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La montée des conflits et l'apparition de nouvelles tensions géopolitiques nous obligent à réévaluer le rôle de l'arsenal nucléaire dans la préservation de la paix mondiale, d'autant plus lorsque cet outil indispensable à la protection des Français fait l'objet de remises en cause et de contestations, depuis de nombreuses années, par des formations politiques, sous couvert d'idéologie écologiste. Dans ce contexte, la question de la pertinence de la dissuasion nucléaire se pose. La France demeure la seule puissance nucléaire de l'Union européenne, ce qui so...
... Russes à envisager une possibilité de guerre nucléaire à partir de l'Europe, alors qu'ils auraient bien voulu la limiter à l'échange russo-américain, qu'ils contrôlaient parfaitement. Cet élément avait d'ailleurs provoqué une forte irritation chez nos amis américains. Je vous remercie pour vos interventions, même si nous ne sortons pas totalement rassérénés sur l'avenir du monde, l'avenir de la paix et la capacité de la France et de l'Europe à jouer pleinement le rôle efficace que nous espérions leur voir jouer. Nous sommes ici dans une commission qui se veut consciente des enjeux et des responsabilités qui sont les siennes. Cette confrontation avec le réel, qui a sous-tendu l'ensemble de nos échanges, entre une multilatéralité nécessaire et une multipolarité fragmentaire, est vécue au jour...
...dées. D'après le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), il s'agit d'un drame humain et nous observons l'horreur et les stigmates de la barbarie. Le nombre de victimes civiles est important pour chacune des parties. La position du Rassemblement national est constante : la France n'est pas une nation moyenne mais une grande puissance, qui compte encore. Notre pays peut être un artisan de paix et doit permettre à notre diplomatie de créer des liens pour établir cette paix. La politique étrangère française est orientée depuis de nombreuses années en ce sens, afin de rétablir une paix stable et durable dans cette partie du monde. Marine Le Pen a toujours défendu la continuité de la position française et l'a rappelé durant sa dernière campagne présidentielle. Ce qui se joue dans cette zo...
...conséquences pour Israël et pour la Palestine mais aussi dans le monde entier. Le regard porté sur ce conflit conduit à juger l'Occident sur sa capacité à envisager la vie humaine de la même façon, qu'il s'agisse de quelqu'un qui vient du monde arabe ou qui vient d'Ukraine. Avant le 7 octobre 2023, le Hamas et M. Netanyahou étaient deux alliés objectifs qui, l'un comme l'autre, ne veulent pas la paix ou ne cherchent pas la paix. Chacun représente l'épouvantail commode de l'autre et justifie la présence de l'un à la tête gouvernement israélien et celle de l'autre comme acteur dominant à Gaza. Depuis le 7 octobre, chacun a poursuivi un but de guerre. Le Hamas veut faire lever le monde arabe et permettre un déblocage de la situation, quand Netanyahou veut officiellement éradiquer le Hamas. Mais ...
... international, à la nécessité d'un cessez-le-feu et d'une trêve humanitaire plus que pressante, notamment face à la détresse des civils pris au piège de ce conflit dévastateur. En ces temps difficiles, il est impératif que la communauté internationale s'unisse pour appeler à ce cessez-le-feu immédiat, point de départ de discussions plus approfondies sur la manière de construire un avenir dans la paix et la sécurité. Ensuite, les conditions de la couverture médiatique de ce conflit sont très difficiles et je suis heureux que monsieur Malbrunot soit devant nous aujourd'hui pour répondre à ces questions. Entre quatre-vingts et une centaine de journalistes auraient été tués depuis le 7 octobre, même si le décompte précis reste à établir. Ils travaillent dans des conditions sans précédent et cont...
...concernés, qui pourrait à terme créer des instabilités, si cette zone du globe ne parvient pas à être apaisée ? Ensuite, la seule manière aujourd'hui pour Israël de mettre fin à l'influence du Hamas ne consiste-t-elle pas à soit avancer vers une solution à deux États, soit établir une solution à un seul État mais avec une égalité de droits pour les Palestiniens et les Israéliens ? Finalement, la paix n'est-elle pas le seul moyen de faire disparaître le Hamas ? Vous avez fait remarquer que M. Netanyahou n'avait pas de vision pour l'après-guerre. Mais ne pensez-vous pas que ce conflit et cette instabilité lui permettent précisément de rester au pouvoir aujourd'hui ? Si la paix régnait, serait-il encore là ? Quelles sont les répercussions à moyen et long termes pour la France et l'Europe au Pr...
Je soutiens évidemment l'idée d'une solution à deux États mais comment peut-elle être mise en place ? Sera-t-il possible de reloger 750 000 personnes ? Dans l'immédiat, si la paix intervient, comment faire en sorte que la bande de Gaza puisse commencer à être gérée dans des conditions minimales d'acceptabilité de la part d'Israël ? Ensuite, il ne sera pas possible de parvenir à une solution sans Israël. Vous avez rappelé les problèmes institutionnels dont souffre le pays. Au-delà de la question de la proportionnelle qui a conduit les partis les plus extrémistes au pouvoir...
Pour moi qui suis alsacienne, qui connais le poids de l'histoire et de la guerre et qui sais ce que la paix doit à l'Europe, de tels mensonges sont insupportables. L'amitié franco-allemande est le ciment de notre destin européen. Ma réconciliation franco-allemande, c'est celle de De Gaulle et d'Adenauer qui font la paix, celle de Kohl et Mitterrand à Verdun, et celle de Macron et de Merkel qui font endettement commun pour acheter des vaccins aux Européens, pas celle de Marine Le Pen qui dîne avec l'e...
Nous ne cesserons jamais de croire la grande paix humaine de Jaurès possible. Nous ne cesserons jamais d'espérer en une humanité organisée, assez maîtresse d'elle-même pour pouvoir résoudre par la raison, la négociation et le droit les conflits qui l'affligent. Depuis plus d'un siècle, nous la croyons possible, nous l'espérons prochaine. Nous œuvrons sans relâche à ce grand dessein tant de fois contrarié pourtant, tant de fois démenti dans le sa...
De notre côté, c'est l'époque où les socialistes annulaient la livraison des Mistral à la Russie. La communauté internationale pensait sauver la paix. La Russie préparait la guerre. Nous ne serons plus dupes des pauses tactiques sous prétexte de cessez-le-feu. La guerre s'est à nouveau abattue avec force sur l'Ukraine au matin du 24 février 2022. En quelques jours, on a vu 350 000 hommes fondre sur un pays souverain, sur l'Europe, dans un déluge de feu ; des dizaines de milliers de victimes civiles et militaires, des millions de déplacés et a...
Voilà pourquoi nous soutiendrons, pour eux, pour nous, son effort de guerre et l'envoi des armes nécessaires à sa défense, jusqu'à sa victoire. Chacun le sait aujourd'hui, la paix durable entre les nations, la paix définitive en Europe nous échapperaient si devaient survenir la défaite de l'Ukraine et la victoire de Poutine. Or, force est de constater aujourd'hui que l'Ukraine peut perdre la guerre. Son offensive de l'été n'a pas eu le succès escompté et la situation est extrêmement difficile sur plusieurs points de la ligne de front. Les armes sont insuffisantes et les mu...
Il faut investir, produire et livrer. En se prononçant en faveur de cet accord, les députés du groupe Socialistes et apparentés disent à nouveau leur soutien à l'Ukraine, à la démocratie ukrainienne, au respect du droit international et à la paix ; mais ils ne donnent quitus de rien au Gouvernement et ne signent aucun chèque en blanc. Nous voulons que la représentation nationale soit régulièrement informée et associée aux décisions qui concernent l'Ukraine. Nous voulons connaître la réalité de la situation sur le terrain, suivre l'exécution de cet accord, ainsi que les progrès accomplis dans nos capacités de production.
Il faut dire à nos concitoyens que cet accord n'est pas – ne peut pas être –, de quelque manière que ce soit, une entrée en guerre contre la Russie. Il est au contraire, par le soutien qu'il apporte à l'Ukraine et à sa résistance, la meilleure des garanties pour notre sécurité et pour la paix ; il est probablement la plus grande assurance que nous n'aurons jamais à engager nos troupes. Ainsi que le déclarait ce matin le président Zelensky, nos enfants ne mourront pas en Ukraine si nous sommes au rendez-vous. Pour conclure, je veux dire aux Françaises et aux Français, légitimement inquiets de cette situation, que les députés du groupe Socialistes et apparentés partagent leur préoccupa...
L'heure est grave. La stabilité de notre monde est remise en cause. L'Europe affronte un défi inédit. La paix, telle que nous la connaissons, est menacée. Notre modèle de société, d'inspiration démocratique et libérale, est attaqué. Nos certitudes, valables encore il y a deux ans, sont désormais bouleversées. Ce sont là de simples rappels à la réalité, mais il faut sans cesse les répéter, au moment où les interrogations sont nombreuses et où le soutien de l'opinion publique internationale à l'Ukraine sem...
...ons aussi participé à cet effort en votant à plusieurs reprises l'abondement d'un fonds spécial de soutien à l'Ukraine. L'accord signé il y a quasiment un mois est une preuve supplémentaire de cet engagement. Il couvre un large champ de coopérations possibles dans les domaines de la sécurité, de l'industrie militaire et de défense, ainsi que dans le domaine civil. Il ouvre des perspectives à une paix durable et à la reconstruction de l'Ukraine. Il inscrit dans le marbre la promesse de la France de venir en aide à ce pays ami, jusqu'à ce qu'il soit pleinement intégré dans l'Alliance atlantique. La France et l'Union européenne ont fait beaucoup, mais rien de tout cela n'aurait été possible sans le courage et la résistance du peuple ukrainien. Je souhaite à mon tour rendre hommage à ces femmes ...
« À un certain point de menace de la part d'un impérialisme ambitieux, tout recul a pour effet de surexciter l'agresseur, de le pousser à redoubler sa pression, et finalement, facilite et hâte son assaut. Au total, actuellement, les puissances occidentales n'ont pas de meilleur moyen de servir la paix du monde que de rester droites et fermes. »
Certains appellent de leurs vœux une conférence pour la paix. Nul ne sait sur quel sujet elle porterait, alors que ni l'Ukraine ni la Russie ne sont prêtes à discuter. Une chose est sûre cependant, dans ce conflit : il y a un agresseur et un agressé.
On ne peut se satisfaire d'une paix au prix de la disparition de l'État souverain ukrainien et de l'oppression de son peuple.