3358 interventions trouvées.
Cet amendement vise à encadrer les offres de relogement qui doivent tenir compte des critères suivants : une localisation à proximité du lieu originel d'habitation, de l'établissement scolaire et des réseaux de transport pour se rendre sur le lieu de travail ; une typologie adaptée à la composition du foyer, et le cas échéant aux personnes en situation de handicap ; une localisation à proximité des parents pour les enfants en garde alternée, sauf impo...
La bombe sociale du logement a déjà explosé, avec son lot de victimes. En une semaine, une femme et trois hommes sont morts gelés dans l'indifférence gouvernementale. Un homme est mort ce matin à l'âge de 63 ans. Ces personnes sont mortes gelées, c'est-à-dire d'une mort lente et douloureuse : on a le temps d'avoir peur, on perd peu à peu la force de se lever, la force d'appeler au secours. Mourir gelé… Imaginez les dernières...
Des gens qui dorment dans leur tente ou dans leur voiture, des gens qui pensaient, il y a quelques mois encore, appartenir à la classe moyenne… Mais que s'est-il passé ? Sept ans d'une politique du logement absolument abjecte – il faut le dire, monsieur le président Mattei ! Ce n'est pas à une crise du logement que nous assistons : cette situation est le résultat des politiques menées par la droite et par les gouvernements que vous soutenez depuis sept ans. Leur conséquence directe est l'explosion de la bombe sociale. À force de violer la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, l...
Pour la majorité des gens, il y a surtout moins d'argent pour se loger. Depuis des années, le groupe La France insoumise appelle à construire davantage de logements sociaux. Depuis des années, nous disons qu'il faut encadrer les loyers, les baisser et soutenir les ménages et les jeunes grâce aux APL. Depuis des années, nous affirmons qu'il faut lutter contre la spéculation immobilière. Mais ce ne sont pas ces objectifs que vous visez dans votre proposition de résolution. Vous ne ciblez pas les grands propriétaires !
Vous savez, les 3,5 % qui détiennent 50 % des logements en location, les profiteurs du système.
Votre première préconisation est de prendre des initiatives fiscales pour favoriser le parc privé locatif, c'est-à-dire, une fois encore, de baisser les impôts – encore et toujours des cadeaux fiscaux pour jouer sur la politique de l'offre. Lors de l'examen de son rapport d'information sur la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, la loi Elan, en 2022, par la commission des affaires économiques, notre collègue Thibault Bazin reconnaissait que « nous ne pouvons pas avoir un choc de l'offre si nous n'avons pas un choc de la demande solvable ». C'est une évidence : il faut jouer sur la demande et construire des logements sociaux. Nous devons porter à 30 % le quota minimum de logements sociau...
Il est temps de changer de paradigme, mais ce n'est pas ce que vous proposez dans le projet de résolution. Arrêtez de considérer le logement comme un actif financier ! Le logement est un droit fondamental. On ne spécule pas avec la vie des gens.
Cette proposition de résolution relève davantage d'une manœuvre politique que d'une tentative véritable de résoudre les problèmes cruciaux dont souffre le logement en France. La superficialité de cette démarche conduit à s'interroger sur la sincérité des intentions et traduit à tout le moins un manque de courage politique. « Nous vivons une triple crise de l'immobilier en France : une crise de l'offre de logements, une crise de la demande de logements, et une crise de l'accès au logement. » Ces mots, recueillis par L'Express le 26 novembre dernier, ...
Qui peut encore acheter une maison ou louer un appartement ? Il est difficile de croire que cette question se pose en France en 2024, et pourtant ! Parmi les nombreuses crises que traverse notre pays, le logement ne fait pas exception : nous avons assisté à la multiplication par 2,4 du prix des logements en vingt-cinq ans et à la multiplication par 2,6 des loyers en trente ans. Véritable bombe sociale, la crise du logement touche des millions de personnes à des degrés divers. Elle est aussi considérable qu'inquiétante car, pour l'instant, aucun signe positif ne laisse entrevoir des jours meilleurs. Plusi...
J'attendais avec impatience d'entendre un membre du Gouvernement capable de s'exprimer au sujet du logement. Madame la ministre déléguée, vous avez confirmé mes craintes et mes inquiétudes sur cette proposition de résolution. Les membres du groupe Démocrate, comme je l'ai dénoncé, sont partie prenante de la politique gouvernementale depuis sept ans ; ils y contribuent et la favorisent. Aujourd'hui ils demandent d'accentuer des efforts qui, en réalité, n'existent pas.
J'ai dénoncé tout ce qui, dans notre pays, avait nui à l'accès au logement, notamment des plus jeunes et des plus modestes, nous conduisant à une situation sociale dramatique et à une situation économique compliquée dont nous ne sortirons pas en 2024. Le projet de loi de finances, adopté à coup de 49.3, ne prévoit rien en la matière. Vous appelez à un sursaut, monsieur Mattei, mais il n'y aura pas de sursaut en 2024 ! Jamais, depuis quarante ans, l'État n'avait si peu ...
Si c'est lui, le prochain ministre du logement, nous saurons au moins exactement où nous allons ! Je préfère voter contre cette proposition, car elle va dans le mauvais sens. Vous persistez dans une politique de l'offre qui n'est pas adaptée à la situation du pays. Il faut jouer sur la demande, construire des logements sociaux, obliger les villes à respecter la loi SRU. Rien dans votre proposition n'y conduit.
...s de minima sociaux ; aux personnes handicapées ; aux personnes âgées de plus de cinquante ans ; aux personnes qui ont une formation de niveau égal ou inférieur au certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou au brevet d'études professionnelles (BEP). À tous, le dispositif offre diverses garanties. Premièrement, disposer d'un CDI, ce qui emporte des conséquences positives en matière d'accès au logement ou à un prêt bancaire. Ce point mérite d'être souligné car ce dispositif s'adresse à un public qui se trouve pour partie éloigné de l'emploi pérenne. Deuxièmement, être rémunéré à hauteur du dernier salaire horaire de base pendant les périodes sans exécution de mission. Troisièmement, être formé durant le temps de travail, l'employeur étant tenu de prendre en charge les actions de formation et d'...
...'on puisse faire la part entre l'augmentation des faits et la hausse des déclarations. C'est un sujet qui me tient à cœur parce que la Polynésie est malheureusement l'un des territoires les plus touchés, sinon le premier concerné, par les violences conjugales et intrafamiliales. Une des questions qui se posent est : comment sortir les victimes de leur foyer ? Nous venons d'évoquer le problème du logement ; ces femmes, très dépendantes financièrement, ne peuvent que continuer de vivre sous le même toit que leur mari. En Polynésie, il est courant que les habitants d'un quartier ou d'une vallée appartiennent à une même famille, si bien que les voisins ne se rendent pas à la gendarmerie ou à la police municipale pour dénoncer des faits dont l'auteur est leur cousin, ou bien leur oncle. Ça se règle « ...
... idée des écarts de richesse, je rappelle que le patrimoine des 1 % les plus riches s'élève à 2,24 millions d'euros ou plus, tandis que celui des 10 % les plus pauvres est de 3 000 euros. Il est donc intéressant d'établir un parallèle entre le présent texte et la proposition de résolution que vous avez défendue tout à l'heure, qui appelait à accentuer les efforts pour favoriser l'accès de tous au logement. Dans notre pays, cinq personnes sont mortes de froid depuis le début de l'année 2024 ; 330 000 personnes sont sans domicile fixe, ce qui ne signifie pas nécessairement qu'elles vivent dans la rue, puisque certaines logent de manière contrainte chez une personne – un ami, un frère, une sœur – qui accepte de les héberger ; 4 millions de personnes sont mal logées, ce qui veut dire que leur logemen...
... concilier cette ambition avec celle de l'accès à un travail de qualité. Nous partageons l'esprit du dispositif du CDI employabilité, qui s'inscrit dans une logique de lutte contre les temps partiels subis. Il offre d'indéniables atouts non seulement, bien sûr, pour les entreprises, mais aussi pour les salariés qui peuvent bénéficier d'un CDI et par là même de la protection sociale, de l'accès au logement, du maintien du salaire entre les missions. Le volet formation du CDIE constitue un atout supplémentaire, ce que nous n'avons pas manqué de rappeler lors de l'examen du texte en commission. Néanmoins, notre groupe a exprimé de fortes réserves sur la pérennisation des CDIE. À tout le moins, nous proposions de suivre les recommandations de la mission flash quant à la prorogation de l'expérimentati...
...t efficace. Pour les salariés, souvent confrontés à des réalités professionnelles précaires, le CDIE représente la stabilité tant attendue. En leur offrant des droits comparables à ceux des salariés en insertion durable, il met fin à l'insécurité financière et leur permet d'accéder à des avantages – ou tout simplement à des droits – tels que la mutuelle, les congés payés, l'accès au crédit et au logement. Au-delà des avantages substantiels qu'il procure, le CDIE apparaît comme une solution pragmatique au problème de l'éloignement du monde du travail, tout en promouvant activement l'insertion professionnelle. Je le dis à l'intention de notre collègue de La France insoumise, le CDIE n'est pas une faveur accordée aux entreprises qui l'utilisent ;
...proposons de prolonger l'expérimentation de ce dispositif, non de le pérenniser. Pour agir de façon responsable, il faut disposer de données consolidées. Nous prolongeons donc l'expérimentation, en invitant à ce que les données soient communiquées dans la DSN. Il s'agit d'une chance, pour ces publics fragiles, de se voir proposer un CDI. Et, quand on a un CDI, on peut chercher plus facilement un logement, parce que c'est une garantie pour le bailleur ; on peut chercher un prêt auprès de sa banque, parce que c'est une forme d'assurance. Il faut mesurer cela, plutôt que de se cacher derrière des principes qui sont peut-être intéressants, mais qui n'apportent pas de solution à nos concitoyens les plus défavorisés.