Interventions sur "médecin"

2718 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

L'article 10 prévoit une carte de séjour pluriannuelle pour ces praticiens. Or il paraît essentiel de contrôler leurs connaissances, mais surtout d'éviter de créer un appel d'air. Il ne faut pas dépeupler de leurs médecins les pays de départ. Il faut normaliser les Padhue, cela a été dit, car ils permettent de maintenir nos services hospitaliers, mais cet article nous semble aller trop loin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur :

Avis défavorable. Ces médecins ne prennent la place de personne, au contraire : ils confortent notre système de soins, notamment nos hôpitaux. Nous manquons de soignants, et cela va s'aggraver dans les années à venir, car les départs à la retraite vont s'accélérer. Pendant les cinq à dix ans à venir, nous allons gérer la pénurie. Je rappelle aussi que la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle portant la mention « tal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur :

Avis défavorable. Il s'agit ici de médecins qui disposent seulement d'une autorisation d'exercer temporaire, et qui doivent ensuite réussir les EVC. À ce stade, le lien avec l'hôpital est essentiel et il ne me paraît pas opportun d'inclure les centres de santé. En revanche, une fois les EVC validés, ils peuvent tout à fait exercer dans des structures de soins coordonnés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

L'amendement vise à préciser les conditions d'hébergement des étudiants en médecine effectuant leur stage en zone sous-dotée. Les élus locaux peuvent prendre des mesures simples, comme je l'ai fait sur mon territoire, en leur réservant, par exemple, les logements autrefois destinés aux instituteurs dans les écoles. Alors que nous nous situons dans un champ régalien, est-ce normal qu'une disposition relève seulement des collectivités locales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

Les ministères de l'éducation nationale et de la santé doivent promouvoir les études de médecine au sein des lycées situés dans des déserts médicaux, jugés peu attractifs par les jeunes médecins à moins, considèrent 69 % d'entre eux, d'y avoir des liens familiaux ou amicaux. Or, dans ces territoires, de brillants lycéens ne s'engagent pas vers des études longues faute, notamment, d'y être incités. Par ailleurs, j'ai déposé avec M. Frappé des amendements, qui sont tombés, visant à établir u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur :

Avis défavorable. Il importe en effet de valoriser et de faire connaître les filières du soin, mais je ne suis pas certain qu'une inscription dans la loi s'impose. Nous aurons l'occasion d'en rediscuter. S'agissant du second point, la loi Rist en appelle à l'engagement collectif des médecins, que l'article 1er de cette proposition de loi permet d'organiser territoire par territoire. Les praticiens qui, physiquement, ne peuvent supporter des gardes, seront suppléés par leurs collègues. Il n'est pas question d'un engagement individuel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Environ 6 % des bacheliers de départements comme le Lot ou l'Aveyron ont des notes ou des mentions supérieures à ceux des grandes villes. Pour les amener à entreprendre des études de médecine, nul besoin d'en passer par la loi. À Millau, une classe sera dévolue dès la rentrée 2023 à la préparation spécifique de ces élèves aux métiers de la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Afin de lutter contre les inégalités territoriales et sociales d'accès aux soins, l'offre de formation des médecins doit être déterminée en premier lieu en partant des besoins de santé des territoires, et non des capacités de formation du système universitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Il convient de supprimer le numerus apertus, qui n'a permis d'augmenter que de 15 % le nombre d'étudiants alors même que, selon la ministre déléguée auprès du ministre de la santé et de la prévention, les déserts médicaux s'étendent sur 87 % du territoire national et que nous avons perdu 5 000 médecins généralistes en dix ans. Les élus locaux, en lien avec les universités et les ARS, pourront évaluer les besoins des différents territoires et un examen permettra d'apprécier les étudiants autrement que sur leurs réponses à des questionnaires à choix multiples.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Je défends l'amendement AS183. Nous ne formons pas suffisamment de médecins car le numerus clausus, en fait, existe toujours. Les Anglais, qui sont confrontés à ce même problème, l'ont résolu en doublant ce dernier. On nous assure que ce n'est pas possible en France faute d'une capacité de formation suffisante, mais c'est faux. Il faut prioritairement envoyer les étudiants en médecine, internes et externes, ailleurs que dans les centres hospitaliers universitaires (CHU)...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

La suppression du numerus clausus a permis de former un nombre important de médecins mais, souvent, le manque de places dans les universités est criant, comme à l'université de Besançon. Nous proposons donc de prendre en compte, au premier chef, les besoins en médecins sur les territoires et d'ouvrir les places nécessaires dans les facultés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Mon amendement est issu du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux. Certes, nous devons former davantage de médecins mais, surtout, dans les territoires en déshérence, et ce pour une raison simple : il est plus facile d'exercer où l'on a été formé. Donnons la priorité aux territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés ! Pour être à même de former plus de médecins, il faudra également libérer plus de surfaces, avoir plus d'enseignants et peut-être, également, plus de CHU.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je défends l'amendement AS552. En 2001, seulement 3 500 médecins étaient en formation et nous en sommes aujourd'hui à 9 000. Reconnaissez que le numerus apertus est une avancée ! À Orléans, nous avons un CHU depuis un an et demi mais nous manquons de 150 enseignants en région Centre-Val de Loire. Il importe de disposer d'une capacité de formation correspondant aux besoins des régions, comme c'était le cas dans le cadre des internats des régions, qui ont été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Mournet :

Il convient en effet de hiérarchiser les priorités en privilégiant les besoins des territoires sur les capacités de formation. Sans doute serait-il opportun de former plus encore en médecine de ville, dans les cliniques privées et les CHU. Nous devons faire feu de tout bois pour répondre aux besoins de santé de nos territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Je maintiens l'amendement AS455, qui nous donne l'occasion historique de supprimer le numerus clausus-apertus. Ne faisons pas valoir je ne sais quelle difficulté rédactionnelle : c'est une question politique. Les terrains de stage peuvent se multiplier hors des CHU, auprès des médecins libéraux, ce qui réglerait le problème du manque de formateurs. L'adoption ou non de cet amendement conditionnera largement le vote de notre groupe sur l'ensemble du texte. S'il n'est pas adopté, cela montrera que cette proposition de loi ne sert qu'à amuser la galerie parlementaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ne parfois l'impression d'être centré sur l'hôpital et de faire l'impasse sur les professionnels paramédicaux exerçant en ville. Je le regrette, notamment pour les infirmiers diplômés d'État (IDE). Je comprends votre réponse, monsieur le rapporteur, mais peut-être faudrait-il approfondir le sujet. Les manipulateurs radio réalisent des actes relevant de catégories différentes : imagerie médicale, médecine nucléaire, explorations fonctionnelles et radiothérapie. Cette distinction n'existe pas forcément dans d'autres pays. Nous pourrions reconnaître certains diplômes acquis à l'étranger pour combler les manques de professionnels constatés dans l'une de ces spécialités, mais c'est actuellement très difficile. Ne faudrait-il pas élargir le champ de votre proposition de loi afin qu'elle prévoie des dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure Lavalette :

Mme Rist est un peu caricaturale. L'augmentation des effectifs suppose évidemment celle des capacités de formation. Je vous invite à rencontrer les représentants du collectif national Pass/Las, qui vous diront combien la réforme Vidal était inepte. La promotion charnière a été sacrifiée, hors dans quelques facultés parisiennes, puisque des étudiants qui voulaient être médecins depuis le cours préparatoire ont dû partager le gâteau avec des étudiants de deuxième année parce qu'ils redoublaient alors qu'eux n'en avaient pas le droit. Ne nous leurrons pas, un étudiant en sciences et techniques des activités physiques et sportives ou en psychologie partage aussi le gâteau avec un étudiant qui passe un concours différent, dont l'oral est d'ailleurs problématique puisque no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

Il faut arrêter l'autosatisfaction ou l'autoflagellation permanente ! En 1993, nous formions 3 500 médecins, en 2007, 7 000, en 2016, 7 600 et en 2020, 9 361. Chacun a donc fait sa part et vous avez fait la vôtre, modeste. Il n'y a pas eu de révolution. De plus, vous n'avez pas supprimé le numerus clausus, vous avez changé son nom. Je ne suis pas choqué que les autorités fixent un nombre de médecins à former. Le problème, c'est le niveau du numerus clausus. Enfin, en tant que professeur de médecine,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Je propose de simplifier les conditions d'agrément et de formation des maîtres de stage afin de former un plus grand nombre de médecins. Tout ne pas se faire au sein des centres hospitaliers. Les médecins libéraux, les praticiens des cliniques privées peuvent très bien devenir maîtres de stage. Le numerus clausus-apertus doit être modifié, car il ne faut en aucun cas pénaliser les hôpitaux en les privant d'internes. Nous devons en former davantage !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

La méthode me semble plus importante que l'objectif. Je ne suis pas sûr que l'adoption des amendements identiques et l'inversion des formules changeront la donne. L'augmentation de 2019 n'a pas été uniforme, ce qui est regrettable. Les capacités de formation sont un véritable enjeu, qui ne dépend pas du seul législateur. Les universités en sont parties prenantes – localement, les facultés de médecine. Nous ne manquons pas de terrains de stage en établissement, mais nous sommes confrontés à un problème dans les territoires en souffrance. Leur diversification est un vrai défi.