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Il vise à demander au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport détaillant l'évolution des effectifs du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Pour mémoire, les effectifs de ce ministère ont diminué de plus de 4 000 équivalents temps plein (ETP) en 2021. M. le ministre délégué nous répondra probablement que ce chiffre ne représente que 0,4 % du plafond d'emplois mais nous estimons qu'il est important. Ce repli des consommations est lié, d'après le Gouvernement, à un mouvement conjoncturel en matière de re...
... peuple, vous avez eu pour seule réponse la matraque. Les gilets jaunes demandaient un référendum d'initiative citoyenne et une vie digne, il y eut trente-deux éborgnés, cinq mains arrachées et la mort de Zineb Redouane. Aux Guadeloupéens qui demandaient des moyens en matière de santé, des mesures contre la vie chère et le droit à l'eau, vous avez envoyé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et l'unité recherche assistance intervention dissuasion (RAID). Aux écologistes qui luttent pour la survie de l'humanité, vous avez répondu par une pluie de procès et de perquisitions. C'est savoureux venant de vous, qui avez confondu le Parlement avec la chambre d'enregistrement des desiderata du Président.
Avec vous, aucune mise à contribution des plus riches, ni des grandes multinationales ! 100 % des entreprises du CAC40 ont reçu des aides publiques. L'année dernière, les deux tiers ont battu leurs records de profits, et leurs actionnaires vont recevoir plus de 80 milliards d'euros. Dans le projet de loi de finances rectificative, vous leur faites pourtant encore cadeau de 8 milliards d'euros, sans contrepartie sociale, écologique ou en matière d'égalité des genres.
...de la faillite : à la fin de l'année, le groupe pourrait être endetté de 70 milliards d'euros. Comme toujours, vous socialisez les pertes et vous privatisez les profits. Une fois aux manettes d'EDF, plus rien ne vous empêche d'enclencher le plan Hercule, si cher à Emmanuel Macron. Alors quelle ironie de voir ceux qui jouent à longueur de journée les défenseurs de l'industrie et de la souveraineté nationale s'apprêter à cautionner cette gabegie !
En élisant une Assemblée nationale sans majorité absolue, ils nous ont envoyé un message clair, un message qui peut se résumer en quelques mots : « Parlez-vous et, ensemble, construisez. »
Cela a été largement dit : le Président de la République privé de la majorité absolue, l'Assemblée nationale se trouve dans une situation inédite, fragmentée et sans doute plus divisée que jamais. Si nous en sommes là, ce n'est pas le résultat du hasard, mais bien celui des erreurs répétées du chef de l'État. À force de fuir le débat, il a détourné les Français de la politique ; à force de vouloir effacer les partis, il a promu les extrêmes ; à force de mépriser le Parlement, il a fragilisé notre démocr...
Ce débat, vous l'avez provoqué en déposant une motion de censure quelques minutes seulement après le discours de la Première ministre, parce qu'elle n'avait pas demandé la confiance de l'Assemblée nationale.
Le vote de confiance est d'usage ; il n'est pas obligatoire, et vous le savez bien. Il me paraît important de rappeler à tout le monde que Michel Rocard, Pierre Bérégovoy, Édith Cresson, mais aussi Maurice Couve de Murville, à droite, n'ont pas demandé la confiance de l'Assemblée nationale.
Comme quoi, le nouveau monde rejoint l'ancien monde. Mes chers collègues, depuis le 19 juin, tout le monde a dit qu'il avait gagné, mais tout le monde a perdu ! Personne ne dispose d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
...n'y croyez pas non plus. J'ai lu votre motion avec beaucoup d'intérêt : elle est uniquement technique, et c'est un peu « PPMC », le plus petit multiple commun ! Pas un mot sur la crise sociale liée au pouvoir d'achat ! Pas un mot sur la pandémie à laquelle nous faisons face chaque jour ! Pas un mot sur le soutien à l'éducation, pas un mot sur la transition écologique, pas un mot sur la crise internationale ! La Première ministre n'a pas demandé un vote de confiance – même si, sans atteindre la majorité absolue, elle pouvait naturellement compter sur le soutien des trois groupes de la majorité –, mais je ne crois pas un seul instant que tous les groupes d'opposition – que tout oppose, si on les écoute, mais qui ne sont pas si opposés en réalité – auraient mêlé leurs votes dans le seul but de faire t...
.... Il appartient désormais à tous les responsables politiques, aux parlementaires, de penser à leur pays plutôt qu'à leur parti, en établissant des compromis sans compromission. Les députés Démocrates s'inscrivent pleinement dans cette démarche, comme l'a rappelé le président Mattei la semaine dernière. Cette situation politique inédite signe le retour du parlementarisme. Elle conforte l'Assemblée nationale et également le Sénat, qui a tout son rôle à jouer. C'est une bonne nouvelle, une belle nouvelle : oui, le Parlement est de retour !
Mes chers collègues, la réforme de l'éducation nationale s'impose pour redonner une attractivité aux métiers merveilleux de la transmission du savoir aux enfants et pour que les enseignants soient davantage respectés et soutenus.
et a été adopté – n'est-ce pas, monsieur Peu ? Enfin, Caroline Fiat, vice-présidente de l'Assemblée nationale, ici présente, a rédigé un rapport sur les EHPAD…
C'est dans ces moments-là que la nation prend corps et que l'unité nationale prend forme.
Nous ne ferons jamais aucun compromis avec les héritiers de l'Action française, de l'OAS, l'Organisation de l'armée secrète, et du Front national. Pour nous, l'ennemi est Faurisson, faussaire de l'histoire, et non M. Ndiaye, auteur de La Condition noire. Pour nous, la préférence nationale, de Pétain à Le Pen, est un délit contre notre République.
« Bien sûr, il se doutait qu'il ne parviendrait pas à rallier ce jour-là une majorité à sa cause, il avait dû se dire que cela servirait plus tard ; et, armé de cette conviction, il avait écrit son discours. » Ainsi Éric Vuillard raconte-t-il une séance à l'Assemblée nationale. Mon discours pourtant ne renonce à rien. Il s'adresse à chacune et chacun d'entre vous qui exercez cette responsabilité singulière, à votre liberté de conscience. Il entend résonner bien au-delà de cet hémicycle. Je suis là pour ébranler, si possible, les certitudes et les habitudes, pour rendre justice à celles et à ceux qui m'ont envoyé, qui nous ont envoyés sur ces bancs, pour changer de cap...
Le 16 mai dernier, madame la Première ministre, vous avez tweeté : « Merci à Emmanuel Macron de sa confiance et de l'honneur qu'il me fait en me nommant Première ministre. » Quelques jours plus tard, vous vous êtes présentée avec votre gouvernement devant la représentation nationale, de façon un peu cavalière, sans nous demander notre confiance, laissant penser qu'elle allait naturellement de soi. Afin de faire respecter le Parlement, nous n'avions par conséquent pas d'autre choix, avec nos alliés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, que de déposer cette motion de censure. Vous en conviendrez, madame la Première ministre, nous ne pouvons pas commencer cett...
Votre politique fiscale se fera au profit des actionnaires et des plus fortunés, au détriment du plus grand nombre et des services publics. Ainsi, l'audiovisuel public, désigné par le Président comme la honte de la République, est dans le viseur, et l'éducation nationale, maltraitée pendant cinq ans, traverse une crise qui ressemble furieusement à celle de l'hôpital public. Quant aux mesures que vous envisagez pour l'hôpital public, elles ne sont qu'un cautère sur une jambe de bois. Vous annoncez un nouveau durcissement de la politique d'hospitalité. Ainsi, vous avez beau vanter les mérites de la République, les actes ne suivent pas pour lui permettre d'être au ...
...les exemples sont multiples. Il est important de tout revoir, de tout repenser ; non pas dans l'intérêt d'un ou de plusieurs partis, mais dans celui des Françaises et des Français. J'ose espérer que nous pouvons tous partager ces constats. Mais les Français ont voté ; ils ont tranché. La solution est très simple : le Président Emmanuel Macron est élu mais ne dispose pas de majorité à l'Assemblée nationale. Les résultats ne souffrent d'aucune contestation et s'imposent à nous tous : c'est la démocratie. Chers collègues de La France insoumise, de cette union populaire, votre motion de censure semble inappropriée et prématurée. Elle ne masque pas non plus une réalité évidente : Jean-Luc Mélenchon n'a pas été élu Président de la République, il a même été éliminé au premier tour de l'élection présiden...
Madame la Première ministre, vous avez parlé de coconstruction. Au vu des premiers échanges que nous avons eus à l'Assemblée nationale, permettez-moi de rester dubitatif. Sur le fond, nous avons de profonds désaccords avec la NUPES. Nous siégeons certes dans l'opposition, mais dans une opposition constructive : nous voterons les textes qui iront dans le bon sens, et nous nous opposerons à ceux dont nous estimerons qu'ils ne servent pas l'intérêt des Françaises et des Français. Or, à l'analyser de près, le contre-projet de la NU...