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Dans la droite ligne du rapport du Conseil d'orientation des infrastructures, l'avis sur les crédits relatifs aux transports terrestres rappelle l'impérieuse nécessité de réinvestir dans le ferroviaire. Avec un réseau dont l'âge moyen dépasse vingt-huit ans – contre vingt-et-un ans en Allemagne –, la France est le mauvais élève de l'Europe. Le maintien du niveau actuel d'investissements conduirait à la perte d'un quart du trafic en 2042, malgré des surcoûts d'entretien d'environ 20 %. Le Gouvernement avait annoncé un plan séduisant de 100 milliards d'euros supplémentaires pour le rail d'ici à ...
Nous avions accueilli très favorablement les annonces de la Première ministre concernant le secteur ferroviaire, puisqu'elles prévoyaient un plan d'investissement à hauteur de 100 milliards d'euros d'ici 2040. Comment ces engagements se traduisent-ils dans le PLF ? Où sont passés les 3,3 milliards d'euros de crédits nouveaux qui seraient nécessaires pour les respecter ? En allouant 200 millions d'euros supplémentaires au ferroviaire et 800 millions d'euros à l'Agence de financement des infrastructures de t...
Nous nous félicitons des moyens donnés au ferroviaire et des efforts réalisés en matière de transport aérien, s'agissant notamment des nouvelles motorisations. Cependant, si ces avancées se combinent à un triplement du nombre d'avions dans le ciel, la consommation totale de carburant restera inchangée. Permettez-moi de concentrer mon intervention sur le budget des affaires maritimes. Vous l'avez dit, la France est une grande nation maritime. Nous e...
Au nom du groupe Horizons et apparentés, je me félicite de ce budget de 13,5 milliards d'euros alloués aux transports, en hausse de plus de 30 % depuis 2022. Il s'inscrit dans la lignée des efforts engagés depuis 2017. Le ferroviaire bénéficiera de 8 milliards d'euros. Des investissements sont prévus en faveur des réseaux, des trains du quotidien et des trains d'équilibre du territoire, du fret ferroviaire et des services express régionaux métropolitains. Différentes mesures permettront d'accompagner les citoyens, comme le bonus écologique – qui a été refondu –, le plan Vélo, le plan Covoiturage, l'accélération du déploiement...
...ue, je me félicite de l'enveloppe de 13,3 milliards d'euros qui y est consacrée, en hausse de 1,5 milliard et de 12 % par rapport à 2023, et de 30 % par rapport à 2022. La ventilation des crédits est la suivante : 8 milliards pour les mobilités vertes, 2 milliards pour le verdissement de l'aérien et près de 2 milliards pour la modernisation du réseau routier. En outre, nous nous félicitons que le ferroviaire soit une priorité car celui-ci représente la meilleure alternative à la route. Un soutien supplémentaire de 700 millions d'euros sera octroyé aux infrastructures, comprenant, entre autres, des investissements pour les trains du quotidien, les trains d'équilibre du territoire (TET) et les treize projets déjà décidés, qui bénéficient de 800 millions destinés notamment à financer les études de phas...
... année, les crédits du programme 203 Infrastructures et services de transports sont en hausse d'environ 6 %, en autorisations d'engagement comme en crédits de paiement. Cette progression, supérieure au taux d'inflation retenu de 4,9 %, n'est cependant pas spectaculaire ; les crédits mobilisés sont insuffisants pour tenir les engagements pris par Mme Borne. L'examen précis de l'action 41 Ferroviaire nous inquiète particulièrement. Le COI recommande dans son rapport de faire passer l'effort de régénération du réseau financé par l'État de 2,8 milliards d'euros par an à 3,5, puis à 4,2, soit 1,4 milliard d'euros de plus d'ici à 2040. Cela permettrait de rajeunir les voies principales du réseau. Au total, il faudrait consacrer 20 milliards d'euros à cette tâche. Les besoins annuels de régén...
Malgré la « nouvelle donne ferroviaire » annoncée en fanfare, le Gouvernement et la majorité n'ont toujours pas compris l'urgence d'investir dans les trains du quotidien et continuent de gaspiller l'argent public dans de grands projets inutiles ou dans le développement d'infrastructures routières destructrices pour l'environnement. Le train pollue soixante-cinq fois moins que l'avion, vingt-six fois moins que la voiture thermique et ...
...ilité seront retenus ? Quels financements sont prévus ? Je profite de cette audition, monsieur le ministre délégué, pour appeler votre attention sur la situation d'Alstom et de Bombardier, qui doivent se rendre à Saint-Dizier ou en Tchéquie pour tester leurs rames. J'ai l'intention de proposer à monsieur le président une mission flash pour étudier les contraintes qui pèsent sur nos constructeurs ferroviaires, mais j'aimerais d'ores et déjà connaître votre sentiment à ce sujet. Enfin, au sein du groupe LIOT, nous nous inquiétons de la manière dont le Gouvernement en général, et votre ministère en particulier, sollicite régulièrement les collectivités pour financer les grands projets. Vous attendez encore beaucoup des régions pour les prochains investissements prévus en matière de transports. Pensez-...
...ociaux, environnementaux et économiques. Il est donc plus que temps que les intentions gouvernementales soient suivies d'effet. Ce nouveau budget le permettra-t-il ? Sous couvert d'un verdissement sans précédent, les moyens sont-ils au rendez-vous ? Nous notons quelques signaux positifs, puisque les crédits dévolus aux transports, en hausse de 13 % par rapport à l'année dernière, privilégient le ferroviaire à la route et à l'aérien. Nous saluons plusieurs avancées : l'augmentation de la prime à la conversion, le malus renforcé sur les voitures thermiques et une enveloppe de 200 millions d'euros pour l'installation de bornes de recharge. Ce verdissement affiché ne doit néanmoins pas faire oublier les trop nombreuses lacunes et incertitudes d'importance qui continuent de planer. Ainsi, l'augmentation ...
... GPSO consiste en la création de deux nouvelles lignes à grande vitesse entre Bordeaux, d'une part, Toulouse et Dax, de l'autre. Les objectifs proclamés sont le rapprochement des villes du grand Sud-Ouest entre elles – mais toutes les villes de cette grande région ne sont pas concernées –, la création d'une alternative au transport aérien pour le trajet Paris-Toulouse et l'ouverture d'une liaison ferroviaire à grande vitesse avec l'Espagne. L'État s'est engagé à financer la première étape du projet à hauteur de 40 %, soit 4,1 milliards d'euros. Les collectivités territoriales vont devoir contribuer, de même que l'Union européenne ; or, au-delà de la situation financière peu reluisante des collectivités, une majorité d'élus locaux rejette ce projet, tout comme les associations du territoire, notammen...
Depuis l'examen du PLF pour 2023, il n'y a pas eu d'avancée notable pour le ferroviaire français. Nous avons voté 3 milliards d'euros supplémentaires pour la régénération et la modernisation du réseau ferré, ainsi que le renouvellement du matériel roulant : las, les nombreux 49.3 ont balayé ces avancées. Pourtant, le transport routier émet 30 % des gaz à effet de serre, selon le Haut Conseil pour le climat (HCC), alors que le ferroviaire représente un levier formidable contre le cha...
Vous évoquez un désengagement de l'État alors que celui-ci consent un effort historique en faveur du ferroviaire. SNCF Réseau a investi depuis 2021, grâce au soutien financier de l'État, près de 2,8 milliards d'euros pour la régénération du réseau : l'effort est sans précédent ! Le Gouvernement a annoncé une augmentation progressive des investissements d'ici à la fin du quinquennat et jusqu'en 2040. Dès l'année prochaine, 300 millions d'euros supplémentaires seront investis grâce au renoncement de l'État au...
La Première ministre, dans le cadre de son annonce d'une nouvelle donne ferroviaire, a affirmé que l'État s'engagerait aux côtés de la SNCF, des collectivités territoriales et de l'Union européenne – même si les crédits vont certainement diminuer – pour répondre à cette ambition, chiffrée à 100 milliards d'euros d'ici à 2040. Les nouveaux investissements devraient rajeunir, moderniser et développer le réseau. La régénération et la modernisation de celui-ci bénéficieront respecti...
Je tiens à saluer votre engagement en faveur du transport ferroviaire dans nos ruralités. Les comités de suivi que vous avez mis en place regroupent les différents acteurs et ont permis d'avancer dans de nombreux domaines. Pour quelqu'un qui vit dans le Lot, rejoindre la métropole peut parfois ressembler à un parcours du combattant. Quel pourrait être l'effet de l'inflation sur la durée d'exécution des travaux et, puisque nous examinons le PLF, sur leur coût ?
Je vous rejoins sur la nécessité de clarifier et de détailler le plan annoncé de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire, et j'ai déposé un amendement demandant l'élaboration d'un rapport sur la question. Toutefois, augmenter les crédits de 1,5 milliard d'euros comme votre amendement le propose n'est pas raisonnable : la hausse des crédits sera progressive jusqu'en 2027, cette approche graduelle étant essentielle pour laisser aux gestionnaires d'infrastructures le temps de planifier et de conduire les travaux. En o...
Le projet de loi de finances pour 2024 prévoit une augmentation significative des crédits destinés à la régénération du réseau ferroviaire. Après une fermeture d'un an, la ligne Grenoble-Gap a été rouverte le 11 décembre 2022. Il s'agit d'une belle victoire, car il avait été annoncé, en 2018, qu'elle fermerait définitivement, faute de moyens pour assurer sa maintenance. Cette victoire n'est toutefois pas totale. Il reste en effet à trouver les financements permettant de réaliser une nouvelle phase de travaux, qui garantiraient une u...
J'ai les mêmes questions que ma collègue concernant le projet de liaison Lyon-Turin. Par ailleurs, où en est le contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (Cfal), notamment dans sa partie nord ? Quelle est la répartition des compétences et des financements s'agissant des petites lignes ferroviaires en région Auvergne-Rhône-Alpes ?
Je reviens de la séance plénière du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine. M. Alain Rousset, son président, s'étonnait de ne pas disposer de financements plus importants pour le ferroviaire, notamment pour les petites lignes du quotidien. La région se substitue déjà largement à l'État en matière d'investissement dans le fret, le transport express régional (TER) ou le matériel. Pouvez-vous nous assurer que les financements seront suffisants pour proposer une offre en adéquation avec la demande, qui ne fait que croître ? En Nouvelle-Aquitaine, celle-ci progresse de 20 % tous les trim...
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à vous alerter sur la nécessité d'instaurer un moratoire sur la fermeture des petites lignes ferroviaires ainsi que sur toute réorganisation pouvant conduire à une détérioration du niveau de service de ces lignes. Inutile de rappeler que la voiture reste bien souvent un mode de transport subi, utilisé à cause de l'absence de solutions alternatives de transport collectif ou de l'insuffisance de l'offre lorsque celle-ci existe. Ni les véhicules électriques, à l'autonomie trop limitée et au coût d'acq...
Le PLF pour 2024 prévoit de taxer les aéroports les plus importants : Paris, Nice, Marseille et Lyon. C'est un bon début pour récolter des fonds et investir dans le ferroviaire ! Nous devons cependant aller plus loin. Nous avons besoin de davantage de ressources, par exemple pour rouvrir la ligne Morcenx-Mont-de-Marsan-Tarbes-Bagnères-de-Bigorre. Le collectif Oui au train de nuit propose d'augmenter la taxe de solidarité sur les billets d'avion. Avec mes collègues de la NUPES – et j'espère avec des membres du groupe majoritaire –, nous défendrons un amendement en ce sen...