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L'article 4 de la loi de 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 établit des dérogations à l'interdiction de publicité prévue au code de l'environnement pour les emblèmes olympiques, sur chaque site des Jeux. Cette disposition paraît peut-être anodine, mais elle a de sérieuses conséquences. Si l'article 14 est adopté, la publicité sera autorisée sur les véhicules au sens large, qu'ils soient terrestres, nautiques ou aériens....
Il est évident que des risques pèsent sur la sécurité des Jeux olympiques. M. le ministre de l'intérieur nous a expliqué que la France attendait au moins 600 000 personnes, ne serait-ce que pour la cérémonie d'ouverture. Pour faire face à cet afflux massif de touristes, il manquerait près de 20 000 agents. M. Darmanin a par ailleurs indiqué aux sénateurs que les forces de l'ordre ne pourraient pas prendre de jours de congé durant les mois de juin, juillet e...
L'article 14 prévoit des dérogations aux réglementations sur la publicité en faveur de l'affichage pour les Jeux olympiques et paralympiques, ainsi que pour les partenaires de l'événement. Ces dérogations, qui font partie des obligations du contrat de ville hôte, sont scandaleuses, car elles dégradent fortement le cadre de vie des habitants. Être entouré de publicités est tout sauf agréable – sinon, c'est autour des ronds-points et à proximité des centres commerciaux qu'on trouverait les plus belles maisons...
Essayons de parler des Jeux olympiques. Notre ambition à tous, c'est de réussir à faire de ces Jeux une grande fête populaire et sportive. Sur le plan organisationnel, cela suppose de veiller à la sécurisation des sites de compétition en Île-de-France et ailleurs mais aussi des fanzones. Nous savons que de nombreuses mesures contenues dans ce projet de loi procèdent à l'adaptation de normes internationales et de règlements...
Je vais revenir, après l'intervention de mon collègue Belkhir Belhaddad avec qui je copréside le groupe de travail chargé du suivi de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sur les fanzones. Comme le petit couac qu'a connu la billetterie…
...t refuser que la publicité s'installe partout sur le territoire de collectivités locales auxquelles on a demandé de débourser 180 000 euros pour recevoir la flamme olympique, comme s'il s'agissait d'une contrepartie : « Vous avez dépensé beaucoup d'argent, vous pourrez peut-être en récupérer un peu grâce à la publicité. » Montrer l'exemple, c'est s'afficher comme un État défenseur de l'esprit des Jeux olympiques, défenseur du climat, des personnes, de l'égalité et du faire-ensemble, et qui se donne les moyens de répondre à ces ambitions. Malheureusement, je vois bien qu'amendement après amendement, vous refusez toute discussion sur l'ensemble de ces points.
Il vise à informer les habitants des communes qui mettent en place un dispositif de VSA de son emploi. Depuis le début de ce débat, nous parlons du public des Jeux olympiques et paralympiques, mais ces personnes seront également soumises à la vidéosurveillance. Or, vous en conviendrez, monsieur le président de la commission, elles ne sont pas des terroristes en puissance et doivent être informées de cette atteinte à leur liberté fondamentale. Le droit au respect de la vie privée des habitants des communes qui utilisent la VSA doit être garanti. Ils doivent...
Vous nous reconnaîtrez au moins que nous avons fait l'effort de vous alerter sur des questions importantes : nous verrons si nos concitoyens vous contactent à ce sujet lorsque les arbres seront couverts de publicités pour Coca-Cola ou que sais-je encore. L'article 5 de la loi de 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 accorde aux partenaires de marketing olympique des dérogations aux interdictions de publicité sur les immeubles classés ou historiques, sur les monuments naturels ou encore sur les immeubles présentant un caractère esthétique. Les alinéas 7 à 14 de l'article 14 du présent texte réécrivent cet article 5 pour étendre – beaucoup trop – ces dérogations autour du pa...
Cet amendement rédactionnel vise à s'assurer que les personnes qui assisteront aux Jeux olympiques et paralympiques seront clairement informées du traitement algorithmique des images sur lesquelles elles apparaîtront. Je propose d'ajouter les mots « et explicitement » au troisième alinéa, dont le début serait donc ainsi rédigé : « Le public est préalablement et explicitement informé par tout moyen approprié de l'emploi de traitements algorithmiques sur les images collectées au moye...
En réponse à votre amendement, je considère qu'il est essentiel de maintenir les dispositions que vous proposez de supprimer, afin de préserver l'équilibre budgétaire du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), qui repose sur les apports de ses partenaires de marketing. Je rappelle que l'État est garant du budget du Cojop : le maintien de la dérogation légale aux interdictions de la publicité dans l'espace public contribuera à réduire le risque d'un appel en garantie. Avis défavorable.
...istes qu'ils sont filmés. Nous pensons, quant à nous, qu'elle est conforme au droit des citoyennes et des citoyens de contester le fait d'être filmés contre leur gré ou à leur insu – or comment le contester si l'on n'est pas au courant ? Par l'amendement n° 317, nous demandons donc qu'il soit précisé, à l'alinéa 3 de l'article 7, que le public est informé « de manière claire et permanente ». Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 seront un événement mondial. Nous l'avons maintes fois répété, le fiasco du Stade de France, commenté dans le monde entier, a révélé l'incapacité des personnels et des forces de l'ordre de communiquer dans des langues étrangères. La situation sera encore plus complexe lors des Jeux olympiques et paralympiques puisque de multiples langues seront requises e...
Étant donné que vous avez rejeté tous les amendements de notre excellente collègue Lisa Belluco, excellemment présentés par notre collègue Sandra Regol, visant à limiter la dérive publicitaire lors des Jeux olympiques et paralympiques, nous proposons un amendement de repli qui tend à ce que les bénéfices réalisés par les sponsors – nous avons beaucoup mentionné Coca-Cola, mais cela concerne également Airbnb, par exemple – contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique et à la réparation de l'environnement, qu'ils auront dégradé non seulement par l'installation abusive de publicités lors d...
Cette mesure cible précisément les entreprises concernées. De plus, elle est socialement acceptable : elle devrait passer sans problème, puisqu'elle s'inscrit dans le contexte des Jeux olympiques et que tout le monde aime le sport !
Le texte que nous examinons devait concerner les Jeux olympiques et paralympiques. « Essayons de parler des JO ! » a dit un de nos collègues tout à l'heure. Nous aimerions bien en parler, nous aussi, mais nous constatons malheureusement que le projet de loi ne laisse aucune place ni au sport ni à la question olympique. Pire, il est contraire à l'essence même des Jeux – nous y reviendrons à l'article 12. Parce que les Écologistes ont toujours cherch...
Ma collègue Sandra Regol l'a expliqué : nous nous efforçons de circonscrire le nombre de personnes susceptibles de faire l'objet d'une procédure de criblage. Comme je l'ai déjà évoqué, un premier problème se pose s'agissant du nombre d'opérations de criblage à mener dans le cadre des Jeux olympiques : si l'on se fonde sur la rédaction actuelle de l'article 10, celles-ci sont évaluées à 750 000. Or, au cours de l'année 2022, 760 000 opérations de ce type ont été effectuées au total, tous sujets confondus. En conséquence, comment ferons-nous avec les moyens actuels ? Faudra-t-il se contenter de les appliquer aux seuls événements liés aux JO, en excluant toutes les autres opérations ...
N'exprimant leur opposition que vis-à-vis de la réforme des retraites et n'ayant pas de problèmes particuliers avec les Jeux olympiques, ils pourraient vouloir se porter volontaires.
...e en dernier, car je sais qu'elle ne vous convaincra pas de prime abord, mes chers collègues, et que vous êtes plus sensibles aux arguments économiques. Il ne me paraît pas pertinent d'en installer. Je vous adjure de comprendre qu'il ne sert à rien de placer partout des machins lumineux ! Qu'apporteront-ils ? Que risquerions-nous en n'accordant pas de dérogation aux publicités lumineuses pour les Jeux olympiques ? Lumière ou pas, les gens sont au courant que nous accueillerons les JO ! Ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Nous pouvons au moins économiser cela en adoptant cet amendement de repli.
Ces personnes risquent-elles de se voir refuser la possibilité de devenir bénévoles lors des Jeux ? Il s'agit d'un exemple très spécifique sur lequel j'aimerais que vous apportiez une réponse précise, pour qu'elle soit notée au compte rendu, je le répète.
C'est très étonnant : depuis quatre jours que nous délibérons, nous avons entendu plusieurs fois sur les bancs de la coalition présidentielle qu'il fallait parler plus d'olympisme, des Jeux olympiques et paralympiques. Or l'article 14 bis porte sur la Coupe du monde de rugby : étonnant, non ? Alors qu'on nous dit de parler plus des JO, certains articles portent sur la Coupe du monde de rugby – vous noterez que j'aime bien le rugby. Si le projet de loi avait porté sur le rugby, nous aurions été ravis d'avoir une belle discussion sur ce sport qui construit le penser-ensemble en décons...
…des députés de La France insoumise expliquent que tout cela ne sert à rien, puisque dès l'instant où l'on sort du cadre de la loi, il est possible de l'enfreindre sans aucun problème ! Revenons plutôt au cœur de notre sujet et travaillons à l'organisation des prochains Jeux olympiques et paralympiques.