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De la naissance aux derniers jours, le logement, c'est l'histoire d'une vie, et un sujet central pour chacun de nos concitoyens. Très peu de bien matériels, je crois, répondent à autant de besoins au-delà de la protection matérielle qu'il représente. Famille, économie, secteur social, territoires, histoire, culture : le logement est le témoin d'une société. Le groupe Démocrate considère donc que la question du logement est centrale, et doit ê...
le groupe Démocrate veut simplement mettre sur la table la nécessité absolue de rebâtir une politique du logement cohérente et efficace, pour que l'année 2024 soit celle du sursaut. Je sais que cette priorité est partagée sur de nombreux bancs ; nous souhaitons, monsieur le ministre, que ce soit aussi la vôtre et celle du nouveau Gouvernement. Trois textes sur le sujet seront débattus dans les prochaines semaines : c'est bon signe, même s'ils ne feront pas l'alpha et l'oméga d'une politique du logement effi...
Les freins au logement sont une des premières barrières à la liberté et à l'émancipation de nos concitoyens, notamment les plus jeunes. En effet, 14 % des moins de 35 ans estiment avoir dû refuser un emploi faute de logement, et sept Français sur dix considèrent que leurs prétentions salariales sont étroitement liées au poids du logement dans leur budget. Il est donc urgent que nous puissions fluidifier le marché locat...
...es règles d'attribution et d'occupation. Dans cette optique, nous appelons à poursuivre une politique de construction ambitieuse, notamment dans les villes qui en sont les plus dépourvues, tout en permettant aux territoires d'adapter certains critères pour être toujours au plus près des besoins de leurs administrés. Je voudrais soulever un dernier point, qu'on rattache rarement à la politique du logement : la question des sans-abri, plus présente que jamais ces derniers jours avec le retour du froid. Si le Gouvernement a – fort heureusement – fait d'énormes efforts sur ce point ces dernières années, nous devons nous poser la question des lieux d'accueil, qui doivent être plus pérennes, plus dignes et plus économes. Pour enfin arrêter cette machine infernale qui consiste à loger les populations le...
Voilà donc la réponse du groupe Dem à la situation dramatique de l'accès au logement dans notre pays : une proposition de résolution. Et, comme il est urgent d'attendre, cette PPR défend naturellement des mesures fortes : elle réclame au Gouvernement « d'évaluer », elle lui « suggère de lancer une réflexion », « l'appelle à rechercher des leviers » ; elle souhaite qu'il « explore des possibilités », mais enfin – et surtout –, elle l'« invite à rester vigilant ». Alors que des di...
...he fiscale accordée pour les locations de type Airbnb, qui désavantage aujourd'hui la location longue durée. Vous saluez inconditionnellement MaPrimeRénov', mais le reste à charge est encore trop important pour que les ménages modestes puissent y recourir. De fait, 90 % des rénovations sont monogeste et ne permettent pas une rénovation complète du bien. Vous voulez « soutenir la construction de logements sociaux » mais, en infligeant une ponction de 1,3 milliard d'euros aux bailleurs, diminuant ainsi leurs capacités d'investissement, vous avez participé à l'appauvrissement du secteur. Vous voulez « faciliter le recours aux prêts pour les particuliers souhaitant acquérir un logement » mais, en 2017, vous votiez pour la suppression de l'aide personnalisée au logement pour les propriétaires, l'APL...
Merci, monsieur le président Mattei, d'avoir mis à l'ordre du jour, au nom de votre groupe, le sujet du logement, dont beaucoup de gens parlent, mais que peu connaissent réellement. Le logement est la première sécurité de toute personne. Rien ne peut se faire sans logement ; or, à l'aune des chiffres de production de logements, le nombre de mises en chantier est inférieur, très inférieur aujourd'hui par rapport à la période précédant le Covid. Cette situation est inédite, inconnue. Les experts, dont certai...
Je vous ai alertés très fortement sur la dégradation de la production de logements neufs dans notre pays : c'est un constat sur lequel nous pouvons tous nous retrouver. Nous affrontons des crises de l'habitat qui sont diverses selon les territoires, comme le disait le président Mattei. La situation de Châteauroux n'est sans doute pas celle de Pau, pas plus que celle d'Angers, de Strasbourg ou de Genève…
…sans parler de Paris. Cela n'est pas nouveau. Je voudrais attirer votre attention sur quatre sujets. Premièrement, il faut abaisser le centre de gravité de l'action publique, afin que les politiques publiques soient plus efficaces et plus proches du terrain. Je ne sais si on trouvera la réponse dans la décentralisation, parce que beaucoup d'actions sont déjà décentralisées dans le domaine du logement, mais il faut faire en sorte que les élus locaux aient une meilleure prise sur leur territoire et soient mieux identifiés comme les personnes responsables.
Deuxièmement – au risque de vous choquer, monsieur le ministre – à l'heure où l'on ne produit plus assez de logements, il est important de ne pas faire sortir des logements du parc locatif de manière brutale, du fait des DPE
...ctés. Il n'est certes pas facile pour les élus locaux d'expliquer à leurs administrés qu'à côté de chez eux, au terme d'une enquête publique validant la construction d'un immeuble de quatre étages, lorsqu'un promoteur arrive, on ne peut finalement plus en faire que deux. L'inefficacité de notre action publique s'ajoute donc à la double crise de l'offre et de la demande pour conduire à la crise du logement.
Enfin, parallèlement à la nécessité d'abaisser le centre de gravité de l'action publique en matière de logement, je veux insister sur le parcours résidentiel de l'habitant. Les attentes des jeunes font qu'ils veulent vivre dans certains espaces du territoire. Quand on vieillit, les attentes changent. Cette responsabilité-là, personne ne l'assume. Le groupe Horizons et apparentés, monsieur le ministre, votera bien entendu cette résolution. Je suis sûr que vous saurez résoudre ce sujet dans des textes court...
...i n'ont aucune réponse à apporter à leurs usagers, comme à leurs salariés. J'aimerais arrêter de voir 5 % d'appels décrochés au 115 par manque d'investissement pour nos écoutants sociaux qui tournent à deux ou à trois par jour sur les plateformes d'appels, où ils ne peuvent que répondre « demande non pourvue » aux usagers en détresse. « J'aimerais que tu construises enfin des hébergements et des logements pour arrêter la gestion à l'hôtel social. Les hôtels sociaux, tu sais, c'est pas génial : on y trouve souvent des cafards, des punaises de lit ou des rats. Pire, les propriétaires d'hôtels, bien contents de voir leurs chambres payées en avance par l'État, se permettent de laisser leur établissement à l'abandon dans des conditions sanitaires et sécuritaires désastreuses. Des enfants y naissent et...
Aujourd'hui, plus de cinq millions de personnes vivent dans des logements définis comme passoires énergétiques et, alors que les étés sont toujours plus chauds à cause du réchauffement climatique, je crains pour ces ménages précaires, qui ne peuvent, seuls, engager des travaux de rénovation énergétique, sans le soutien massif que tu peux et dois leur accorder. J'aimerais que tu aides les collectivités à rénover leur parc de logements et que tu le fasses vite. À Perpig...
« J'aimerais que tu engages des constructions de logements pour tout le monde, alors que des familles attendent parfois plus de cinq ans, voire dix en région parisienne. L'an dernier, tu as mis en chantier 66 500 logements sociaux pour un besoin de 200 000. Dix ans d'attente dans un logement insalubre, trop petit, trop humide l'hiver et caniculaire l'été, ce sont dix ans de vie entre parenthèses, avec un impact gravissime sur la santé mentale et physiqu...
…j'aimerais arrêter d'entendre des petites phrases de tous tes amis, qui disent que dormir dehors est un choix ; j'aimerais arrêter le mépris pour le logement, à qui l'on refuse d'accorder un ministère de plein exercice, alors même que c'est le logement qui conditionne la qualité de vie de tous nos concitoyens ;
...arité, contre qui a été votée ici la loi anti-squats, l'an dernier. J'aimerais en somme, non pas supprimer la souffrance en ce monde, mais y détruire la misère. » Mes chers collègues, comment prendre au sérieux cette lettre au Père Noël, alors que vous en avez été ses lutins depuis 2017 ? Oui, ses lutins, qui ont voté l'ensemble des projets de loi de finances coupant de plus en plus le budget du logement, et qui ont voté la loi Kasbarian du 27 juillet 2023, dite anti-squat. C'est bien beau de demander, de suggérer, d'inviter, de proposer, mais ce ne sont pas les invitations qui vont mettre les gens à l'abri, ce ne sont pas les suggestions qui vont isoler les logements, ce ne sont pas les propositions qui vont mettre fin aux morts dans la rue. Mes chers collègues, un toit, c'est un droit, et déso...
... du calendrier qui est celui des cultures et des civilisations auxquelles je m'adresse. Cette proposition de résolution, parce qu'elle n'a pas la même force que celle de la loi, relève d'un engagement beaucoup plus politique que légistique ou juridique. Elle montre que le groupe MODEM s'engage pour accroître les engagements du Gouvernement jusqu'en 2027 afin d'augmenter le nombre de chantiers de logements. En effet, seuls 90 000 logements sont construits chaque année, alors qu'il en faudrait 200 000. Rien qu'en outre-mer, il en faudrait 100 000 – dont je ne pense pas qu'ils aient été inclus dans le décompte précédent – pour satisfaire les besoins des familles qui souhaitent un logement social ou intermédiaire. Notre collègue Marie-Charlotte Garin travaille beaucoup sur la question des enfants san...
La crise du logement n'est pas nouvelle, mais elle s'accentue. C'est du moins l'impression que nous avons en Bretagne – la Bretagne intérieure était jusqu'à présent un peu préservée de l'augmentation des loyers, mais l'est malheureusement de moins en moins. Depuis la période du covid, les loyers ont fait un bond d'un tiers, de même que la construction, malgré l'augmentation des matières premières. Malheureusement, le...
C'est regrettable. Dans une région comme la mienne, 80 % des Bretons ont le droit de bénéficier d'un logement social, alors que la capacité du parc ne répond qu'à 20 % des besoins. Il est vrai qu'auparavant les loyers n'étaient pas très élevés, mais les choses ont changé. C'est pourquoi nous avons besoin d'une bonne articulation : vous avez raison de rappeler qu'une concertation est nécessaire avec les élus locaux, qui ont du pouvoir dans ce domaine. N'oublions pas toutefois l'échelon national, puisque ...