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À votre connaissance, toutes les personnes que vous venez de citer ne font pas l'objet d'interdiction d'exercer auprès de mineurs ?
...interdit d'exercer. Dans votre enquête publiée en septembre dernier, vous dénonciez l'inertie de la FFF qui aurait couvert des cas d'abus sexuels sur des enfants depuis les années 1980. Enfin, dans une enquête publiée par Josimar intitulée « 40 ans de silence », vous pointez du doigt la responsabilité de cadres de la FFF dans la non-dénonciation d'agressions sexuelles et d'abus sur mineurs. M. Noël le Graët, mais aussi l'ensemble du Comex et les directeurs généraux ou simples de directeurs de cette fédération, que nous auditionnerons, semblent avoir été au contact de ces informations. Pensez-vous que le ministère des sports, averti à chaque fois de ces cas, a joué son rôle de contrôle ?
Vous avez évoqué également le filtrage des jeunes, en laissant entendre qu'il y avait beaucoup de violences sexuelles entre mineurs. Disposez-vous de chiffres ?
Jusqu'où allez-vous dans l'accompagnement des victimes ? Votre association se constitue-t-elle aussi partie civile ? Êtes-vous habilités pour accompagner un mineur et être désignés administrateurs ad hoc ?
Après ce débat et pour aller dans le sens de ce que propose le Gouvernement, il nous paraît pertinent de permettre la consultation d'un interprète à distance pour les mineurs de plus de 13 ans. Je tiens à rappeler que les actes de délinquance commis par des mineurs non accompagnés (MNA) étrangers prennent des dimensions préoccupantes, notamment dans les grandes villes : à Paris, en 2020, plus de 40 % des vols à la tire, 30 % des vols avec violence et 30 % des cambriolages étaient le fait de MNA, qui représentent 80 % des défèrements de mineurs. Je tiens à signaler ...
Il me semble important de conserver la différence entre les majeurs et les mineurs, dont la garde à vue est plus strictement encadrée, ce qui est normal. Ces personnes plus jeunes ne comprennent pas toujours leur situation ; être placé en garde à vue alors qu'on a moins de 18 ans est difficile. Nous voulons donc maintenir l'exigence de présence d'un interprète. L'avis de la commission est défavorable.
Nous voyons quelle frénésie s'empare du Rassemblement national dès qu'il s'agit d'enfermer des gens, en particulier des étrangers, et encore davantage des mineurs !
Comme l'a dit M. le garde des sceaux, ce projet de loi ne concerne pas les mineurs, mais vous y allez tout de même de votre couplet ! Vous avez tellement de haine…
Je veux revenir sur l'amendement n° 443. Pourquoi étendre l'interprétation par visioconférence aux mineurs ? Je ne suis pas d'accord avec ce qu'a dit le rapporteur. En observant ce qui s'est passé la semaine dernière, on voit bien qu'il y a des mineurs qui se comportent comme des adultes.
Je comprends l'argument juridique, mais nous pouvons tout de même avoir un débat – car il s'agit aussi d'un amendement d'appel – sur la condition des mineurs. Vous ne voulez pas les traiter de la même manière que des adultes, alors qu'ils se comportent comme des adultes et même pire qu'eux. Je ne reviendrai pas sur les provocations de l'extrême gauche : vous nous faites le procès du racisme, alors que je ne vois pas de racisme dans cet amendement. Les règles de la République doivent s'appliquer aux personnes françaises ainsi qu'à celles qui ne le so...
D'abord, M. le garde des sceaux a rappelé que nous étions en train de discuter du code de la procédure pénale, tandis que les mineurs relèvent du code de la justice pénale des mineurs. Votre amendement ne fonctionne pas, dès lors qu'il vise à modifier le code de procédure pénale pour y inclure des dispositions concernant les mineurs. Ensuite, les chiffres que vous avancez concernant les mineurs étrangers non accompagnés, je suis désolé de vous le dire, ne sont pas du tout exacts. Je vous renvoie au rapport d'information sur l...
Il trouve son origine dans le rapport de la mission d'évaluation de la mise en œuvre du code de la justice pénale des mineurs, que j'ai menée avec Jean Terlier. Nous partageons tous deux le souhait que la justice restaurative – ou réparatrice, pour s'en tenir à la terminologie québécoise – soit davantage promue, s'agissant des mineurs. Je profite de l'occasion pour préciser que le CJPM a vocation à s'appliquer à tous les mineurs, qu'ils soient étrangers ou non, de la même façon que nos lois sont celles de la Républiqu...
Je tiens à remercier Mme Untermaier et M. le rapporteur Terlier pour leurs amendements. Je suis en effet convaincue que les mesures de réparation pénale ont un effet particulièrement bénéfique sur les mineurs.
Grâce à une association qui s'appelait alors MARS 95, intervenant dans ma circonscription, j'ai pu constater qu'elles favorisaient la réflexion individuelle des mineurs et qu'elles participaient d'une démarche particulièrement pédagogique. Des mineurs qui avaient allumé des feux près d'établissements scolaires avaient ainsi pu rencontrer des sapeurs-pompiers de la caserne de Sannois. Les échanges avaient été très intéressants et j'avais pu sentir qu'ils conduisaient les jeunes à une prise de conscience. Les mesures de réparation sont évidemment un outil parmi ...
Nous avons beaucoup parlé des mineurs délinquants, mais que faites-vous des victimes, qu'elles soient mineures ou non ? Ce texte renvoie aux mesures de réparation prévues par l'article L. 112-8 du code de la justice pénale des mineurs, qui sont de deux sortes : une activité d'aide ou de réparation à l'égard de la victime ou dans l'intérêt de la collectivité, ou bien une médiation entre le mineur et la victime. Pour avoir assisté des...
...juge, en raison par exemple de la nature de l'infraction. En outre, elles pourront toujours être refusées par la victime ou par l'auteur des faits ; tout cela est clairement défini. Encore une fois, cet amendement nous semble essentiel, parce que la mesure de réparation, très souvent prononcée quand l'ordonnance de 1945 s'appliquait, l'est un peu moins sous l'empire du code de justice pénale des mineurs. Sans doute est-ce parce que les mineurs visés comparaissent plus rapidement que dans le passé, l'audience d'examen de la culpabilité ayant lieu entre dix jours et trois mois après la saisine de la juridiction – nous avons fait d'immenses progrès en la matière – ou parce que l'indemnisation des victimes est également plus rapide.
Si, madame, je vous le confirme. Le rapport d'information « L'évaluation de la mise en œuvre du code de la justice pénale des mineurs », déposé par Cécile Untermaier et moi-même, indique bien que le délai moyen entre la poursuite et le jugement d'un mineur est passé de dix-huit mois à huit mois, que les victimes sont indemnisées plus rapidement et que l'audience d'examen de la culpabilité permet aux mineurs visés d'être jugés entre dix jours et trois mois après la saisine de la juridiction. Je peux vous en donner une copie, j'...
Le présent amendement permettrait d'apporter des éléments importants en faveur de la victime, en élargissant la possibilité d'intervention ou de mise en cause des assureurs devant les juridictions pénales des mineurs à l'ensemble des infractions pénales. Actuellement, une telle intervention ou une telle mise en cause des assureurs appelés à garantir le dommage n'est possible qu'en cas d'homicide involontaire et de blessure involontaire. Un tel amendement profiterait aux victimes, en permettant que les préjudices qu'elles ont subis soient réparés dès la première audience.
Nous soutenons évidemment cet amendement, qui permet de s'apercevoir que – c'est incroyable ! – les assureurs peuvent intervenir dans certaines situations où les mineurs ont fait des bêtises – alors que certains laissaient entendre que le coût des dégâts causés par des mineurs, dans l'actualité récente par exemple, ne pouvait être assumé que par leurs familles. Voilà qui remet les choses à l'endroit. Par ailleurs, sans vouloir ouvrir un débat complexe, je m'autorise à rappeler à cette assemblée – dont les membres ont tendance à ne pas appartenir aux milieux les...
Cet amendement s'appuie sur l'évaluation menée après l'entrée en application du code de la justice pénale des mineurs. La césure du procès pénal que celui-ci introduit donne lieu à l'ouverture quasi systématique d'une période de mise à l'épreuve éducative, au cours de laquelle le juge des enfants prononce une ou plusieurs mesures. Le nombre de mesures prononcées a ainsi fortement augmenté, ce dont je me félicite. Toutefois, dans certains cas, les juges des enfants considèrent que la mise à l'épreuve éducative ...