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...re, puisque la mortalité sur les routes ne diminue malheureusement plus. Cela provoque la frustration des automobilistes qui ont l'impression d'être sanctionnés en permanence. Nous sommes opposés depuis le début au recours aux véhicules radar de sociétés privées, qui flashent nos concitoyens sur les routes, alors que nous estimons que le contrôle de vitesse devrait être l'apanage des forces de l'ordre, la police et la gendarmerie.
...i sur ceux qui le voient. Dès le premier regard, il donne l'image du type de mission assigné au policier. Malheureusement, les différentes lois sur la sécurité ont peu à peu uniformisé la tenue des unités d'intervention de type paramilitaire et celles de police secours. Nous demandons que soit clarifiée de nouveau dans les tenues la distinction générale entre maintien de la paix et maintien de l'ordre, afin d'éviter la confusion des genres actuelle. Je profite des quelques secondes restantes sur le temps qui m'est alloué pour regretter que nous ne disposions plus que d'une minute pour défendre les amendements, alors que ce texte est très important…
Il vise à supprimer les alinéas du rapport annexé relatifs aux drones. Le Conseil constitutionnel lui-même, dans sa décision sur la loi pour une sécurité globale préservant les libertés, a reconnu que leur utilisation devrait être fortement encadrée et que ces appareils présentaient des risques pour les libertés fondamentales de nos concitoyens, lorsqu'ils étaient pilotés par les forces de l'ordre. J'en profite pour défendre l'amendement n° 981 – vous voyez, je nous fais gagner du temps –, qui vise à interdire strictement l'usage des technologies de reconnaissance faciale et biométrique à distance lors de l'utilisation des drones, au même titre que dans les autres formes de vidéosurveillance. À ce sujet, j'aimerais revenir sur les affirmations proférées tout à l'heure par un collègue du ...
Les drones sont notamment utilisés pour les secours à la personne et pour lutter contre les feux de forêt. Il en est question dans le texte. En matière de maintien de l'ordre, ils permettraient d'anticiper les événements dans un cortège de manifestants pacifiques, qui voudraient manifester en toute liberté. Pour éviter les accusations d'attaques aux libertés individuelles etc.,…
…je propose d'envisager l'utilisation de drones lors de missions de maintien de l'ordre, « afin notamment de détecter plus rapidement et de prévenir la constitution et le rassemblement de groupes violents ».
Il vise à offrir aux forces de l'ordre des lieux de travail et de vie dignes, afin qu'elles puissent mener à bien leur mission. La liste des locaux de la gendarmerie en état d'insalubrité est longue. Vous connaissez bien la cité de Satory, les casernes de Neuville-sur-Saône, dans le Rhône, de Melun ou de Babylone pour la garde républicaine : elles sont les symboles du mal logement des gendarmes. Il est indigne que ceux qui nous protè...
...ntérieur renforcera son partenariat avec les élus communaux, pour proposer aux maires et adjoints au maire des formations à la fonction d'officier de police judiciaire. Il s'agit d'aider les maires et leurs adjoints à mieux appréhender les fonctions d'OPJ, qu'ils exercent à la suite de leur élection, afin de renforcer leur compréhension de cette fonction, ainsi que les liens entre les forces de l'ordre et les élus locaux.
...udiciaire n'est pas assez élevée, même si elle vient d'être augmentée. J'appelle d'ailleurs l'attention du ministre sur la cartographie des versements de la prime : il y a des couacs dans l'application de cette réforme, qui démotivent et démoralisent certains officiers de police judiciaire. Les primes ne font pas tout ; la qualité du travail et les récupérations horaires doivent être portées à l'ordre du jour.
En commission, il nous a été expliqué que les horaires des assistants d'enquête ne poseraient pas du tout problème puisqu'ils seraient à la disposition des agents de police au moment où ils auraient besoin de renfort, y compris très tôt ou très tard. Or cet amendement, qui a reçu des avis favorables, prouve que tel n'est pas le cas en réalité, puisqu'on adjoint aux forces de l'ordre des assistants d'enquête qui ont des horaires de bureau et qui ne sont donc pas disponibles quand celles-ci ont besoin d'eux.
Cet amendement est sage. S'agissant notamment des questions de police et d'ordre public, il convient de rendre les faits objectifs du mieux possible. C'est d'ailleurs le résultat qu'on obtiendrait en faisant preuve de raison et d'efficacité. Nous soutenons évidemment cet amendement.
Issue du Livre blanc de la sécurité intérieure, cette proposition vise à créer un lieu de réflexion pour penser le long terme au sein des forces de l'ordre. Le ministère de l'intérieur et des outre-mer est l'un des seuls à ne pas disposer de ce type d'organe de réflexion, d'analyse et de prospection et ses agents sont de la sorte soumis à l'obsession du temps court et du chiffre, au détriment du temps long. faute d'une telle logique réflexive, les gouvernements successifs considèrent que la seule réponse à apporter est l'augmentation du budget de l...
Après un été marqué par l'intervention massive des Sdis pour faire face aux nombreux incendies ainsi que par une mobilisation considérable des forces de l'ordre pour faire face à l'augmentation de la délinquance, cet amendement vise à répondre, au moins partiellement, à une revendication de longue date, à savoir l'exonération du malus écologique appliqué à leurs véhicules. En effet, il faut éviter l'application de mesures fiscales désincitatives, du type malus écologique, aux véhicules d'intérêt général utilisés au quotidien par les Sdis et les forces de...
Ils concernent la doctrine du maintien de l'ordre. Nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'aborder ce sujet particulièrement important à nos yeux. Nous le répéterons autant de fois que nécessaire : la doctrine du maintien de l'ordre s'est durcie au cours des dernières années. On l'a vu lors des manifestations des gilets jaunes. J'ai pu constater personnellement, moi qui manifeste régulièrement et depuis longtemps, que le maintien de l'ordre da...
Notre pays a connu un temps un équilibre entre le respect des libertés et le maintien de l'ordre public. Aujourd'hui, le maintien de l'ordre semble être privilégié au détriment du respect de nos libertés, même quand cela n'est pas nécessaire. L'amendement n° 683 propose d'interdire l'utilisation des lanceurs de balles de défense lors des opérations de maintien de l'ordre. Ces armes ont fait de nombreux blessés pendant les manifestations des gilets jaunes, mais pas seulement. Les interdire r...
... sommes favorables à ces amendements car ils vont dans le sens de notre proposition – je sens que vous allez hurler – de désarmer la police dans le cadre de la gestion des manifestations. Vous nous reprochez souvent de vouloir n'armer la police que de bouquets de fleurs, y compris face aux terroristes, mais ce n'est pas du tout ça. Ce que nous voulons, c'est que la police chargée du maintien de l'ordre – selon votre expression, à laquelle nous préférons celle de gestion des manifestations – ne soit pas équipée de LBD qui sont, je le rappelle, considérés comme étant des armes de guerre.
...blicaines de sécurité de Marseille, Chassieu, Nantes et Montauban, ainsi que 840 gendarmes pour les sept escadrons de Melun, Hyères, Joué-lès-Tours, Villeneuve d'Ascq, Dijon, Thionville et Lodève. Cela semble irréalisable puisqu'il faut environ un an pour former un policier ou un gendarme avant qu'il ne devienne opérationnel pour des missions de sécurisation, de maintien ou de rétablissement de l'ordre. Ces amendements visent donc à imposer une échéance précise pour la formation de ces effectifs et d'éviter ainsi une carence sécuritaire lors des événements majeurs que notre pays est sur le point d'accueillir.
Je sais qu'on ne doit s'exprimer qu'en français dans cet hémicycle, mais vous me permettrez cette locution latine, madame la présidente. Il fallait bien, puisque M. le ministre m'a comparé à Jules Ferry, que je relève le niveau de mes interventions. En matière de maintien de l'ordre, vous posez à juste titre la question des moyens, monsieur le ministre, mais pas celle de la doctrine.
Même en occultant le fait que la France a été épinglée à ce sujet par la Cour européenne des droits de l'homme, même en mettant de côté et les dizaines d'exemples illustrant une gestion extrêmement problématique, voire dramatique, des mouvements sociaux, un tel oubli se doit d'être réparé. La question de la refonte de la doctrine du maintien de l'ordre doit être posée. Cela passe – nous insistons sur ce point – par une comparaison avec ce qui se pratique dans d'autres pays européens et par l'écoute de ce que disent les experts. Le maintien de l'ordre connaît depuis plusieurs années une évolution : il tend à susciter des affrontements, lesquels font des blessés chez les manifestants – que la force publique se doit pourtant de protéger –, mais au...
Je conclus de ces avis défavorables que doter les forces de l'ordre de moyens extrêmement dangereux ne vous pose aucune difficulté. La refonte de la doctrine du maintien de l'ordre me paraît pourtant nécessaire au vu des catastrophes advenues et de l'état de tension dans lequel vous mettez le pays. Nous avions la possibilité immédiate d'interdire ce qui provoque le plus grand nombre de morts et de blessés, mais vous faites le choix de poursuivre dans cette escala...
Proposé par mon collègue Julien-Laferrière, il prévoit l'interdiction des lanceurs de balles de défense dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre. Je suis désolé de revenir sur le sujet, mais la répétition peut à force conduire à convaincre… L'ONU a interpellé la France en mars 2019 sur l'usage disproportionné du LBD, cette arme très critiquée et même interdite dans de nombreux pays : je pense à la Norvège, à la Suède, à l'Irlande, à l'Autriche ou encore au Royaume-Uni. Personne ne nie que c'est une arme dangereuse et que l'encadrement de ...