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Il vise à créer un nouveau programme pour allouer des fonds à la rénovation totale des canalisations dans les collectivités d'outre-mer. Dans nos territoires, en effet, l'accès à l'eau n'est pas garanti : c'est le cas par exemple en Guyane, où 40 000 personnes en sont privées. Ce problème ne concerne donc pas que Mayotte, malheureusement, même si le niveau de gravité varie en fonction des territoires. Je rappelle qu'en ce début de mois de novembre, l'ONU vient d'adresser une missive à la France pour critiquer sa gestion désastreuse de l'eau dans les territoires dits d'outre-mer. C'est donc que la situation y est particulièrement grave ! Ce nouveau programme Rénovation des canalisations pour l'accès à l'eau
Alors oui, vous avez dépensé 100 millions, mais c'est quasiment une action humanitaire que l'État a été contraint de mener, compte tenu des carences dont il s'est rendu coupable par ailleurs. Il n'en demeure pas moins qu'il est ici question de Mayotte et que nous demandons pour notre part 4 millions d'aide alimentaire. Les Mahorais ne vont pas manger liquide ! Il faut évidemment qu'ils s'abreuvent, mais ils doivent aussi pouvoir manger correctement. Mayotte, vous le savez, vit une situation terriblement difficile, du fait d'une immigration qui est une véritable submersion ,…
Merci, monsieur le ministre délégué, de me donner l'occasion de vous dire que l'aide qui est actuellement accordée à Mayotte n'est pas suffisante. La preuve, c'est qu'il y a encore beaucoup de nos compatriotes qui meurent de faim là-bas, ou du moins qui se nourrissent mal. Il y a aussi énormément de personnes qui arrivent à Mayotte de manière clandestine, vous le savez, et que l'on prend en charge. Je veux bien que l'on fasse comme s'ils n'existaient pas, mais alors on ne peut pas donner des leçons d'humanité. Puisque ...
Étant directement concernés, nous sommes évidemment les premiers à être scandalisés par l'absence d'accès à l'eau dans nos territoires. Nous nous étions d'ailleurs déjà battus l'année dernière pour que les choses s'améliorent. Malheureusement, l'article 49.3 avait été utilisé et chacun a vu ce qu'il s'est passé à Mayotte et en Guadeloupe. Je crois que le Gouvernement commence désormais à comprendre la gravité de la situation. Je le répète : il faut distinguer les 500 millions d'euros dédiés à la rénovation des canalisations des 100 millions d'euros ici proposés, que la commission des finances a décidé de mobiliser pour financer le plan d'accès à l'eau. Nous demandons donc à l'Assemblée de soutenir cet amendement...
Je tiens à appuyer les propos de mon collègue Nadeau et surtout à interpeller le Gouvernement. L'action que vous avez menée pour Mayotte ne saurait se limiter à cet archipel. Car la crise de l'eau traverse tous les territoires ultramarins à des degrés divers. Nous, Mahorais, sommes conscients de ces enjeux et souhaitons de tout cœur que ce qui s'est passé à Mayotte soit utile à l'ensemble de nos compatriotes ultramarins. Car les événements qui s'y sont produits mettent en relief l'inaction de l'État pendant plusieurs décennies. La...
Je le répète, l'argent mis sur la table ne s'évapore pas. Lorsque des faits de corruption se sont produits, je les ai évoqués ici même. La préfecture de Mayotte n'a jamais déclenché l'article 40 alors que la corruption était notoire, dénoncée par la Cour des comptes.
Au bout de ces dix ans, 80 000 personnes à Mayotte n'ont pas accès à l'eau courante, tout comme, depuis 2010, un quart de la population guadeloupéenne, mais aussi 15 % de la population en Guyane. Voilà quel est le problème. Je sais très bien que les 500 millions que nous avons votés partiront à la poubelle avec le 49.3 – vous nous l'avez avoué sans le dire vraiment, mais nous le savons pertinemment car nous ne sommes pas naïfs. Il faudrait pourta...
Il faut l'inviter à Mayotte, monsieur le ministre, comme vous l'avez promis cet après-midi !
Mais où est-on ? Vous pouvez vous glorifier de l'argent que vous avez déjà mis, mais la réalité c'est qu'il y a 38 % de fuites sur le réseau d'eau à Mayotte et presque 30 % en Guadeloupe, et que ce n'est pas satisfaisant ! Il s'agit maintenant de savoir comment obtenir des résultats. Voilà la question que vous pose l'hémicycle devant lequel vous êtes aujourd'hui. Et la solution n'est pas de faire bouillir l'eau, monsieur le ministre !
hormis les informations qu'on peut entendre ici ou là, notamment s'agissant de la situation désespérante à Mayotte. En revanche, j'ai une connaissance assez fine de ce qui s'est passé en métropole, en particulier dans ma région. L'eau est une compétence territoriale des collectivités et, en l'occurrence il y a des communes isolées et de petits syndicats de communes de taille réduite avec des réseaux dont les élus s'occupaient tout à fait honorablement, ce qui n'a pas empêché les difficultés quand il y a eu de...
Pour ma part, j'ai l'impression de vivre une soirée un peu surréaliste. Nous sommes, nous, sur la sellette et, chaque fois qu'il s'agit du budget des outre-mer, c'est toujours le même problème. Mayotte est le cent unième département français. Au moment de la départementalisation, de gros efforts étaient nécessaires, car l'île se trouvait, et se trouve encore, très en retard par rapport à tous les indicateurs de développement humain – et je prends ma collègue Estelle Youssouffa à témoin. Il convient donc de poursuivre les efforts nécessaires à Mayotte, sans en faire le reproche aux élus ultramar...
...s vu cette instruction être appliquée après le passage de l'ouragan Tammy et je n'ai jamais reçu de réponse très claire de la part de l'État, alors même qu'il s'agit de sa responsabilité. Voilà pourquoi j'ai déposé cet amendement, qui vise à augmenter le budget de 32 millions d'euros afin d'assurer que l'État prenne bien ses responsabilités en cas d'intempéries – comme y avez d'ailleurs veillé à Mayotte, et c'est heureux –, conformément aux dispositions légales et au plan Orsec Eau potable.
Nous allons évidemment émettre un avis favorable sur cet amendement, mais je tiens tout de même à apporter quelques explications. L'année dernière, nous avons eu quasiment les mêmes discussions sur l'eau, nous avons soulevé les mêmes problèmes, notamment en ce qui concerne Mayotte et la Guadeloupe. Il s'avère que la sécheresse qui frappe Mayotte nécessitait l'intervention de l'État au moyen d'un plan d'urgence. En Guadeloupe, les intempéries et les contaminations ont, quant à elles, empêché 100 000 personnes d'accéder à l'eau potable ; comme à Mayotte, les habitants n'ont eu d'autre choix que d'acheter des bouteilles d'eau. Si nous avions pris la mesure de ces problématiq...
Je peux confirmer tout ce qui vient d'être dit en citant le cas des patients mahorais qui doivent s'expatrier à La Réunion, loin de leurs familles. Aucun oncologue n'est installé à Mayotte et aucun suivi n'y est donc possible. Or le soutien des familles et des proches est fondamental dans le processus de guérison. Les difficultés d'accès aux soins hypothèquent les chances de survie. Il est donc fondamental d'adopter l'amendement et de soutenir les associations. Ce n'est pas assez mais c'est un début. C'est une question de survie, pas de confort. Affronter la maladie entouré des sie...
Je voterai l'amendement qui va dans le bon sens. La situation à Mayotte est, comme vient de l'indiquer ma collègue, extrêmement complexe. L'offre de santé est assurée à plus de 90 % par le centre hospitalier de Mayotte, et les effectifs, malgré l'envoi de la réserve sanitaire, restent insuffisants. Les évacuations sanitaires profitent essentiellement aux étrangers en situation irrégulière à qui l'on refuse l'aide médicale à Mayotte mais à qui on l'accorde à La Réunio...
...er la situation financière dans laquelle se trouve leur établissement – 50 millions d'euros de déficit, 37 millions de dettes sociales –, situation due uniquement au fait que, contrairement à la promesse de campagne du candidat Macron, le coefficient géographique n'a pas été réévalué. Cet engagement doit être tenu : il y va de l'avenir de cet hôpital qui soigne les patients de La Réunion comme de Mayotte. Après le ministre de la santé et de la prévention, je tenais à vous alerter. Maintenant que j'ai fait passer ce message, je retire mon amendement.
...ns aujourd'hui n'est que le premier. Nous devons tendre vers le modèle corse, où s'applique une délégation de service public : les prix des billets d'avion y sont régulés, contrairement aux nôtres qui restent fluctuants ; d'autant qu'il n'y a pas suffisamment de concurrence, puisque le marché est détenu par un petit oligopole de quatre compagnies au maximum, quand ce n'est une compagnie unique. À Mayotte, par exemple, la compagnie Corsair n'opère que trois mois dans l'année et, le reste du temps, une seule compagnie détient le monopole. Nos populations sont donc captives et prises en otage. Pour des raisons de justice sociale et d'équité, de responsabilité, d'égalité des droits dans une France républicaine, nous avons besoin de cette continuité territoriale, qui n'est qu'une première étape. Je r...
...nts, en actant par exemple que l'État devait abonder les crédits permettant aux ultramarins de prendre l'avion pour se soigner d'un cancer ; de même, le Gouvernement défend l'idée d'un passeport retour à la suite d'une formation, ce qui suppose d'être parti ! En d'autres termes, l'État admet la nécessité de voyager pour les ultramarins. Ce que nous demandons, c'est l'égalité. Pour un résident de Mayotte – un territoire où 70 % des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté –, un billet, non pas vers l'Hexagone, mais vers La Réunion, coûte entre 700 et 1 000 euros, voire 2 000 euros. En haute saison, pour aller voir leur famille, les Mahorais doivent débourser jusqu'à 3 000 euros pour voyager serrés comme des sardines en classe économie. Telle est la réalité ! La politique de continuité te...
Comme la France hexagonale, les territoires d'outre-mer ne sont pas épargnés par l'insécurité, notamment Mayotte, où la situation ne fait que s'aggraver depuis 2008. Le taux d'homicide moyen y est cinq fois supérieur au taux de la France hexagonale, le taux de coups et blessures volontaires deux fois supérieur, les vols violents trois à quatre fois plus nombreux. Cet amendement vise à aider les collectivités territoriales de Mayotte à s'équiper afin de lutter contre l'insécurité en créant un nouveau program...
...'outre-mer sont confrontés aux mêmes problèmes que les Français de l'Hexagone ainsi qu'à bien d'autres plus spécifiques, l'éloignement les rend plus prégnants, et ils sont moins bien traités par les pouvoirs publics. Il y a d'abord – c'est le thème de mon rapport – une immigration hors de contrôle, qui déstabilise les sociétés et aggrave la délinquance et la criminalité, notamment en Guyane et à Mayotte. En lien avec ce premier problème, on constate une insécurité galopante, faute d'une volonté politique et de moyens, notamment en matière pénale. Le pouvoir d'achat, insuffisant, est inférieur à celui de la métropole, ce qui constitue une injustice aggravée par la vie chère. Le chômage de masse est la conséquence d'une absence de politique économique adaptée aux spécificités ultramarines. Les inf...