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...année, ce sont de nouveau des milliers de lycéens sans réponse et des centaines de milliers de lycéens ayant reçu une affectation ne correspondant pas à leur projet de vie. Candidatures en attente, jeunes inutilement stressés en pleine révision du bac, manque de place dans les formations, même pour des bacheliers avec mention : ce système est devenu le symbole des fausses promesses de l'éducation nationale. Mère de trois enfants, je vous le demande, monsieur le ministre, au nom de tous les parents : jusqu'à quand un algorithme défectueux déterminera-t-il l'avenir de nos enfants ? Alors que la jeunesse sacrifiée et abîmée par les années covid va mal, pourquoi persistez-vous à maintenir un système sans âme et sans discernement ? Comptez-vous le supprimer ou, à défaut, l'améliorer ?
Je vous félicite pour votre nomination et forme le souhait que le travail engagé ces dernières années entre les Ardennes et le ministère de l'éducation nationale se poursuive et s'amplifie. Face aux difficultés économiques et sociales et au déclin démographique – nous perdons quelque 1 500 habitants par an –, les acteurs locaux ont uni leurs forces pour redynamiser le département. Cette volonté a reçu le soutien du Gouvernement à travers la signature, le 15 mars 2019, du Pacte Ardennes. Dans ce cadre, la direction des services départementaux de l'éducatio...
En tant que vice-présidente Renaissance de la commission, je tiens à vous assurer de notre investissement dans les futurs débats dans les écoles. Aux termes de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, les parents doivent désormais demander aux directions académiques des services de l'éducation nationale une autorisation pour assurer l'instruction en famille. Quatre motifs peuvent la justifier, dont l'existence d'une situation propre à l'enfant. Or nous sommes plusieurs à avoir reçu des courriers de familles qui se sont vu refuser cette autorisation pour la rentrée prochaine. Il semblerait que ces refus soient plus nombreux dans certaines académies, ce qui augmente l'incompréhension, voire la col...
...e qui concerne l'enseignement professionnel, qui me tient particulièrement à cœur et que vous n'avez pas évoqué dans votre propos liminaire. Le président-candidat Emmanuel Macron annonçait le 28 mars l'une des plus grandes réformes pour les années à venir, mais je crains qu'elle n'aille plus loin que le périmètre évoqué. La double tutelle est source d'interrogations : le seul giron de l'éducation nationale semblait suffisant pour garantir l'efficacité de la filière. De surcroît, un décret du 21 juin permet aux professeurs de lycée professionnel d'enseigner en collège et en lycée général et technologique. Si je ne remets pas en cause la réussite de l'apprentissage, je considère que la voie professionnelle, fondée sur une alternance plus souple, constitue aussi l'école de la seconde chance. Il ne fau...
Dans les territoires ultramarins, les formations professionnelles sont souvent encore perçues, y compris par certains agents de l'éducation nationale, comme des voies de garage pour les jeunes en difficulté. Il convient de réhabiliter le cursus professionnel et l'apprentissage en créant plus de lycées professionnels d'excellence. Il serait en outre urgent de lancer un plan de réhabilitation des établissements scolaires vieillissants et la construction de lycées innovants à La Réunion, notamment pour les filières liées à la mer, à l'écologie, à...
Dans le rapport annuel qu'elle a rendu il y a quelques jours, la médiatrice de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur pointe le manque d'AESH. Ces postes attirent peu de candidats en raison d'une rémunération peu attractive, et parce que ces personnels se trouvent rapidement en difficulté faute d'une formation suffisante. Depuis de nombreuses années, la politique de réduction des moyens et de suppression de postes dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASE...
Chaque jour, des parents me disent devoir renoncer à scolariser leur enfant en situation de handicap dans une école publique. Monsieur le ministre, que leur répondez-vous ? Le rapport de la médiatrice de l'éducation nationale pointe le manque d'accompagnants, ainsi que le morcellement de leur activité entre plusieurs élèves et différents établissements. Plutôt que de mutualiser les AESH, d'augmenter de façon déraisonnable leur temps de travail, de bricoler entre administrations pour gérer la pénurie, pourquoi ne pas reconnaître la spécificité de leur métier et en faire des fonctionnaires d'État correctement rémunérés,...
...cours des vingt dernières années. Le constat de l'OCDE est identique : au sein des pays développés, les enseignants français figurent parmi les moins bien payés. À qualification égale, les enseignants sont moins payés que les autres fonctionnaires de catégorie A. Ceux du premier degré, recrutés à bac + 5, et qui passent le plus de temps face à leurs élèves, sont les parents pauvres de l'éducation nationale, avec la rémunération la moins élevée. Vous avez raison, l'éducation nationale a besoin d'un choc d'attractivité. J'appelle de mes vœux un grand plan pluriannuel de revalorisation salariale. Piliers de la République, les enseignants sont, comme l'écrivait Victor Hugo, « des jardiniers en intelligence humaine ».
Ma question porte sur l'association Le Choix de l'école, partenaire de l'éducation nationale, en particulier dans l'académie de Créteil et le département de la Seine-Saint-Denis. Cette association reçoit des aides publiques de votre ministère – au moins 1 million d'euros en 2019 selon la presse – et revendique le soutien de grands mécènes tels BNP-Paribas, la Fondation de France, la Société Générale. Ne voyez-vous pas, dans ce mélange, le danger d'un prosélytisme libéral ? Dois-je rappe...
Après que nous avons adopté le projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de 2021 en première lecture, à l'Assemblée nationale, le mercredi 13 juillet, le Sénat a rejeté le texte le mardi 19 juillet. Une commission mixte paritaire (CMP) s'est réunie au Sénat le mercredi 20 juillet sans parvenir à un accord. Nous sommes donc appelés à examiner le texte en nouvelle lecture. Dès lors que le Sénat a rejeté l'ensemble du projet de loi, nous sommes saisis des neuf articles adoptés par l'Assemblée nationale en première lecture....
Il mériterait un autre débat avec les intéressés et la représentation nationale, Sommes-nous d'accord pour reconnaître qu'il y a un lien entre la qualité d'une démocratie et l'existence d'un secteur audiovisuel public ? Sommes-nous d'accord sur l'existence d'un lien entre la puissance d'un service audiovisuel public et l'efficacité de la lutte contre l'uniformisation culturelle, la concentration de l'information, l'américanisation de nombre de productions culturelles et don...
...xiste un certain consensus pour reconnaître que cet impôt a vieilli, qu'il est injuste, que son assiette se réduit, que son mode de collecte est dépassé et que sa suppression représente un gain de pouvoir d'achat pour les Français. Tout a été dit à ce propos, et je crois que nous sommes tous d'accord sur le sujet. Mais il est un point qui n'a pas été abordé. Actuellement, c'est la représentation nationale qui fixe chaque année le montant de la redevance et le budget alloué à l'audiovisuel. C'est nous, c'est vous.
…à ce que des membres de la représentation nationale décident ici quel sera le montant alloué, j'en suis très surpris.
Ce sont bien les conventions qui sont passées et l'action de l'ARCOM. Encore une fois – et je remercie les ministres de l'avoir souligné –, en quoi le fait qu'il revienne à l'Assemblée nationale de fixer le budget de l'audiovisuel public et de le contrôler remet-il en cause cette indépendance ?
C'est bien l'honneur de l'Assemblée nationale – désormais plurielle et à l'image de la France, et non pas dominée par une majorité pléthorique comme vous n'aviez cessé de dénoncer pendant cinq ans – que de décider du budget alloué à l'audiovisuel public. Il n'a jamais été question, contrairement à ce que j'ai entendu sur les bancs des groupes de la NUPES, de reprendre à notre compte le projet du Rassemblement national : nous n'avons pas pro...
Une privatisation ne pourra intervenir que si l'Assemblée nationale en décide ainsi, et cela n'arrivera pas tant que nous serons là.
D'abord, monsieur Millienne, il existe un consensus international pour faire de la redevance affectée la garantie d'un service public audiovisuel indépendant, qui ne soit pas un média d'État. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le président d'Arte, les Allemands, tous les gouvernements étrangers et toutes les organisations internationales.
Pour votre information, chère collègue, l'Assemblée nationale vote aussi sur les recettes !
Elle est où votre nouvelle méthode ? Elle est où la recherche du compromis ? Il est où le sens de la cohésion nationale ? Notre proposition devrait pourtant faire consensus. Encore une fois, je ne comprends pas que, sur ce sujet-là, vous n'acceptiez pas la main qu'on vous tend.
... à l'audiovisuel public ; ils doivent avoir conscience qu'ils participent, à travers la TVA, à son financement. Il est nécessaire qu'ils soutiennent les acteurs de l'audiovisuel, ceux-là mêmes qui défendent les valeurs publiques et font un travail particulièrement utile. On l'a constaté pendant le confinement, où France Télévisions proposait des programmes de remplacement aux cours de l'éducation nationale…