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...mnons, je l'ai dit – mais je tiens à rappeler que ces faits sont l'œuvre d'une minorité. Reconnaissons au moins que, depuis janvier, l'organisation des grèves par les organisations syndicales s'est faite dans les meilleures conditions. Je constate que le texte de la résolution insiste particulièrement sur les violences d'une grande intensité qui ont eu lieu à Sainte-Soline. Je rappelle que cette manifestation s'inscrivait dans un long combat écologique mené par des associations contre l'installation de mégabassines. Là encore, je regrette de voir cette résolution passer sous silence le véritable enjeu de fond : l'engagement citoyen pour préserver notre environnement.
J'ai une pensée en particulier pour le jeune homme corse, accompagnateur de montagne, qui s'est retrouvé dans le coma et dont le pronostic vital a été engagé à la suite de cette manifestation. Notre groupe a donc plusieurs réserves, vous l'avez compris. Tout d'abord, l'objet de la commission d'enquête que vous proposez ne paraît pas suffisamment précis et ciblé. Vous avez fait le choix de viser l'ensemble des manifestations et rassemblements intervenus entre mars et mai 2023 dans tous les territoires. Je crois que vous n'avez pas pris la mesure de l'ampleur de ces événements et de ce...
…c'est l'attirail du parfait manifestant d'extrême gauche – ou du parfait voyou d'extrême gauche, aurais-je presque envie de dire. C'est cette même extrême gauche qui n'a qu'une seule obsession – en découdre avec les forces de l'ordre – et qui, pour y arriver, empoisonne les manifestations, insuffle un vent de tension, pousse à l'affrontement. Et ça marche ! La méthode n'est pas nouvelle. Ils s'infiltrent dans les cortèges et réapparaissent sans prévenir au cœur des manifestations. Ils s'éparpillent par la suite pour atteindre leurs cibles – armés, évidemment. Déjà en 2019, les manifestations des gilets jaunes avaient été confisquées par des black blocs, des marginaux et des cas...
Vous avez choisi de commencer votre enquête le 16 mars, ce qui prouve que vous avez compris. Vous avez compris que dans une société qui doit purger pacifiquement les conflits politiques, il faut être démocrate ! Il faut écouter les syndicats ! Il faut écouter la majorité des citoyens lorsqu'elle s'exprime par la manifestation ! Il faut laisser voter les députés, même lorsqu'ils s'opposent au président Macron !
Il y a eu des mouvements sociaux et des manifestations qui se sont très bien passés et qui, organisés par les syndicats, n'ont donné lieu à aucune violence.
Si vous ne voyez pas que, week-end après week-end, ce sont des groupuscules, peut-être proches de vos idées politiques, madame, qui instrumentalisent ces manifestations …
Le 13 avril dernier, nous avons été quatre membres de la commission des lois appartenant au groupe LFI – NUPES à nous insérer dans une manifestation contre la réforme des retraites pour observer comment s'appliquait la doctrine du maintien de l'ordre dans notre pays, de part et d'autre du cortège, entre brigades de répression de l'action violente motorisées (Brav-M) et CRS.
Nulle volonté de provocation dans notre démarche. Vous auriez pu vous joindre à nous, collègues du groupe RE, vous auriez été les bienvenus. Où étiez-vous donc ? Il faut venir dans les manifestations pour voir comment les choses se passent !
C'est un peu daté, périmé même, d'en faire ainsi des tonnes dans notre hémicycle. J'aimerais revenir sur les propos de Jean-François Coulomme, dans un silence qui, je l'espère, peu à peu va se faire, et souligner son sens inné de la litote. Vous avez dit précisément qu'à l'occasion de ces manifestations, des objets avaient été échangés.
...V
...le savons. Être caillassés ou agressés par une minorité d'individus qui, par leurs comportements inacceptables, nuisent au mouvement social tout entier, alors qu'il leur faut assurer la protection des manifestants, telle est aussi la réalité du quotidien des policiers et gendarmes. Une fois cette évidence réaffirmée, nous pouvons tenter d'avoir une discussion de fond sur la gestion politique des manifestations contre l'injuste réforme des retraites. Dans une République dépourvue de fusible, c'est l'institution policière qui se retrouve en première ligne. Pourtant, on ne peut se contenter de faire porter une responsabilité qui est d'abord politique – la vôtre, monsieur le ministre délégué chargé des outre-mer – sur ceux qui incarnent individuellement cette institution. Tel est l'objet de notre débat. ...
Pourtant, seule notre police est aussi répressive et lourdement armée. Comment pouvons-nous accepter que des grenades, considérées comme du matériel de guerre par le code de la sécurité intérieure, puissent être utilisées dans des manifestations ? Selon les chiffres de la Chancellerie, du 16 au 25 mars – soit en un peu plus d'une semaine –, 1 346 personnes ont été placées en garde à vue, dont seulement 26 % ont été poursuivies par la justice. Ce chiffre est révélateur d'une idéologie politique que traduisent ces arrestations massives. Qu'il s'agisse du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, de pays étrangers ou d'associations de défen...
Soyons clairs : l'organisation de manifestations ne saurait être assimilée à un désordre. Manifester est un droit constitutionnel, c'est une liberté fondamentale dans une démocratie…
Je rappelle que 406 membres des forces de l'ordre ont été blessés durant les seules manifestations du 1er mai. Mesdames, messieurs les députés LFI, vous portez une part de responsabilité, et je pèse mes mots, dans l'escalade des violences.
...leader de LFI, comme l'ont rappelé le parti communiste et M. Delaporte à l'instant, la police ne tue pas. Non, elle ne place personne en garde à vue de manière arbitraire. Les Français vivent dans un État de droit ! Ceux qui le contesteraient ne pourront que reconnaître la liberté des juges qui, à de multiples reprises, ont annulé des arrêtés pris par des préfets afin d'encadrer ou de limiter la manifestation d'opinions dans notre pays. Voilà donc dans quelle Realrepublik nous vivons, et que d'aucuns pourfendent : une République dans laquelle les policiers, les gendarmes, les pompiers font leur travail ,
En préambule, je tiens à indiquer, afin d'éviter les gesticulations dont nous avons l'habitude, que mes collègues et moi condamnons bien entendu l'ensemble des violences. Policiers, journalistes, citoyens manifestant : nul ne devrait quitter une manifestation blessé.
Nous sommes à l'Assemblée nationale, et il est d'usage que les ministres y rendent des comptes ; c'est en tout cas ainsi que les choses se passent depuis deux siècles. Le fait que le ministre de l'intérieur, qui est directement responsable du chaos qui règne dans le pays, du mauvais déroulement du maintien de l'ordre et des manifestations, ne soit pas présent en dit long sur la considération que le Gouvernement a pour le Parlement, pour les Français et pour ce débat d'importance.
...rnier service public du village : après la fermeture de l'école, du bureau de poste, de la perception, de la brigade de gendarmerie, il reste l'état civil, quelques pouvoirs de police et une démocratie locale tellement précieuse. Nous contribuerons à arborer ces drapeaux, car les socialistes sont attachés aux valeurs républicaines, comme à une Europe qui protège les nations. Néanmoins, quand les manifestations continuent de rassembler les foules, quand l'inflation ruine certains de nos compatriotes et que d'autres doivent faire 50 kilomètres pour se rendre aux urgences, et alors que le Président de la République vous a demandé de l'audace pour trouver le chemin de l'apaisement, répondre par ce symbole paraît léger. Vous créez en outre une obligation de dépense supplémentaire pour les communes – vous ...
...n unitaire des syndicats et un large rejet de la part des oppositions. Refusant le dialogue et rejetant tout esprit d'ouverture, ayant menti à défaut de convaincre, vous avez décidé d'adopter cette réforme à marche forcée, en recourant à l'article 49.3 de la Constitution, le 16 mars dernier. Depuis cette date et ce déni de démocratie, les rassemblements spontanés, les blocages, les grèves et les manifestations pacifiques et massives se sont renforcés. Le peuple français exprime ainsi une colère profonde, légitime. Il exprime aussi une soif de justice sociale et de respect. Face à ce grand mouvement populaire, à une crise démocratique et sociale, nous vous avons appelés à maintes reprises à reconnaître la légitimité sociale de la rue en retirant votre réforme et en consultant le peuple par référendum....
Cela fait quatre mois qu'un mouvement social s'oppose à la réforme des retraites. Je veux, à ce propos, saluer la responsabilité dont les organisations syndicales font preuve dans l'organisation des manifestations.