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...aute d'infrastructures de santé suffisantes ; une dépendance aux produits importés, si chers que les écarts de prix pour les produits alimentaires par rapport à l'Hexagone sont de 42 % pour la Guadeloupe, 40 % pour la Martinique et 37 % pour La Réunion. À ces problèmes structurels qui empoisonnent la vie des Français d'outre-mer se sont ajoutées d'autres crises : l'inflation, la crise de l'eau à Mayotte et en Guadeloupe, la contamination au chlordécone dans les Antilles ou encore la prolifération des sargasses. Alors, où sont les moyens permettant de les résoudre ? Où sont les investissements massifs dans les infrastructures et dans l'économie locale, afin de rendre ces territoires indépendants et autonomes en matière d'énergie et d'alimentation ? Où en est la réforme de la gouvernance qui perm...
...me erreur que votre prédécesseur qui affirmait que le problème en outre-mer n'était pas le manque d'argent. Soyez un bon pilote et prenez à bras-le-corps les défis qui se posent à 2,2 millions d'ultramarins. Je crains, mes chers collègues, que l'eau ne doive encore couler longtemps sous les ponts avant de disposer enfin d'un budget qui soit à la hauteur des attentes. Malheureusement, à l'image de Mayotte, l'eau manque et, lorsqu'il y en a, il faut la faire bouillir.
Plus sérieusement, l'amendement visait – je parle au passé – à appeler l'attention sur la situation de la mobilité de Mayotte vers les autres territoires nationaux. Mme K/Bidi a appelé l'attention sur le fait que l'hôpital de La Réunion était l'hôpital de l'océan Indien et recevait les patients venus de Mayotte. C'est une réalité, mais vous auriez pu ajouter que 80 % des personnes qui arrivent à l'hôpital sont venues sans titre de séjour à Mayotte puis ont été envoyées à l'hôpital de La Réunion, et ensuite, vous considé...
...oudain, sans véritable concertation et sans étude d'impact sérieuse, à des dispositifs de défiscalisation, au détriment des opérateurs économiques ultramarins. Sur le plan social, il reste beaucoup à faire : maintenir l'aide alimentaire pour les outre-mer à hauteur de 30 millions d'euros, voire la doubler ; prendre en charge de manière pérenne les factures d'eau en Guadeloupe, au même titre qu'à Mayotte ; allouer 30 millions d'euros à la construction et à la rénovation du parc locatif social ; renforcer la continuité territoriale, notamment pour le grand public ou pour l'accompagnement d'enfants malades ; instituer une véritable aide au retour des forces vives parties étudier et travailler hors de leur territoire ; accroître le soutien aux associations ultramarines, qui font face à des défis, no...
J'ai oublié l'essentiel : je voudrais saluer M. Dino Cinieri qui est venu à cette heure tardive pour apporter son soutien à Mayotte. Je le remercie très vivement.
... montre le rythme de consommation des crédits. Je n'illustrerai ce sous-investissement que par un exemple : la gestion de l'eau. L'État a sa part de responsabilité et je me réjouis qu'il ait décidé, soutenu par cette majorité, de l'assumer. Il serait cependant trop simple d'effacer les responsabilités locales ; mais, pour l'instant, la réalité s'impose avec violence. La pénurie sévère qui frappe Mayotte depuis mars exige des mesures d'urgence exceptionnelles. Je salue nos collègues Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine, qui sauront évidemment mieux en parler que nous, et tiens à leur témoigner à nouveau mon soutien. Je me souviens de notre déplacement à Mayotte dans le cadre de la commission d'enquête sur le coût de la vie dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 ...
...ommandant de faire bouillir l'eau avant de la mettre au frigo. Comment un gouvernement peut-il vanter le plein emploi et l'industrie verte à tous les étages, tout en portant atteinte à la dignité de nos compatriotes ultramarins en les prenant pour des citoyens arriérés ? Quelle politique ont menée, depuis six ans, les différents gouvernements du président Macron ? La criminalité est croissante à Mayotte, aux Antilles et en Guyane, que l'orpaillage illégal dévalise de son or. L'immigration est massive en Guyane et submergeante à Mayotte. Le 23 octobre, l'Insee a classé l'île de La Réunion au troisième rang des régions les plus pauvres de France, après Mayotte et la Guyane. Le pouvoir d'achat est en chute libre, le chômage endémique, la jeunesse sous le seuil de pauvreté et l'agriculture en berne....
…à voter une résolution, déposée par le Rassemblement national, traitant du sujet pourtant vital de l'accès à l'eau et appelant à créer, à cette fin, une aide dont bénéficieraient les régions d'outre-mer ? Vous n'avez pas créé les conditions d'un retour effectif à l'ordre républicain dans les territoires ultramarins – notamment à Mayotte, en Guyane et aux Antilles – exposés à la criminalité et à la violence, comme on vient encore de le voir ce week-end en Guadeloupe. À Mayotte, plus d'un tiers de la population est étrangère, dont au moins la moitié se trouve en situation illégale. La fameuse opération Wuambushu organisée par votre ministre de tutelle n'a été qu'une opération de communication qui s'est soldée par un fiasco retenti...
Monsieur le ministre délégué, vous voici de retour au Parlement après notre escapade commune à Mayotte, où vous vous êtes intéressé à la sécheresse qui frappe nos compatriotes – je vous remercie de cette visite.
...et, en euros constants, est stable, compte tenu du niveau de l'inflation dans les territoires qu'il concerne – lesquels sont traversés par de multiples crises qui justifient un accompagnement actif, y compris en matière budgétaire. En réalité, l'effort global de l'État par habitant outre-mer est équivalent à celui de la moyenne nationale, c'est-à-dire 7 800 euros. Toutefois, pour ce qui concerne Mayotte, il ne représente plus que la moitié. Et si on comptabilise l'ensemble de la dépense publique, y compris les dépenses sociales et la santé, la dépense par habitant en France s'élève à 20 000 euros, tandis qu'à Mayotte elle est de 4 000 euros. Nous sommes donc loin de l'égalité républicaine. Les territoires ultramarins constituent, avec les territoires ruraux de métropole, la cinquième roue du car...
Au problème de l'insalubrité s'ajoute celui du manque de logements, et je suis choqué de constater combien peu est consacré à loger nos compatriotes ultramarins alors même qu'à Mayotte ou en Guyane, des moyens bien plus importants sont déployés en vue de loger les immigrés dont l'arrivée massive submerge ces territoires.
Même si de l'argent a été dépensé – je préfère ce mot à celui de « déversé », qui suggère qu'il coule à flots, sans contrôle – en Guyane et à Mayotte, je ne peux tolérer d'entendre certains collègues, derrière moi, opposer entre eux les territoires ultramarins. Cessons d'opposer les Français d'outre-mer aux autres Français !
Mes collègues Philippe Gosselin, Pierre-Henri Dumont et moi-même souhaitons vous interroger, monsieur le ministre délégué, sur l'assainissement à Mayotte.
« Mayotte est le territoire de tous les défis », disait un ancien membre du gouvernement, aux fonctions que vous occupez. J'ajoute que Mayotte est la société de toutes les crises : crise du covid-19, crise de l'eau, crise sécuritaire, crise migratoire, crise écologique du fait de la présence du volcan… Je vous invite à éviter la prochaine crise, celle de l'assainissement : si rien n'est fait, elle éclatera...
Dans le cadre d'une démarche transpartisane, nous souhaitons donner au Gouvernement les moyens de réaliser dans les territoires ultramarins l'effort auquel il s'est engagé. À Mayotte, la question de l'assainissement et de la production d'eau potable est urgente et vitale. Nous espérons que cette proposition sera accueillie favorablement.
Il vise à développer l'appui aux investissements outre-mer, notamment à Mayotte, en fléchant 50 millions de crédits supplémentaires vers l'action 08, Fonds exceptionnel d'investissement, au sein du programme 123, Conditions de vie outre-mer. En effet, la stabilité du FEI, pour ce qui est des autorisations d'engagement inscrites dans le PLF pour 2024 – à hauteur de 110 millions d'euros –, entraîne de fait, en période d'inflation, une baisse des soutiens en volum...
Je veux remercier M. le ministre délégué, qui a pris la mesure de la gravité de la situation à Mayotte et qui y répond. De ce côté-ci de l'hémicycle, mes collègues et moi-même voterons cet amendement avec beaucoup d'intérêt.
Comme mon collègue Mansour Kamardine, je tiens à remercier le Gouvernement pour son engagement à Mayotte. J'espère que ces millions ne sont qu'un début car les besoins, en matière de production d'eau potable, sont considérables. Je veux aussi insister sur le fait que nous attendons un engagement fort de l'État auprès du syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement de Mayotte (Sieam) : s'il le faut, l'État doit entrer dans sa gouvernance pour accélérer la mise en œuvre de ces projets qui sont vit...
Cet amendement reprend celui déposé l'année dernière par nos collègues du groupe LIOT. Il vise à abonder de 4 millions d'euros la politique d'octroi de chèques alimentaires à Mayotte. On a évoqué tout à l'heure le problème de l'eau, mais nos compatriotes de Mayotte subissent à la fois, entre autres problèmes, un niveau de vie inférieur à celui de l'Hexagone et une inflation galopante. C'est un amendement de bon sens. En commission, le rapporteur spécial avait indiqué que l'amendement portait sur le mauvais programme ; nous l'avons réaffecté au bon programme, pour ne pas donne...