Interventions sur "influence"

408 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Madame la directrice générale, je vous remercie pour vos propos et le travail que vous menez aux côtés de vos équipes. L'évolution des conflits internationaux ces dernières années a rendu primordiale la maîtrise de l'information et de l'influence dans la stratégie des États. Le document de présentation de la mission défense évoque d'ailleurs la nécessité de se préparer aux menaces futures. Le plan d'action mis en place pour atteindre cet objectif se traduit par un investissement conséquent de nos ressources dans le renseignement. Le groupe socialiste s'en félicite. Nous saluons également l'augmentation de vos moyens budgétaires dans ce co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées pour le programme 144 :

...t apparentés est satisfait des grands agrégats du programme 144. J'aurai d'ailleurs l'occasion d'y revenir largement dans mon rapport pour avis. Tout comme mon collègue Jean-Louis Thiériot, j'attache une grande importance à la recherche stratégique ainsi qu'à nos missions de défense. Je souhaite vous faire part d'une question presque philosophique : dans votre position, que signifie « faire de l'influence » ? L'influence recouvre certes un grand nombre de champs, mais elle doit malgré tout être ciblée sur un certain nombre d'objets. Quelles sont vos trois priorités en matière d'influence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Je souhaite revenir sur les « capteurs » et les « effecteurs » de notre influence. Tout d'abord, je me réjouis de l'augmentation de 7,6 % enregistrée par l'action 8, qui concerne la diplomatie de défense. Pour ma part, j'aurais également souhaité que le budget consacré par l'Assemblée nationale à l'assemblée parlementaire de l'Otan augmente dans les mêmes proportions. En effet, nous y menons également une diplomatie d'influence. Le week-end dernier, j'ai ainsi pu évoquer avec ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

S'agissant de l'Afrique et des coups d'État, je suis obligé de préciser que les groupes armés terroristes ont vu leur zone d'influence s'accroître au Sahel durant le mandat Barkhane. Si l'opération n'a pas constitué à proprement parler un échec militaire, nous avons malgré tout été confrontés à un échec politique collectif, dont nous devons impérativement dresser le bilan. Je voudrais par ailleurs vous interroger sur le rôle de la DGRIS dans le conseil pour l'achat et la vente de matériel d'espionnage. En effet, les Predator...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

...nsuffisamment structurée ; nous devons être mieux organisés et coordonnés. Le week-end dernier, je suis intervenue sur de nombreux sujets et en particulier sur une résolution concernant les contrats de gaz avec l'Azerbaïdjan et les problématiques liées à l'Arménie. Dans ce domaine, vos services peuvent travailler de concert avec nous. Enfin, je souhaite que vous puissiez évoquer la question de l'influence en Afrique et notamment la place de Djibouti dans notre dispositif, compte tenu notamment de sa situation unique sur les routes maritimes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Boccaletti :

...aiterais donc vous entendre sur l'avenir à court terme du Sahel. Le Tchad est un allié traditionnel et nous y avons encore des troupes. Pourrait-il être, selon vous, le prochain pays à basculer dans une politique hostile à la France ? Concernant Djibouti, les moyens mobilisés par le PLF vous semblent-ils suffisants pour notre dispositif sur place ? Enfin, en dehors de notre zone traditionnelle d'influence francophone, des pays comme le Nigeria et le Kenya se rapprochent de la France. Dans quels domaines la coopération avec ces pays peut-elle se développer ? Pouvez-vous nous indiquer quels moyens sont mobilisés en ce sens par le PLF ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi, rapporteure :

...3-2025 comporte quatre grands axes. Le premier concerne l'adaptation des stratégies de promotion de l'enseignement supérieur français, dans un contexte concurrentiel. La priorité est accordée à l'attractivité auprès des étudiants et chercheurs excellents et des publics provenant de trois zones stratégiques : l'Indopacifique, dans une volonté de diversification des flux et d'élargissement de notre influence, l'Afrique et l'Europe. Le COP porte également une attention particulière sur l'Europe, avec un renforcement des synergies entre Campus France et l'Agence Erasmus+, agence nationale liée au programme européen de référence pour la jeunesse et responsable des mobilités sortantes. Enfin, il soutient la projection de nos établissements d'enseignement supérieur à l'étranger, notamment sous la forme d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Guillemard :

Campus France investit un champ essentiel de l'influence et de l'attractivité en assurant la gestion de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs, et en mettant en avant l'excellence de notre enseignement supérieur. Notre pays dispose d'atouts considérables, au premier rang desquels figure l'attrait de la francophilie et la francophonie, que nous devons promouvoir auprès de la jeunesse. Néanmoins, la concurrence pour attirer les étudi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Dans une période où les luttes d'influence entre blocs sont intenses, la place du français comme langue universitaire de référence représente une question géopolitique de haute importance. Alors que la langue anglaise s'impose comme une nouvelle lingua franca dans le monde de l'enseignement supérieur, le maintien d'un pôle francophone fort est une question de pluralisme de la pensée. Or aujourd'hui, des facteurs d'optimisme sur la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs, rapporteur :

Il ne faut pas confondre mobilité et immigration. Le choix de la francophonie n'est pas clairement établi dans la stratégie : voulons-nous attirer des étudiants en France par tous les moyens ou voulons-nous renforcer notre influence, c'est-à-dire essayer le plus possible de nous appuyer sur la pratique du français dans l'enseignement supérieur ? La stratégie de la langue française pour l'attractivité et l'influence dans le monde ainsi que dans l'espace universitaire n'est pas suffisamment développée dans le COP. Nous devons donc nous interroger car le contrat ne prend pas clairement position dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...s, ce qui constitue une pratique profondément inégalitaire et injuste quand l'issue est un refus, qui devient systématique pour certains pays d'origine alors que les consulats sont les bénéficiaires de ce que l'on peut considérer comme une manne financière. Les dégâts en termes d'attractivité et d'image pour la France sont immenses : nous nous demandons donc quel est l'impact pour la politique d'influence de la France sur un continent largement francophone. La proposition des rapporteurs de rembourser les frais en cas de visa étudiant refusé nous paraît donc une nécessité, que nous soutenons. Un autre problème concerne le renouvellement des visas. Mme Sebaihi l'a rappelé : les étudiants doivent repartir dans des procédures, parfois humiliantes car ils pourront être perçus comme des potentiels rés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...Campus France, mais des programmes 105 et 151. Notre administration ne sait pas organiser les services dans les consulats. Campus France n'est pas non plus responsable du logement, ni du paiement des droits. En outre, je rappelle que son personnel est recruté par les ambassades et non par Campus France lui-même. Au-delà, dans cette commission, nous devons prendre en main la feuille de route de l'influence et harmoniser les cinq ou six COM dont nous nous occupons, sur la même période. Nous devons prolonger les COM actuels et les traiter globalement en début de mandat mais également retravailler et favoriser une programmation de la feuille de route de l'influence. Il faut imposer au Gouvernement de la reprendre de manière logique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je tiens à préciser que, si je suis favorable aux lois de programmation, je ne voudrais pas qu'elles conduisent à un saucissonnage. Elles doivent à l'inverse s'accorder à la feuille de route de l'influence. Je parle en connaissance de cause : lors de l'examen de la loi de programmation sur la recherche, notre commission n'a pu apporter qu'une contribution, que j'ai rédigée, pour demander une loi de programmation sur la recherche française dans le monde. Il aurait fallu y intégrer Campus France mais aussi les unités mixtes des instituts français de recherche à l'étranger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Vojetta, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Nous voici arrivés au terme d'un processus qui, d'une manière assez logique, a commencé pour moi sur les réseaux sociaux. Le 31 juillet dernier, un utilisateur de Twitter m'avait envoyé des alertes relatant des escroqueries et d'autres dérives de la part d'influenceurs. Je lui avais alors répondu que je suivrais ce sujet avec beaucoup d'intérêt. Je l'ai effectivement suivi, mais je n'ai pas été le seul, loin de là. Outre mon corapporteur, Arthur Delaporte, nous sommes nombreux, sur tous les bancs de cet hémicycle, à l'avoir jugé digne d'intérêt. Nous avons mené des auditions, nous avons travaillé, et nous sommes arrivés à plusieurs conclusions. L'influence...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...ir est le fruit d'une quadruple unanimité : à l'Assemblée nationale ; au Sénat, sur un texte différent, renforcé dans ses ambitions ; puis en commission mixte paritaire, où tous les parlementaires présents ont voté les modifications soumises par vos corapporteurs. Enfin, cette proposition de loi a également fait l'unanimité dans la société civile organisée : y ont adhéré les acteurs du monde de l'influence, qu'il s'agisse des représentants des agences ou des influenceurs, dont certains ont activement soutenu le texte, les citoyens, et surtout les consommateurs et les victimes, ceux pour qui nous avons travaillé et nous nous sommes battus. Ce soir, je pense donc à tous ceux qui ont dit : « Ça suffit ! », à ceux qui se demandaient : « Mais que fait le Parlement ? » et qui, enfin, se disent qu'ils on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaViolette Spillebout :

Ce soir, j'ai d'abord une pensée émue pour toutes les victimes des arnaques et excès sur les réseaux sociaux – celles que nous avons rencontrées lors des auditions, mais aussi toutes celles que nous ne connaissons pas. C'est avec fierté que je participe au moment marquant que nous vivons ce soir : nous sommes réunis pour protéger les consommateurs, notamment les plus jeunes, et mieux réguler l'influence commerciale. À bien des égards, vous avez réussi, cher Stéphane Vojetta, cher Arthur Delaporte, ce que beaucoup ont eu peur de tenter : cette fameuse bulle de paix dans un hémicycle souvent survolté est une belle réussite qui, je l'espère, sera source d'inspiration pour d'autres travaux, sur d'autres thèmes. La fusion de vos deux textes et le travail transpartisan engagé par les députés de la ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Sachant cela, on comprend mal les propos de M. le rapporteur Delaporte, qui hier encore divaguait sur BFMTV sur la prétendue incurie du Rassemblement national vis-à-vis de la régulation du marché de l'influence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Nous n'avons pourtant eu de cesse de dénoncer les contrevérités proférées à tout va sur ce sujet. Il est un mensonge qui doit être dénoncé avec une énergie particulière : non, le marché de l'influence n'a jamais été le no man's land décrit par certains. Les influenceurs ne sont rien d'autre que des publicitaires et, à ce titre, ils sont soumis aux mêmes lois que n'importe quelle agence de publicité. La levée de boucliers d'une myriade d'influenceurs de renom, qui ont publié une déclaration commune contre le texte en mars dernier, témoigne bien de l'incompréhension des milliers de créate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

La plupart de ces raccourcis dangereux se fondaient sur une enquête réalisée par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui soulignait que six influenceurs sur dix enfreignent la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Ces chiffres doivent cependant être nuancés par ceux de l'Observatoire de l'influence responsable, qui relevait qu'en 2022, les manquements aux règles en vigueur étaient davantage le fait d'influenceurs ne possédant qu'une faible audience, dont 31 % des contenus analysés ne respectaient pas la loi, que celui d'influenceurs à forte audience, qui tendent à se professionnaliser. À rebours de la stigmatisation générale des influenceurs, il convient de souligner que le haut niveau d'i...