables et balsa amazonien. Le compte n'y est pas en termes de protection de la biodiversité. Ce que propose l'amendement n° 56 me semblait être plutôt une bonne idée, mais nous sommes maintenant en train de pinailler et de faire une distinction entre les parcs nationaux ayant une partie maritime et les parcs naturels marins. Pourquoi les parcs naturels marins et les parcs nationaux ayant une partie maritime ne seraient-ils pas logés à la même enseigne ? Soyons sérieux ! Je comprends que vous vouliez développer l'éolien en mer de façon anarchique et faire n'importe quoi en la matière, parce que telle est bien la réalité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

...protéger le tourisme. Non seulement, en matière de souveraineté énergétique, les éoliennes sont une solution contre-intuitive, comme le rappelle systématiquement mon collègue Jean-Philippe Tanguy, mais, si nous voulons mettre fin à ce cauchemar éolien, c'est aussi pour défendre nos paysages, le tourisme et la biodiversité. Arrêtez cela et relancez le nucléaire. Je vous en supplie, protégeons nos parcs naturels et arrêtons le développement de mâts éoliens de 300 mètres de haut, qui détruisent la quiétude et la qualité de nos paysages et réduisent la biodiversité. L'éolien est un cauchemar.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Il vise à inscrire dans la loi que les collectivités territoriales littorales situées à moins de 100 kilomètres des zones d'implantation des parcs éoliens, soit une demi-journée de bateau, peuvent émettre un avis sur le choix de la localisation. Cette zone comprend toutes les communes d'où peuvent partir les pêcheurs qui sont plus particulièrement affectés par le zonage défini dans le DSF.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Dans la baie de Saint-Brieuc, deux communes, Pléneuf-Val-André et Erquy, sont particulièrement concernées par le projet de parc éolien. Or elles ne figurent pas dans l'arrêté préfectoral fixant la composition du comité de gestion et de suivi. Il est vrai qu'il existe une autre instance plus globale, qui est une grand-messe où rien ne se décide et qui s'est réunie deux fois. J'y suis d'ailleurs invité, je m'y rends et peux donc témoigner. Mais c'est le comité de gestion et de suivi de la zone qui m'intéresse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ur des débats et des éoliennes, bien entendu. Je souhaite, pour ma part, évoquer la philosophie des débats. En fait, je suis assez surpris par une forme de répétition dans les formules. Quand un orateur parle de protéger le littoral, Mme la ministre répond très souvent : « nous le prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ». Quand il est question de parc marin, la ministre répond : « nous le prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ». Quand il est question de la biodiversité, la ministre répond : « nous la prendrons en compte », et le rapporteur pour avis : « nous ferons cela avec intelligence ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

…ce qui représente cinquante parcs éoliens. La semaine dernière, nous évoquions le fait que l'éolien terrestre représentera 1 % de notre surface : en mer, 2 à 3 % de nos littoraux seront consacrés à cette énergie. Pour l'heure, il existe trois projets de parcs éoliens en France. Le premier, situé à Saint-Nazaire, fonctionnera à la fin de l'année et fournira 20 % de l'électricité consommée par la Loire-Atlantique. Quant aux deux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Ce que je souhaite, c'est que nous défendions un amendement pour aller dans le sens que vous avez défini, madame la ministre, s'agissant des prochains parcs de la baie de Seine ou de l'île d'Oléron, en les plaçant à une distance suffisante des côtes. De cette manière, à l'instar de nos voisins allemands ou néerlandais, nous pourrons planifier avec précision les zones d'implantation – planification que nous aurons à faire en vingt-quatre mois. Je crois beaucoup à l'éolien en mer, où il y a 30 % de vent supplémentaire qu'à terre et où il est possible...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Le groupe Renaissance croit également beaucoup en cet article 12 pour accélérer l'implantation de parcs éoliens en mer. En effet, faut-il le rappeler, nous avons la façade maritime la plus importante de la planète.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Or, à ce jour, nous ne sommes pas au rendez-vous pour exploiter le très fort potentiel dont nous disposons, notamment en Bretagne – Jimmy Pahun l'a rappelé –, où le projet d'un parc éolien a été lancé depuis dix ans en baie de Saint-Brieuc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Nous comptons donc sur la représentation nationale pour adopter l'article 12. C'est un moment important pour les énergies renouvelables en France et pour les régions maritimes. Nous soutiendrons l'ensemble des amendements qui viseront à accélérer l'implantation de parcs éoliens sur notre littoral.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

À Dieppe ou au Tréport, lorsque je suis avec les pêcheurs, souvent, j'aime citer ce vers de Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » C'est une façon de dire que la défense de la pêche artisanale, parce qu'elle fait vivre nos ports et nos criées et parce qu'elle est constitutive de l'identité touristique de ces territoires et de leur économie réelle, vaut la peine qu'on s'y attarde. La contribution du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) au rapport qui nous est soumis ne doit pas être caricaturée. Pragmatique, elle demande un retour d'expérience sur les projets ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

…des navires qui pêchaient dans les eaux anglaises sont amenés à pêcher dans les bandes côtières françaises. Il importe, comme l'a souligné Jimmy Pahun, de protéger les bandes côtières et donc, à l'exemple de l'ensemble des pays européens, d'éloigner les parcs éoliens pour sacraliser et préserver la bande côtière, car c'est là que se trouve la réalité de la pêche française. À la fin de la dernière législature, j'ai commis, avec ma collègue Annaïg Le Meur, un rapport sur la pêche. La France compte plus de 3 120 bateaux de pêche de moins de douze mètres. Pour ces artisans, prendre le large pose des questions de sécurité et de rentabilité ou de possibil...