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La médecine générale est la spécialité qui manque le plus de maîtres de stage – il en faudrait 24 000. L'amendement a pour but de simplifier les conditions d'agrément afin d'accroître le nombre d'étudiants susceptibles d'être formés à la médecine générale dans les territoires.
Toujours dans le souci de libérer du temps médical, l'amendement AS98 vise à autoriser les parents à déclarer sur l'honneur, plutôt que de la faire constater par un médecin, la maladie de leur enfant qui leur donne droit à un congé, pour une durée ne pouvant excéder trois jours par an.
Avis défavorable pour les mêmes raisons que précédemment. Si l'idée paraît séduisante – elle libère du temps pour les médecins et elle simplifie la vie des salariés –, n'oubliez pas qu'il s'agit d'un jeu à trois, de nombreuses entreprises compensant le non-paiement par la sécurité sociale des jours de carence. Il convient de s'assurer que la mesure ne se retournera pas in fine contre les salariés, si les entreprises décident de revenir sur le fonctionnement actuel.
Compte tenu de l'âge moyen des médecins généralistes, de leur temps de travail – les jeunes font le choix de travailler moins que leurs aînés –, et de la démographie médicale, la solution pour améliorer l'offre de soins consiste, d'une part, à mieux répartir les médecins sur le territoire, sans trop les contraindre néanmoins, et, d'autre part, à libérer du temps médical. Pour ce faire, il faut décharger les médecins des tâches qui ne ...
Pour développer les CESP, il convient d'identifier les freins, qui peuvent tenir tant aux moyens qu'au périmètre de ces contrats. Il est donc proposé qu'un rapport étudie l'opportunité d'autoriser les étudiants en médecine, odontologie, maïeutique et pharmacie à signer des CESP avec tous les établissements de santé qui participent au service public.
L'amendement vise à créer une expérimentation permettant à un salarié devant s'absenter un ou deux jours pour s'occuper d'un enfant malade de produire un certificat sur l'honneur plutôt qu'un certificat médical. Cela permettrait d'alléger l'agenda des médecins en réduisant le nombre de consultations à but administratif.
La loi ne prend pas la mesure de l'urgence à résorber la pénurie de médecins. L'amendement vise à demander un rapport sur l'impact des mesures qui ont été prises, dans lequel serait notamment envisagée la suppression du numerus apertus. Le bilan de ce dernier montre qu'il n'entraîne pas la hausse escomptée du nombre d'étudiants en médecine. Compte tenu du besoin urgent de nouveaux médecins sur le territoire national, il semble nécessaire de supprimer le concours dans ses...
La population de Loire-Atlantique a augmenté de 100 000 habitants en six ans – plus forte progression des départements français. Dans le même temps, le nombre de places pour les études en médecine n'a pas bougé. Selon la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, il faudrait augmenter de 20 % le nombre d'étudiants pour répondre aux besoins démographiques. Le rapport que nous demandons permettrait de lancer la réflexion sur la planification nécessaire pour surmonter la crise à venir.
Le rapport ici demandé a pour objet d'étudier la création de passerelles afin que des professionnels paramédicaux puissent intégrer un cursus accéléré d'études de médecine.
Avis défavorable. Je ne crois pas que l'on puisse demander aux GHT de résoudre les problématiques de la médecine libérale. Vous êtes les premiers à dénoncer la moindre contrainte qui pourrait peser sur la médecine libérale et vous proposez à présent que les hospitaliers se mêlent de leur juste répartition dans le territoire. Je ne pense pas que cette disposition leur fasse plaisir !
J'ajoute que l'intérim médical permet aux jeunes médecins de découvrir le métier. Il semble excessif de vouloir le supprimer.
L'article est d'autant plus excessif qu'il ne concerne pas que les médecins, mais aussi les infirmiers, les aides-soignants ainsi que les accompagnants éducatifs et sociaux. Ces personnes ont réussi des concours, suivi leur formation, fait des stages, servi dans de nombreux établissements. L'intérim est un salariat qui permet de répondre à des besoins territoriaux. L'expérience s'acquiert en se confrontant à différentes réalités et en acceptant d'être mobile. Enfin, le ...
...ouhaitons pas qu'ils passent par l'intermédiaire d'agences d'intérim, dont nous avons compris, au fil des débats, qu'elles pouvaient déstabiliser des établissements. Monsieur Martin, vous l'avez dit, les études ont déjà permis à ces jeunes professionnels de faire l'expérience des différents services d'un hôpital. Considérer qu'ils auraient encore besoin d'éprouver d'autres modes d'exercice de la médecine me semble exagéré. Au contraire, les premières années devraient leur permettre de s'enraciner, au sein d'une équipe hospitalière, ou d'un territoire s'ils choisissent l'exercice libéral. Ce sera toujours mieux que le nomadisme. En tout cas, c'est une mesure que les professionnels approuvent et que les étudiants ne récusent pas, car ils en comprennent les enjeux.
...'unanimité. En revanche, nous pourrions trouver un compromis en choisissant d'encadrer l'intérim pour éviter les dérives, plutôt que de le supprimer. Ainsi, les jeunes diplômés ne pourraient pas consacrer plus de 20 % de leur activité professionnelle à l'intérim, durant deux ans. Ils pourraient ainsi s'enraciner dans une pratique, tout en découvrant d'autres univers. Enfin, n'oublions pas que les médecins tombent malades, eux aussi, et qu'ils doivent pouvoir trouver des confrères qui les remplacent.
Puisque vous avez rejeté les précédents amendements, je reviens à la charge en insistant sur l'importance d'autoriser une proportion de travail intérimaire minimale. Pensez à tous les médecins qui ont besoin de se faire remplacer. Tout supprimer serait radical.
Avis défavorable. Les dispositions prévues à l'article sont suffisamment exigeantes pour que nous n'ajoutions pas des contraintes supplémentaires. La loi Rist plafonne déjà le salaire des médecins intérimaires. Nous prévoyons d'en interdire la pratique en début de carrière. Continuons, par petites touches, à contenir le recours à l'intérim. Nous y parviendrons en renforçant l'attractivité des métiers et en prenant ce type de mesures.
...tée. En début de carrière, comme pour de nombreux autres métiers, l'expérimentation est souvent le moyen de trouver sa voie et de s'épanouir dans un choix qui aura pu être réfléchi. Cependant, en raison des difficultés actuelles pour accéder aux soins, il semble nécessaire d'orienter ces professionnels vers des zones où leurs compétences sont attendues. Des territoires souffrent d'une pénurie de médecins du fait du faible renouvellement des professionnels qui partent à la retraite ou des obstacles pour accéder à cette offre, qu'il s'agisse du temps d'accès ou des temps d'attente. Nous vous proposons une solution équilibrée, qui n'interdit pas le recours à l'intérim pour les jeunes diplômés mais respecte le choix du praticien tout en tenant compte des besoins réels du territoire.
Beaucoup d'efforts ont été consentis dans les territoires pour maintenir de la consultation, de la radiologie et de la biologie. Un certain nombre de choses peuvent se faire par télémédecine en matière de radiologie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour la biologie. Si l'on veut éviter que tous les laboratoires soient rachetés par de grosses entreprises, il faut permettre aux petits laboratoires d'avoir recours à l'intérim, qui constitue probablement l'une des conditions de leur survie.
Avis défavorable pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment. Il ne faut pas confondre intérim et remplacement. L'article 7 ne porte que sur l'intérim, et il n'est pas question de rigidifier le marché de l'emploi en interdisant toute forme de remplacement pour les médecins ou les infirmières. Il faut arrêter de faire croire que l'on veut leur interdire de partir en vacances. En revanche, l'intérim est un cancer pour notre système de santé et il est combattu depuis des années par l'Assemblée nationale.
Ce phénomène ne concerne pas que les infirmières et les médecins. Beaucoup d'aides médico-psychologiques sont intérimaires et ne font que des remplacements.