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...stion de sécurité, mais aussi d'une question de principe et de valeurs. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour réguler ces acteurs, nous abandonnons notre engagement en faveur de la justice et de la paix. Nous exprimons notre volonté d'entamer la négociation de traités spécifiques, dans le cadre d'une démarche proactive, visant à prévenir l'exploitation de ces acteurs des théâtres d'opérations par des entités malveillantes et à limiter les dégâts potentiels qu'ils peuvent causer. Nous ne pouvons pas attendre que les problèmes se posent pour agir. Il est temps de prendre des mesures préventives pour protéger nos sociétés et maintenir la paix.
Dans le même ordre d'idée, les renforts militaires envoyés en Guyane pour appréhender les assassins du maréchal des logis-chef Arnaud Blanc ont dû déployer des moyens supplémentaires venus de l'Hexagone pour être en mesure de communiquer au sein de la forêt guyanaise et de mener leurs opérations. Le groupe GDR – NUPES votera donc ces amendements avec les deux mains, car il est très important pour les territoires ultramarins que notre souveraineté en matière de télécommunications soit assurée.
Alors que l'objectif de masse souhaité par le chef d'état-major des armées passe, entre autres, par le recrutement de réservistes, les crédits budgétaires alloués à la réserve opérationnelle militaire ces dernières années n'ont pas permis d'atteindre la cible fixée par les précédentes lois de programmation militaire en matière de recrutement et d'emploi. Comme le souligne un récent rapport parlementaire, la hausse du budget des réserves à partir de 2016 s'est d'abord traduite par une augmentation du nombre de jours d'activité, faute d'avoir atteint les objectifs de recrutement f...
Lorsqu'il est question de réserve, on commence souvent par penser à la réserve opérationnelle dans les armées ; en réalité, il en existe bien d'autres, jusqu'à la réserve communale de sécurité civile.
Avec les réserves opérationnelles de premier niveau (RO1) et de deuxième niveau (RO2), les réserves citoyennes font pleinement partie du socle. Il en existe plusieurs : armée de terre, marine nationale, armée de l'air et de l'espace, gendarmerie nationale, cyberdéfense, police nationale, éducation nationale, elles-mêmes intégrées à l'éventail des quarante-sept réserves françaises. Nous avons là des occasions à saisir, notam...
…il conviendrait de trouver un autre modèle où leur engagement, dont je tiens à souligner le caractère bénévole, soit reconnu à sa juste valeur. Lorsque nous voudrons augmenter le nombre des réservistes, le fait de n'être, par comparaison, que lieutenant-colonel, capitaine ou commandant risque de constituer un point de blocage des engagements volontaires dans la réserve opérationnelle.
Bien que l'un des principaux enjeux liés aux réserves soit celui de la fidélisation, les actifs qui souhaitent s'engager dans la réserve opérationnelle – engagement plus que souhaitable étant donné les compétences, la technicité, la diversité de ce vivier – doivent pouvoir dégager assez de temps pour prendre part à ses activités. En effet, la solde d'un réserviste dépend de son grade et n'équivaut pas toujours à son revenu habituel : pour ceux qui, tout en désirant servir leur pays, y perdraient financièrement, cela demande réflexion. Une d...
... montrent de la même façon que la multiplication des canaux de recrutement est nécessaire. Quoi qu'il en soit, lorsqu'un événement survient, les interventions sont organisées et coordonnés au travers de plans, sous l'autorité du préfet, du sous-préfet ou du maire. Si je comprends votre intention tout à fait louable, madame la députée, je ne pense pas que la proposition soit applicable sur le plan opérationnel. J'émets donc un avis défavorable, d'autant plus que votre amendement concerne davantage la sécurité intérieure que la défense.
Le lien entre l'armée et la nation passe par la sensibilisation au monde militaire et à la citoyenneté non seulement des jeunes générations mais aussi des générations plus âgées. Le fait de compter parmi leurs effectifs un réserviste opérationnel est encore trop souvent perçu par les employeurs comme une contrainte plutôt que comme atout. Pourtant, abnégation, goût de l'effort, dévouement : l'engagement militaire aide à développer d'innombrables qualités en parfaite adéquation avec les exigences du monde professionnel. Par cet amendement, nous souhaitons valoriser l'engagement des réservistes afin d'ancrer leur importance dans la soci...
Parmi les 22 000 réservistes opérationnels, combien sont à jour pour leur visite médicale, leur carnet de tir et leur aptitude au combat rapproché ? Vous savez très bien qu'entre les chiffres que vous nous donnez et la réalité, il y a une différence, puisque pour être comptabilisé parmi les effectifs, il suffit de s'être rendu une seule fois au régiment pour récupérer son paquetage. Cet amendement vise à poser certaines obligations p...
Cette compagnie a été vidée de ses éléments car des OAR ont poussé les réservistes à la démission. Ils ne viennent plus. Vous voulez monter le nombre de réservistes à 100 000. Fort bien. Mais quand on ambitionne de massifier la réserve de l'armée de terre, on n'a pas le droit de tricher sur les effectifs, sur leurs capacités opérationnelles, sur leur préparation ni sur la régularité de leur entraînement. C'est trahir l'avenir de notre stratégie de défense en cas de conflit majeur !
Mon intervention est motivée non par le besoin de faire une vidéo mais par une inquiétude réelle, et vous le savez très bien, monsieur le ministre. Je vous repose la question : sur les 22 000 réservistes, combien sont à jour en matière de visite médicale et de carnet de tir ? Vous ne le savez même pas. Pour être opérationnel, un réserviste doit être à jour. Vous voulez augmenter le nombre de réservistes, très bien, mais pour cela, il faut prévoir des contrôles. Je ne dis pas que les OAR sont incompétents, monsieur le rapporteur. Vous me prêtez des propos que je n'ai pas tenus. J'ai souligné autre chose : le fait que certains d'entre eux n'aient pas les compétences ni la formation requises a pu avoir des conséquen...
... objectif de faciliter le recours aux réservistes lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Pour cela, il faudrait modifier l'article L.644-1 du code général de la fonction publique, en portant, pendant la durée de cet événement, de trente à quarante jours, voire à quarante-cinq, le droit à congé avec traitement octroyé aux fonctionnaires souhaitant accomplir une activité dans la réserve opérationnelle. Cela serait de nature à faciliter l'organisation de ce grand événement qui aura lieu à Paris.
Cette discussion commune porte sur un sujet important : l'opération Sentinelle, qui pose de nombreux problèmes. Depuis le début de l'examen du projet de loi de programmation militaire, nous évoquons la question de la fidélisation des soldats. Or l'opération Sentinelle entraîne le départ de soldats, qui ne se sont pas engagés dans l'armée pour cela. En effet, le rôle des militaires n'est pas d'assurer la sécurité intérieure du pays.
Comme vient de l'indiquer mon collègue Bastien Lachaud, nous souhaitons mettre un terme à l'opération Sentinelle dès la fin des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Cette opération a été lancée dans l'urgence en janvier 2015, ce qui se comprenait à l'époque, mais il est temps de la remettre en cause. Elle coûte plus de 1 million d'euros par jour ; elle use inutilement les soldats et les expose. Si elle sert avant tout à rassurer la population, nous savons qu'elle n'est pas efficace, au contr...
L'opération Sentinelle repose sur l'idée d'un quadrillage de l'ensemble du territoire, censé permettre aux soldats d'intervenir en cas de nécessité : un tel objectif est toutefois illusoire, car la lutte contre les attentats ne saurait être une affaire de prise en flagrant délit ! Bien sûr, notre propos n'est pas de dire qu'il faut cesser toute sécurisation. D'ailleurs, les agents de sécurité des aéroports ...
Nous proposons de mettre fin à l'opération Sentinelle, coûteuse et inefficace, qui militarise inutilement les actions de la police.
L'opération Sentinelle a démarré dans un contexte d'état d'urgence, il y a déjà huit ans. Depuis, l'idée folle de quadriller l'ensemble du territoire réduit la prévention contre les attentats à une affaire de prise en flagrant délit.
...ment a réduit le temps d'entraînement des nouvelles recrues en casernes, alors que les véritables missions des armées sont vitales. Le Gouvernement a d'abord inscrit l'état d'urgence dans le droit ordinaire. Puis, il a inventé l'idée d'un continuum sécurité-défense, qui justifie la militarisation des actions de police et la restriction des libertés publiques. Vous cherchez maintenant à inscrire l'opération Sentinelle dans la durée.
Vous qui êtes tant effrayés par le poids de la dette, commencez par supprimer cette mission intérieure ! Stopper l'opération Sentinelle, c'est refuser que le recours aux soldats soit la seule réponse à chaque problème.