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Interventions sur "opération"

424 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...en effet que si la France se mettait au niveau dans le domaine de l'atténuation des effets du réchauffement climatique – en réalité, de la crise écologique globale –, elle disposerait d'un instrument d'influence très puissant. Je crois, monsieur le ministre, que votre collègue ministre des affaires étrangères serait intéressée par cet aspect. Si nous sommes en mesure de devenir chef de file de coopérations internationales, que ce soit à l'échelon de l'ONU ou à l'échelle du bassin méditerranéen, par exemple, si nous sommes capables d'apporter une aide efficace, d'encadrer des missions d'évaluation ou de lutte contre les incendies, les inondations ou les submersions, alors nous disposerons réellement d'un moyen de faire prévaloir l'intérêt général humain dans le monde. Nous occuperons une position ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...e sur les mesures engagées et le rôle que notre pays entend prendre dans les initiatives pour un retour au calme et à la paix civile, j'ai demandé à deux responsables clés du ministère de l'Europe et des affaires étrangères sur ce dossier de venir devant nous aujourd'hui. Monsieur Stéphane Romatet, vous êtes directeur du centre de crise et de soutien (CDCS). Vous avez été aux premières loges des opérations d'évacuation de nos ressortissants et de notre personnel diplomatique mais aussi de nombreux civils et diplomates d'autres pays. Vous pourrez nous expliquer comment vos services et le ministère des armées ont planifié ces interventions délicates qui ont été un réel succès. Monsieur Christophe Bigot, vous êtes le directeur de l'Afrique et de l'océan indien au ministère de l'Europe et des affaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

En déclenchant l'opération d'évacuation Sagittaire, la France a prouvé qu'elle est encore, et plus que jamais, une puissance diplomatique de premier plan, capable de se tenir aux côtés de nos compatriotes et des ressortissants étrangers dans les situations les plus difficiles. Afin d'évacuer les Français du Soudan, plusieurs rotations aériennes particulièrement complexes ont été déployées entre Khartoum et notre ba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le succès de l'opération Sagittaire a montré, une fois encore, combien le réseau que forment la diplomatie française et ses partenaires, y compris en Afrique, est précieux pour faire face aux situations de crise. Vous avez évoqué la situation d'Érythréens titulaires du droit d'asile en France. Ont-ils obtenu leur titre de séjour en France depuis l'Érythrée ? Des Soudanais titulaires du droit d'asile ont-ils été é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

J'ai regretté que l'actualité accorde peu de place à l'opération Sagittaire et au rôle de la France dans la gestion de cette crise, qui devrait pourtant faire l'objet de notre fierté. Comment sommes-nous arrivés à cette crise et quel rôle la France peut-elle désormais jouer ? D'un côté, on observe que l'Arabie saoudite tient une place importante dans la région, tout en reprenant ses relations avec l'Iran et en conservant ses liens avec la Chine ; de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

L'opération Sagittaire est un succès à mettre au crédit d'un réseau diplomatique universel, qui repose sur une connaissance fine des différents pays et des liens de confiance, mais aussi sur une volonté politique et des moyens, dont nous sommes en partie comptables puisque nous en votons les budgets. La logistique imparable, la réactivité et le discernement de vos services doivent être salués. Qui ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoris Hébrard :

Le Quai d'Orsay, qui était à l'origine de l'opération d'évacuation avec le ministère des armées, n'a fait aucun commentaire sur l'attaque du premier convoi d'évacuation. A-t-elle donné lieu à une réponse armée des soldats français ? Était-elle le fait d'un élément isolé ? Le 14 mai, les forces armées soudanaises ont ouvert le feu sur une église, blessant gravement plusieurs personnes et révélant une possible dimension religieuse de ce conflit terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Guiniot :

...au vu de la politique égyptienne en matière migratoire. Le ministre des affaires étrangères indiquait, le 27 mars, accueillir 9 millions d'étrangers et de migrants. Avez-vous une estimation du nombre de réfugiés qui pourraient arriver en Europe et en France ? Pensez-vous que les richesses en matières premières du Soudan soient l'un des motifs du conflit ? Aurait-il été possible de déclencher les opérations d'évacuation plus tôt ? Relèvent-elles d'une simple décision du Gouvernement ou quelles en sont les conditions de déclenchement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...at, y compris ceux de l'Aéronavale, était passé de 393 à 261. Quant aux frégates de premier rang, leur nombre avait décru, passant de 17 à 15. Conséquence logique de cet affaissement des moyens accordés à nos armées, les ambitions affichées, notamment en termes de projection, ont été notablement revues à la baisse. Pour mémoire, la LPM 2003-2008 envisageait une intervention de la France dans une opération classique majeure à hauteur de 50 000 soldats et d'une centaine d'avions de combat. Dix ans plus tard, la LPM 2014-2019 avait réduit ces niveaux à 15 000 soldats et à 45 avions de combat. Sous la précédente législature, l'exécutif et le Parlement ont choisi de privilégier la cohérence et l'efficacité opérationnelle des armées par rapport aux volumes. Cette tendance se trouve confortée, plus qu'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...ceux de l'Italie, de la France et de l'Allemagne ? Ne peut-on craindre un sous-dimensionnement de l'armée de terre ? Votre projet de loi nous confère-t-il vraiment les moyens de nos ambitions dans le cadre de l'Alliance atlantique ? Par ailleurs, je peine à identifier, dans le domaine des forces de projection, les transformations qu'appelle, à mon avis, la crise très profonde que connaissent les opérations extérieures (OPEX). Nous sommes contestés en raison de notre histoire et de la modification de l'attitude de puissances comme la Russie, la Chine et la Turquie, auxquelles nous sommes confrontés sur un certain nombre de théâtres d'opérations où nous disposons d'un faible adossement aux sociétés locales. Ce modèle est en crise, le président de la République l'a évoqué dans son discours sur la pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

...njeu fondamental, à la hauteur des objectifs de stabilité et de sécurité régionale. Notre présence militaire est importante avec le déploiement de 7 000 militaires de façon permanente. De plus, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a annoncé le renforcement et la modernisation des capacités militaires françaises. Ces éléments sont-ils, pour autant, caractéristiques d'une stratégie réellement opérationnelle dans la région indopacifique ? Notre politique militaire est-elle à la hauteur de la puissance de la France ? Quels enseignements tirer de l'opération Pégase ? De quelle manière comptons-nous renforcer les objectifs des forces armées sur l'axe indopacifique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

... de telles coupes que je juge, et de nombreux analystes avec moi, inquiétantes dans le contexte international ? Enfin, votre texte repose sur plusieurs paris, en forme d'épée de Damoclès pour nos armées. Le soutien à l'Ukraine serait intégralement financé par des crédits supplémentaires, dont l'obtention sera soumise chaque année à des arbitrages politiques incertains. Il en est de même pour les opérations extérieures, sous-financées, alors même que, de crise en crise, nous constatons que nos soldats peuvent être appelés à tout moment à servir sur des théâtres d'opérations. À quels renoncements capacitaires nos armées seront-elles contraintes si ces dépenses sont financées en bout de chaîne, non par des ressources supplémentaires dépourvues, en l'état, de toute réalité, mais par le ministère des a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Ma question portera sur la projection de forces en coopération, dont nous pouvons avoir plusieurs illustrations à l'esprit. La brigade franco-allemande a pu être projetée. Peut-être existe-t-il un retour d'expérience suite à l'opération Takuba ? Le chancelier Olaf Scholz a évoqué certains aspects de cette coopération. Vous avez souligné la nécessité de travailler en réseau et celle d'une mise en cohérence. Quelles sont, selon vous, les étapes clés qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

...otre stratégie. Nous en avons deux exemples récents : l'Ukraine, à propos de laquelle le président Macron a avancé l'idée de bon sens que, tôt ou tard, nous serons bien obligés de négocier avec des ennemis, et la Chine, sur laquelle il a eu des propos lucides. Dans les deux cas, il semble être conscient qu'une stratégie purement militaire, qui va de pair avec l'expansion permanente des théâtres d'opérations de l'OTAN, est à la fois dangereuse pour la paix et nuisible à notre indépendance. Le problème, c'est que ces déclarations sont suivies de rétropédalages pour cause de gêne de la majorité. Quand, à des moments cruciaux, le président affirme la volonté d'une indépendance et d'un équilibre – cette « équidistance » que nous préférons appeler un « non-alignement » –, par une sorte de retour de bala...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Le groupe Les Républicains a déploré la brièveté singulière de l'étude d'impact. Ne le prenez pas mal mais seulement sept pages pour aborder les dispositions financières d'une LPM de 413 milliards d'euros, cela paraissait un peu bref. C'est un sentiment que pourraient partager nos compatriotes. Les programmes de coopération industrielle européenne de défense SCAF, Système principal de combat terrestre (MGCS) et Eurodrone sont stratégiques pour l'avenir de nos armées et celles de nos partenaires. Par le passé, de tels projets ont connu des difficultés majeures de mise en œuvre, sur le plan aussi bien technique que politique, provoquant des retards de livraison importants, comme cela a été le cas pour l'Airbus A400M. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... à imaginer que tous les pays d'Europe aient les mêmes centres d'intérêt et voient du même œil la nécessité d'une présence en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie ou dans l'océan indien. Je pense que tous les investissements en faveur de l'interopérabilité sont à encourager car à tout moment nous pouvons être appelés à agir avec d'autres, selon des configurations variables, comme nous l'avons vu. Des opérations extérieures pourraient voir le jour en Guyane ou sur des continents où nous n'avons pas l'habitude de poser le pied. Il me semblerait intéressant que la France se tienne à la disposition de ses partenaires pour défendre des valeurs communes ou des ressortissants de notre pays à l'étranger. Il y a, enfin, un aspect que nous n'avons pas abordé : la logistique et en particulier la logistique énerg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Zgainski :

...ort financier, alors que des temps incertains s'ouvrent. Le retour de la guerre en Europe nous oblige à moderniser notre défense en renforçant la dissuasion nucléaire, l'industrie nationale et européenne, ainsi que les investissements dans le cyber, le renseignement, l'espace et les fonds marins. Notre groupe se félicite de ce projet de LPM, qui répond aux crises actuelles. Notre politique de coopération en matière de défense s'appuie de manière importante sur nos partenaires tout en développant l'autonomie stratégique de l'Union européenne. Certains de nos alliés, comme la Pologne, ont passé des commandes massives de chars américains et coréens. Ce pays n'est pas une puissance nucléaire et il craint une invasion par l'Est. Il a donc choisi de développer une armée de masse, à la différence de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

La France s'est retirée du Mali, mais elle reste présente en Afrique. Sa présence dans l'est de l'Europe – en particulier dans les États baltes et en Roumanie – a connu une évolution notable. Par ailleurs, elle poursuit ses missions au Levant. Comment comptez-vous réorganiser la DRM au regard de la redéfinition des zones d'opération et de l'augmentation des effectifs ? Le cyber et le spatial font partie des nouveaux dangers mentionnés dans la LPM. Comment entendez-vous appréhender ces nouveaux espaces de conflictualité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Nous voyons que cette programmation militaire doit composer avec le retour de la guerre de haute intensité mais aussi avec l'ouverture de nouveaux champs, parmi lesquels l'espace. Pourriez-vous nous dire quelques mots de ce domaine et de la coopération européenne qui s'y déploie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Merci de nous rappeler votre action essentielle aux côtés des forces armées en opération. La DRM était particulièrement impliquée dans le renseignement opérationnel en soutien à Barkhane et à la force Sabre, au Sahel. Dans quelle mesure la réarticulation du dispositif et le désengagement progressif marquent-ils une rupture dans les missions de votre direction ? Au regard du budget des opérations extérieures (Opex), comment la LPM prend-elle en compte ce changement majeur et rapide ?...