614 interventions trouvées.
Par cet amendement, je propose d'élargir le périmètre d'application de l'expérimentation du prêt à taux zéro mobilité, dit PTZ mobilité, créé en 2021 dans le cadre de la loi « climat et résilience ». Ce prêt à taux zéro, mis en place pour une durée de deux ans à compter du 1er janvier 2023, a pour objet d'aider ceux de nos concitoyens qui sont concernés par la mise en œuvre des ZFE-m à acquérir un véhicule moins polluant. L'amendement vise à ouvrir le bénéfice du prêt aux opérations consistant à transformer un v...
Ces amendements ont pour objectif de favoriser la pratique du vélo pour les déplacements du quotidien. En la matière, la loi « climat et résilience » et le plan Vélo et mobilités actives ont fixé un objectif de 9 % d'ici à 2024, alors que nous n'en sommes qu'à 4 %. Nous voulons permettre d'atteindre plus rapidement cet objectif en incitant les entreprises à mettre à disposition de leurs salariés un service de location de vélos.
... la vente accompagnée de réparations. On entend même dire qu'on manque de bras. Une réflexion est ainsi en cours, du côté du Gouvernement, sur le développement de la formation dans cette filière. Pour ces différentes raisons, il me semble qu'un soutien fiscal supplémentaire n'est pas nécessaire à ce stade. Il faut continuer à utiliser tous les leviers pour développer l'usage du vélo – le forfait mobilités durables, créé par la loi d'orientation des mobilités, l'aménagement de pistes cyclables ou encore la sensibilisation de tous les usagers de la voirie à la nécessité d'un respect mutuel. On a même vu Mme la Première ministre s'engager personnellement à l'occasion du quatrième anniversaire du plan Vélo. Comme il existe déjà beaucoup de mesures visant à soutenir la politique de développement du vé...
...éenne, qui augmente les objectifs concernant la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, va nécessiter de recourir à des biocarburants avancés. À cet égard, le biométhane est un biocarburant à la fois disponible et abordable. Il faut l'inclure parmi les solutions possibles en réponse aux nouveaux objectifs, afin de sécuriser et de réduire le coût de la décarbonation de la filière mobilité routière. Cette mesure permettrait aussi de donner de la visibilité à la filière mobilité GNV – gaz naturel pour véhicule –, qui doit encore accélérer sa transition vers le bioGNV. J'ajoute que les volumes de biométhane peuvent être essentiellement couverts par la filière de méthanisation française, qui repose à 80 % sur des projets agricoles. Cela permet également à nos agriculteurs de diversif...
... ministre, un questionnaire dont les réponses ont été rendues publiques sur le site internet de l'Assemblée nationale et diffusées aux membres de la commission. Je salue la proposition de vous nommer à la présidence de l'AFIT France. Il s'agit d'une grande et belle responsabilité. L'agence est en effet un opérateur incontournable, dont la feuille de route a été fixée par la loi d'orientation des mobilités (LOM) que nous avions adoptée en 2019. Elle est confrontée à des défis importants. Elle doit mettre en œuvre la trajectoire volontariste et pragmatique d'investissements de l'État dans les infrastructures, inscrite dans la LOM, en poursuivant plusieurs objectifs ambitieux : réduire les inégalités territoriales, renforcer les offres de déplacements du quotidien par une amélioration et une régéné...
...outes, telles que le contournement Est de Rouen. Ses ressources proviennent notamment des recettes de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), de la taxe d'aménagement du territoire, des redevances domaniales mais aussi du produit des amendes des radars automatiques. L'AFIT France est aussi un acteur essentiel de la transition écologique et de la décarbonation des mobilités. Si vous êtes nommé, vous succéderez à MM. Gérard Longuet, Dominique Perben, Philippe Duron et Christophe Béchu. Vous aurez un rôle majeur tant l'AFIT France est au cœur des politiques publiques chères à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. La LOM prévoit une actualisation de la trajectoire financière qui doit être présentée au Parlement au plus tard à la m...
... français ? Nous faisons face aujourd'hui à une inflation record, de près de 30 % sur les métaux, qui touche de nombreux secteurs, comme la construction et le rail, enchérissant d'autant le coût de la régénération de nos infrastructures. Quels impacts cela aura-t-il, selon vous, sur nos projets ? Au-delà du report modal de la route vers le ferroviaire, il nous faut nous engager dans le sens des mobilités durables et actives – je pense notamment à la multiplication des infrastructures cyclables sécurisées, au déploiement des énergies alternatives, avec la feuille de route européenne, et à l'accueil des véhicules 100 % autonomes. Comment pensez-vous accompagner l'essor de ces nouvelles mobilités ? Pour ce qui concerne les finances de l'AFIT France, le Conseil d'orientation des infrastructures fai...
...pplémentaire de 100 milliards d'euros sur quinze ans serait nécessaire. Le maintien d'une performance ferroviaire nécessite des investissements d'envergure. Ainsi, en Suisse, pays dont nous pourrions suivre l'exemple, les dépenses publiques représentent 2,7 % du PIB, contre 2,1 % seulement en France. Le signal prix très négatif donné en faveur du routier, qui va dans le sens d'une poursuite des mobilités individuelles, ne me semble pas être un bon signe. Nous avons besoin de votre part, pour nous rassurer, d'un signe très fort en matière de transports collectifs.
Les transports sont essentiels dans la vie quotidienne des Français et de nos territoires. Ils permettent de se déplacer, de se former, d'aller au travail, de retrouver un emploi ou de se soigner. À ce titre, le droit à la mobilité est au cœur de la promesse républicaine. Il est aussi au cœur des enjeux majeurs auxquels nous, politiques et parlementaires, devons répondre. Les enjeux liés à la mobilité douce, au développement du train comme alternative permettant d'offrir à tous et toutes une mobilité accessible et propre, sont donc des priorités absolues. Nous devons agir en la matière avec cohérence et pragmatisme : on ne ...
Monsieur le Premier ministre, comme vous l'avez dit, l'AFIT France peut et doit jouer un rôle majeur dans la bifurcation écologique. La transition des mobilités est en effet un enjeu central et le secteur des transports représente 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre au niveau national. À l'heure où le prix du litre de carburant atteint les 2 euros, la diversification des modes de transport et le report modal sont aussi des questions de justice sociale. Il est plus que temps de sortir du modèle de la voiture individuelle partout où c'est possib...
Le développement de mobilités propres et actives est une condition de la réussite de la transition énergétique et de l'amélioration de la qualité de l'air. Les transports ferroviaires urbains en font partie. L'AFIT France a décidé récemment de financer plusieurs grands projets ferroviaires tels que le prolongement du RER Eole à Paris et la troisième ligne de métro à Toulouse. Quels autres grands projets de transport en agglo...
... l'augmentation de la pollution de l'air. Dans un passé proche, vous avez apporté votre soutien à de nombreux projets routiers, allant jusqu'à marteler que la France avait besoin de routes. Or le modèle ne peut plus être celui des années 1980 et du « tout voiture ». Poursuivrez-vous dans cette logique lorsque vous prendrez vos fonctions, ou bien stopperez-vous ces projets inutiles au bénéfice des mobilités douces comme les lignes ferroviaires de proximité ? L'écologie ne doit plus être un simple slogan : elle doit être prise en compte dans toutes nos décisions futures.
Les infrastructures de mobilité sont un vecteur majeur d'aménagement du territoire, de désenclavement des territoires ruraux et de développement de modes de transport décarbonés. Toutefois, certaines régions sont nettement moins bien dotées que d'autres. C'est le cas du Massif central, dont les habitants ressentent un sentiment d'abandon. Ainsi, la ligne Clermont-Paris connaît de nombreuses difficultés liées à un manque d'inves...
La route est tout ce qu'ont les habitants de la grande ruralité. Hier, à Saillans, dans la Drôme, se sont tenues les obsèques de deux garçons de 15 et 17 ans, morts d'un accident de scooter jeudi dernier. Ce drame n'est pas un simple fait divers. Il dit la difficulté des mobilités en milieu rural, notamment pour les plus jeunes : vélo sur des départementales dangereuses, auto-stop, deux-roues motorisés d'occasion, ou conduite sans permis. Ici, comme ailleurs, 80 % des trajets entre le domicile et le travail se font en voiture individuelle car pour parcourir les soixante kilomètres qui séparent Crest de Nyons, il faut deux jours en transports en commun, avec les correspon...