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Il est similaire au précédent. Pourquoi refusez-vous de prendre pour objectif la sanctuarisation de l'existant ? Vous en conviendrez, une vieille haie rend plus de services qu'une haie nouvellement plantée. Nous devons donc nous fixer comme objectif prioritaire de préserver l'existant.
Avis défavorable. Si nous avions adopté tous vos amendements, les juristes n'auraient pas pu comprendre la définition de la haie sans un dictionnaire spécifique !
Nos collègues des bancs d'en face, comme d'habitude, tirent des conclusions sans réel argument. Je ne nie pas du tout l'intérêt des haies pour la biodiversité. En revanche, je ne suis pas sûr qu'elles servent toujours l'agriculture.
J'ai un vignoble entouré de suffisamment de haies pour décrocher vingt fois le label HVE, Haute Valeur environnementale – que vous n'aimez pas. Nous étions persuadés que cela nous donnerait un avantage en matière de régulation naturelle des insectes, notamment en ce qui concerne la cicadelle des grillures. Or nous nous sommes rendu compte qu'à l'inverse, nos vignes étaient bien plus touchées par cet insecte que celles de voisins qui n'avaient p...
Les haies sont multifonctionnelles ! Les conclusions hâtives sont plutôt de votre côté !
Monsieur le ministre, vous avez tendance à tourner en ridicule les précisions que nous proposons, mais elles sont tirées de l'expérience du terrain. Lorsque j'étais gamin, mon père et moi passions nos hivers à brûler des haies ; c'était une époque de remembrement. Désormais, mon fils plante des haies dans notre groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec). Cependant, j'ai bien conscience que les haies que nous avons détruites quand j'avais dix ans étaient incomparablement plus productives que celles que j'aide mon fils à planter le week-end. Les propositions visant à sauvegarder les haies sont très précieuses,...
Il comporte deux parties. La première tend à souligner l'intérêt d'une gestion durable des haies et à promouvoir leur valorisation énergétique et économique. La seconde vise à l'implication des gestionnaires de voirie et d'infrastructures de services publics tels que les communications ou l'électricité dans la gestion durable des haies. Dans mon territoire comme dans d'autres, le déploiement aérien massif de la fibre optique interfère souvent avec les haies, c'est-à-dire avec l'outil de tr...
Il vise, comme la première partie de l'amendement précédent, à promouvoir la valorisation énergétique et économique des haies gérées durablement.
Issu des débats tenus en commission du développement durable et de l'aménagement du territoire et en commission des affaires économiques, l'amendement vise à développer la valorisation économique de la haie reposant sur sa gestion durable. Il s'agit de faire en sorte que la haie ne soit plus perçue dans les exploitations agricoles comme une contrainte, mais comme un atout.
Monsieur le ministre, vous faites valoir que l'arrachage des haies n'est pas le seul fait des agriculteurs. Nous proposons donc d'étendre le champ de l'article 14 aux gestionnaires de voirie, d'infrastructures ferroviaires, de communications électroniques et de réseaux de distribution publique d'électricité, en leur fixant l'obligation de définir et d'appliquer un plan d'action pour atteindre l'objectif de gestion durable des haies sur lesquelles ils intervienn...
Les agriculteurs sont parfois rendus responsables de la disparition des haies, mais les gestionnaires de voiries – parmi lesquels les collectivités –, la SNCF ou encore les opérateurs de télécommunications ont également un rôle à jouer en matière de préservation des haies. Les linéaires de haie dont ils ont la responsabilité ne sont pas négligeables et sont parfois dégradés. Ainsi, dans nos circonscriptions, nous avons tous vu couper des linéaires pour installer la fibre....
Il vise à préciser la notion de destruction de haie. On pense spontanément à l'arrachage, mais d'autres façons de détruire les haies existent, notamment des coupes répétées, après lesquelles la haie est dégradée. Nous voulons qu'elles soient mentionnées dans la loi.
Nous pensons également qu'il est important de prendre en considération d'autres techniques de destruction des haies que l'arrachage, car il existe d'autres façons de la dégrader ou de la supprimer. Nous avons reçu de la part de l'Afac-Agroforesteries le témoignage de deux élus municipaux qui ont pris conscience de ce problème. Joëlle déclare : « J'ai appris à requalifier ce qu'est une haie qui va bien, à la regarder avec des yeux plus experts. Ce n'est pas facile de changer de regard, de caractériser le végé...
Monsieur le ministre, vous soutenez que l'article 14 n'a pas pour objectif d'accélérer la destruction des haies ; je veux bien vous croire. Par conséquent, je propose que nous fixions ensemble le délai pendant lequel l'autorité administrative peut s'opposer à un projet de destruction, en évitant que cette décision soit reportée à un décret en Conseil d'État sur lequel nous ne pourrons pas avoir de discussion. Autrement dit, nous voulons fixer ensemble le délai qui permettra d'avoir une instruction fluide ...
Nous avons bien compris l'importance des haies. L'arrachage et plus généralement la destruction sont donc soumis à autorisation. Dans la rédaction du projet de loi, l'absence de réponse a valeur d'accord. Nous proposons, au contraire, que l'absence de réponse vaille opposition au projet de destruction. Sinon, les déclarations faites ne donneront lieu à aucune étude, et on laissera faire. L'évolution suivra alors le sens inverse de celui que ...
Il vise à préciser les règles d'autorisation relatives à tout projet de destruction d'une haie. Alors que la rédaction actuelle du projet de loi prévoit une simple faculté pour l'administration d'indiquer si le projet de destruction est soumis à autorisation, le présent amendement vise à instituer une obligation à charge de l'administration : lorsqu'elle instruira le dossier, elle devra vérifier si celui-ci doit être soumis ou non à autorisation. Nous voulons ainsi sécuriser les agriculteu...
Par cet amendement, nous voulons soumettre à autorisation toute demande de destruction de haie déposée moins de cinq ans après la précédente demande de destruction et concernant la même parcelle. L'amendement vise à empêcher que l'on puisse détruire des haies par petites portions en recourant à des régimes déclaratifs successifs.
Il vise à éviter la destruction de haies par une érosion progressive qui dérogerait au régime d'autorisation. Pour illustrer ce procédé, je cite un article de Splann ! : « […] pour contourner les bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE 8) : il suffit de raboter les haies petit à petit. Quelques arbres abattus la première année, puis d'autres la suivante, et ainsi de suite. »
« C'est une érosion progressive du nombre d'arbres, pour qu'à la fin, ça ne devienne plus une haie, détaille Katell, technicienne bocage dans le Morbihan. » Dans la suite de l'article, on lit le témoignage suivant : « L'année 1, tu coupes tous les noisetiers qu'il y a au milieu, et après, avec l'épareuse, tu t'arranges pour qu'ils ne repoussent pas. Du coup, il reste un alignement d'arbres, mais plus une haie. Et donc ce n'est plus comptabilisé comme tel par la DDTM [direction départementale ...
Il s'agit donc d'éviter que l'on détruise des haies par tronçons en recourant à des régimes déclaratifs successifs. Nous proposons que toute demande de destruction de haie faite dans les cinq ans suivant la demande précédente et sur la même parcelle soit automatiquement soumise à autorisation. Dans un tel cas, l'autorité administrative doit pouvoir s'opposer au projet compte tenu de l'atteinte à la multifonctionnalité de la haie constituée par ce...