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...tonomie fiscale, appliquait le même système de protection tarifaire à l'entrée sur l'ensemble des produits. Lorsque nous avons supprimé cette protection tarifaire pour les produits que nous ne produisions pas, en portant à 0 % le taux de cette taxe sur ces produits, la baisse ne s'est pas répercutée sur le pouvoir d'achat des consommateurs, car les importateurs et grossistes ont gardé pour eux la marge ainsi dégagée. Si donc vous deviez revoir les règles de l'octroi de mer et réduire certaines taxes à l'entrée, n'oubliez pas de contrôler les importateurs et les grossistes, faute de quoi cette mesure n'aura pas d'effet sur le pouvoir d'achat de nos concitoyens.
Avez-vous des éléments précis à propos de l'accumulation des marges ? Quelles mesures le ministère de l'économie et des finances a-t-il pu instaurer en matière de concentration des oligopoles et des monopoles dans ces territoires, où une moindre concurrence se traduit par une plus grande concentration, donc une consolidation de ces concentrations tant verticales qu'horizontales ? Je nuancerai vos propos relatifs à l'inflation : si cette dernière est moindre dan...
Les comptes des grands groupes ne sont pas publiés. Que comptez-vous faire pour obtenir des grands groupes qu'ils publient leurs comptes, ainsi qu'ils en ont l'obligation légale ? Les observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR) n'ont ni la compétence, ni le pouvoir d'accéder aux marges et aux revenus. Quelle solution proposez-vous ? S'agissant de la consolidation des concentrations, vous n'avez pas répondu précisément. Vous semblez satisfait du niveau de contrôle des indicateurs, mais les moyens dédiés sont très faibles. Envisagez-vous de les augmenter, pour permettre à l'État d'assurer la transp...
En ce qui concerne les observatoires, ma question portait sur les marges et les revenus, et non sur les prix. Les OPMR disposent de la compétence mais pas du pouvoir de les contrôler : c'est une aberration. Je vous ai également interrogé sur le délégué interministériel à la concurrence, et non sur l'Autorité de la concurrence, ainsi que sur la quatrième compagnie aérienne.
...ent dans les temps qui viennent. Est-ce à dire que les prix pourraient évoluer dans l'autre sens ? Le bouclier qualité-prix (BQP) concerne aujourd'hui essentiellement des biens et nous pouvons nous demander s'il ne peut pas englober aussi les services. Considérez-vous que cette démarche du BQP, qui associe des efforts fiscaux de la part des collectivités et de l'État, mais aussi des réductions de marge de la part des fournisseurs, peut convenir pour la téléphonie ?
Êtes-vous en capacité de nous donner vos chiffres d'affaires, vos marges et vos bénéfices ?
J'aborde un sujet qui n'est pas forcément très agréable, celui de l'existence de marges arrière importantes dans la grande distribution. Pour ceux qui nous écoutent et pour être parfaitement clair, cela consiste à avoir un prix d'achat d'un produit, de récupérer une partie de ce prix d'achat sur la prestation d'un ensemble de services, de façon connexe. Évidemment, c'est une façon de ne pas trop afficher les marges réelles de vente. J'aimerais vous faire réagir à cela.
Il y a les marges avant. Il faut faire la démarche, parce que vous êtes des entreprises, il faut quand même qu'il y ait une marge. Il y a aussi les marges arrière. Vous n'avez pas de maîtrise d'intégration dans la chaîne verticale, puisque j'ai entendu dire que toutes les entreprises de la chaîne de concentration verticale sont indépendantes dans votre chaîne d'approvisionnement.
Pouvez-vous nous dire jusqu'où peuvent aller les marges arrière et surtout le pourcentage des marges avant ?
Si je suis les éléments que vous m'avez donnés, les marges peuvent aller de 20 à 40 %, soit 20 % de marge avant et zéro en marge arrière, soit de 20 à 20, ce qui fait 40 %.
La notion de marge est une notion parfois assez confuse ailleurs. La preuve, c'est que l'on est sur différents concepts. Quand vous dites cela, par exemple, vous ne prenez pas en compte ce que vous appelez « la casse ».
Pouvez-vous nous dire où apparaissent, dans les contrats que vous avez avec vos fournisseurs, les marges arrières ?
Nous aimerions recevoir une vingtaine de contrats pour qu'on puisse bien comprendre les mécanismes des marges arrière. Nous les demandons à tous les groupes pour des raisons d'équité de traitement.
Je vais revenir à la question des marges, parce que je suppose que les marges ne sont pas les mêmes en fonction des groupes. Vous avez parlé d'un moindre besoin de marges pour compenser les frais généraux puisque vous avez une organisation simplifiée avec très peu d'entreprises dans le groupe.
Ceux qui ont plus d'entreprises ont besoin de plus de marges pour compenser les frais généraux.
C'est ma lecture. Qu'avez-vous fait par rapport aux marges sur les vingt-quatre derniers mois ? Avez-vous maintenu vos marges à 20 ou 25 % avec l'inflation, avec l'augmentation de la logistique, notamment de l'approvisionnement ? Avez-vous rogné les marges pour ne pas augmenter les prix ?
...'est pas simplement de comprendre le coût de la vie au sens conjoncturel, donc de l'inflation, mais aussi au sens structurel. Historiquement, on connaît bien la situation et si les 40 %, si les 30 % de vie chère pour les fonctionnaires et les 30 % d'abattement fiscal sont arrivés, c'est parce qu'il y avait un vrai problème de cherté de la vie. Les 20 ou 25 % dont vous parlez correspondent-ils aux marges en temps normal, hors crise ?
L'Autorité concurrentielle a pointé du doigt en 2019 l'accumulation des marges. L'Autorité concurrentielle n'intervient que si elle est alertée, c'est-à-dire qu'elle ne va pas aller chercher d'éléments indicatifs si elle ne reçoit pas d'alerte.
J'ai fait le constat depuis quelques mois que les grands groupes de nos territoires, notamment ceux qui ont les monopoles et les oligopoles, sont organisés en très petites structures avec très peu de salariés. Ils ont découpé la chaîne. Nous savons très bien que chaque entreprise ne devant pas être déficitaire, il y a toujours une petite marge qui s'accumule. Aucune structure d'État, ni même l'Insee, n'est capable de nous dire à qui appartiennent ces filiales et quel est le niveau de concentration des grands groupes. Pouvez-vous me dire si ces pratiques sont normales ? Au niveau du droit de la concurrence, le fait d'avoir des dizaines de très petites entreprises dans tous les domaines de la chaîne, aussi bien en vertical qu'en horizont...