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Interventions sur "palliatifs"

598 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin, rapporteur de la commission spéciale :

Je voudrais éviter les confusions : les soins palliatifs sont ouverts aux personnes en situation de handicap comme aux personnes atteintes de la maladie de Charcot, la sclérose latérale amyotrophique. J'ai entendu Mme la ministre annoncer la réouverture de l'unité de soins palliatifs de Houdan, où a été tourné un film récemment diffusé à l'Assemblée nationale et évoqué dans la presse. Une des personnes qui témoigne dans ce documentaire est une femme at...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Je soutiens également l'amendement présenté par M. Bentz. Comme vous le savez, une grande partie des soignants ont besoin de cette reconnaissance. Ainsi, à Châteauneuf-sur-Charente, la grande majorité des soignants de l'unité de soins palliatifs ont beaucoup de mal à accepter d'aller dans le sens de votre projet de loi. Mentionner leur dignité, car il s'agit bien de dignité, serait un moyen de reconnaître le travail extraordinaire qu'ils accomplissent. On les a applaudis pendant des mois, puis, tout à coup, ils n'existent plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Vous ne m'en voudrez pas de profiter de cette intervention pour revenir sur les conditions de la prise en charge des soins palliatifs, dont nous parlerons très peu. Madame la ministre, en donnant l'avis du Gouvernement sur l'amendement n° 2113 de Sandrine Rousseau, vous avez dit qu'il n'y avait pas de secteur 2 en soins palliatifs. Précisons les choses : si les patients souffrant d'une affection de longue durée (ALD) sont pris en charge à 100 %, certaines dépenses liées à la mise en œuvre des soins palliatifs à domicile ne son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Revenant sur le débat sur la dignité, je tiens à vous interroger, vous, madame la ministre, mais aussi nous collectivement, sur la façon dont le projet de loi est reçu par les médecins en soins palliatifs. Il est vécu par ceux que j'ai pu entendre comme une réelle souffrance et un manque de reconnaissance, car ce texte percute le sens de leur métier et de leur engagement. Ils se demandent si leur métier aura encore du sens à l'avenir. Les médecins qui exercent en soins palliatifs font preuve d'une motivation extraordinaire, car nous savons que ce n'est pas une spécialité mise en avant au sein de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

J'irai dans le même sens que notre collègue Émilie Bonnivard : nous faisons face à un vrai problème. Avec l'évolution liée à ces soins d'accompagnement, qui englobent les soins palliatifs, il y a l'idée que nous nous apprêtons à aller plus loin que les pratiques en vigueur jusqu'ici. Quand je dis « aller plus loin », je ne fais que reprendre les propos que tenait encore récemment Jean Leonetti : il y a bien une rupture anthropologique. Une question de fond se pose : à partir de là, comment faire pour que les soignants puissent exercer pleinement leur droit de faire jouer la claus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

C'est faire en sorte que nos services soient beaucoup plus nombreux. Madame la ministre, des échos de vos annonces relatives au nouveau déploiement des soins palliatifs dans les départements me sont parvenus : « Enfin ! On attendait cela depuis tellement longtemps ! Nous n'étions donc pas dignes – ce sont les mots employés – de bénéficier de soins palliatifs fixes en Eure-et-Loir ? » Voilà une lacune que nous allons combler. Croyez bien que c'est un message très fort que nous avons envoyé. Dans l'exposé sommaire de l'amendement figure le terme de dignité. Je re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Les droits des malades ne sont pas à mettre en regard de la dignité des soignants : ce sont deux sujets différents. La dignité des soignants, particulièrement dans l'hôpital public, est largement touchée par les conditions dégradées d'exercice et le manque de soignants et de personnel en général. Nos amendements tendent à ouvrir le droit aux soins palliatifs à l'ensemble des personnes, de telle sorte qu'ils ne leur coûtent rien et que, quelles que soient leurs situations, ils et elles y aient accès. C'est dans leur capacité à accueillir n'importe quelle personne qui en a besoin, partout sur le territoire, à quelque endroit qu'il ou elle vive et dans quelque situation financière que ce soit, que réside la dignité des soignants, et nulle part ailleurs....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

L'amendement, pourquoi pas ? Sur le fond – je m'en aperçois aujourd'hui –, le texte pose un problème, car on annonce certaines maladies, par exemple des cancers, dont on sait qu'elles seront soignées. Cela veut donc dire que, dès l'annonce de maladies de ce type, on proposera des soins palliatifs ? Cela présente une difficulté, non ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Mon amendement propose de compléter l'alinéa 7. En effet, la définition des soins palliatifs donnée par la Sfap – Société française d'accompagnement et de soins palliatifs – nous éclaire au sujet de la constance des soins à laquelle les services relevant de cette discipline sont tenus de se livrer. Elle nous indique que « les soins palliatifs […] considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui les dispensent » se refusent « à provoquer intention...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...à d'autres considérations semblables, les faits auxquels il se réfère sont peut-être un peu plus compliqués que cela ! Il ne faudrait pas que ses affirmations participent d'une forme d'euphémisation, que l'on retrouve ailleurs dans le texte. Cet amendement tend à clarifier la rédaction de l'article 1er . Il a été indiqué en commission que l'expression « soins d'accompagnement » désigne les soins palliatifs, mais aussi les soins de support et de confort. Notre amendement, s'efforçant de suivre cette indication, propose de distinguer, parmi les soins d'accompagnement, d'un côté, les soins palliatifs, de l'autre, les soins de support et de confort. Évidemment, si cette rédaction tente de clarifier le texte pour le rendre opérationnel et plus lisible, elle n'évacue aucunement les critiques que j'ai émi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, j'ai l'impression que vous n'avez pas écouté nos collègues. J'ai déposé, comme Marc Le Fur, un amendement proche de ces amendements identiques, qui tomberait si ces derniers étaient adoptés. Les patients en soins palliatifs, éventuellement éligibles aux soins d'accompagnement tels que vous tentez de les définir, sont susceptibles d'avoir des besoins spirituels. D'ailleurs, ainsi qu'on l'a déjà dit, en 2002, l'OMS a intégré cette dimension spirituelle dans sa définition des soins palliatifs. Et cette approche holistique, qui est recommandée, se veut plus respectueuse de chaque personne. Des études ont montré que des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Les amendements du Rassemblement National sont assez curieux. Imaginer que les patients ou les soignants pourraient vouloir faire cela au café du commerce me paraît totalement hallucinant. Mais je m'étonne aussi de l'amendement CS881, qui entend empêcher que l'acte puisse se faire dans des unités de soins palliatifs, des maisons d'accompagnement et des maisons de retraite médicalisées. Dites clairement que vous voulez que cela ne puisse se faire qu'au domicile des patients ! Ou dites plutôt que vous êtes contre l'aide à mourir, alors que près de 90 % de la population est pour ! Vous avez le droit de le penser mais, au lieu de le dire clairement, vous déposez des amendements complètement ridicules.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Cet amendement pose une question importante, celle de la délimitation entre les soins palliatifs et l'aide à mourir. Pour notre part, nous contestons l'idée selon laquelle l'aide à mourir serait un prolongement des soins palliatifs. Il y a une différence de nature entre les deux démarches : les soins palliatifs consistent à accompagner la vie jusqu'à la mort, tandis que l'aide à mourir consiste à administrer une substance mortelle avant le terme naturel de la vie. Cette délimitation me paraî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Mme Genevard vient d'expliquer que, dans les services de soins palliatifs, on ne pourra pas faire d'aide à mourir. Cela signifie que lorsqu'une personne demandera une aide à mourir et que le médecin lui dira qu'elle peut éventuellement choisir les soins palliatifs, il faudra qu'il ajoute qu'en soins palliatifs, elle ne bénéficiera pas de l'aide à mourir, même si elle la demande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

À l'inverse, chère collègue, imaginez ce que peut ressentir une équipe médicale qui s'occupe d'un patient en soins palliatifs si, lorsqu'il demande à bénéficier de l'aide à mourir, on le renvoie chez lui ! Imaginez le traumatisme que cela peut représenter. Monsieur Bazin, je ne sais pas comment vous pouvez écrire dans votre exposé sommaire que « les centres pénitentiaires devraient également être exclus des lieux où l'aide à mourir est pratiquée, pour ne pas laisser penser que l'aide à mourir pourrait être une alter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Je comprends tout à fait qu'un patient veuille mourir dans l'Ehpad qui est devenu son domicile. Je m'interroge toutefois sur la faisabilité. Les établissements ne disposent pas toujours d'un médecin coordonnateur, ou celui-ci occupe 0,2 équivalent temps plein, ni d'une infirmière. Est-ce qu'il existera des équipes mobiles de soins palliatifs suffisantes pour effectuer les démarches ? Il n'est pas certain en effet que les équipes en place dans les Ehpad soient en mesure d'assumer ces nouvelles missions. D'un autre côté, il serait peut-être difficile de faire venir des professionnels de santé dans l'établissement à seule fin d'accompagner la fin de vie. Il est sans doute nécessaire d'en discuter encore avec les professionnels des Ehpad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Le bon maillage pour les PUI est à mes yeux départemental. Ne créons pas une nouvelle disparité alors que vingt départements souffrent déjà d'être privés d'unité de soins palliatifs. La proximité est une condition de l'appropriation de l'aide à mourir et du recours aux soins palliatifs que nous souhaitons développer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Par cohérence, l'amendement CS563 vise à ajouter aux cas susceptibles de mettre fin à la procédure l'absence de consultation de soins palliatifs préalable destinée à éclairer le patient. Les travaux d'évaluation du droit actuel et les auditions ont montré que la demande de mourir disparaît souvent quand de tels soins sont proposés. L'amendement CS564 dispose que l'absence d'accord du collège multidisciplinaire prévu à l'article 8 constitue également un motif qui met fin à la procédure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol, rapporteure :

L'article 7 prévoit déjà que le médecin propose une orientation vers les soins palliatifs. Il ne peut, en revanche, forcer le patient à assister à une telle consultation. Avis défavorable, donc à l'amendement CS563. S'agissant de l'amendement CS564, nous avons déjà débattu à plusieurs reprises de la collégialité. Avis défavorable également.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

Le rapport d'information sur les soins palliatifs, présenté par les sénatrices Christine Bonfanti-Dossat, Corinne Imbert et Michelle Meunier en septembre 2021, souligne que disposer de données médicales consolidées grâce à l'enregistrement systématique de la pratique de la sédation profonde et continue permettrait une meilleure connaissance des trajectoires de fin de vie et une plus grande transparence sur les pratiques actuelles en matière de s...