Interventions sur "ferroviaire"

712 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

Monsieur le Premier ministre, vous n'avez jamais caché votre passion pour le ferroviaire, et cela ne sera pas de trop face aux défis qui nous attendent et qui vous attendent. Le verdissement de nos déplacements est en effet un levier majeur de la transition écologique. L'AFIT France a donc un rôle décisif à assumer, car une infrastructure s'inscrit dans un temps long et nous engage sur des dizaines d'années, voire sur des siècles. Il s'agit donc non seulement d'accompagner les évolut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...es années, vous en étiez même devenu le meilleur ambassadeur, multipliant les déplacements pour relancer des projets à l'arrêt depuis des années, balayant parfois au passage les arguments des opposants locaux. Dix-huit milliards d'euros pour plus de 900 kilomètres de bitume ! Avec ce choix, la France se situe à rebours de ses voisins européens, qui investissent tous massivement dans leurs réseaux ferroviaires, avec notamment un plan de 90 milliards d'euros acté par le gouvernement allemand. Toutes ces annonces ont contribué à envoyer un signal positif au transport routier, au détriment du ferroviaire. À l'heure de l'urgence climatique, nous pensons qu'il aurait fallu faire l'inverse et que l'AFIT France aurait dû être mobilisée tout entière en direction des investissements ferroviaires et fluviaux, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...vre la trajectoire financière de la LOM et le volet transports du Plan de relance. Vous n'êtes pas sans savoir que, dans un contexte urgent de sobriété énergétique et de résilience, le temps est évidemment à l'action. Comme vous l'avez évoqué, plusieurs mesures ont déjà été prises, qu'il s'agisse de la LOM ou du Plan de relance, de telle sorte que nous avons aujourd'hui investi fortement dans le ferroviaire. À ce jour, ce sont ainsi 1 100 kilomètres de lignes qui ont été rénovés et 6 000 kilomètres pérennisés. Le Plan de relance, ce sont aussi 100 millions d'euros investis dans la réouverture des lignes de train de nuit, avec notamment la ligne Paris-Nice, ouverte en mai 2021 et que vous avez vous-même inaugurée, monsieur Castex. Ces avancées confirment que nous sommes en bonne voie, mais nous ne d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLisa Belluco :

... des modes de transport et le report modal sont aussi des questions de justice sociale. Il est plus que temps de sortir du modèle de la voiture individuelle partout où c'est possible, même si ce n'est pas possible partout. Pour y parvenir, les investissements dans les infrastructures seront évidemment déterminants. Il y a urgence, comme cela a beaucoup été dit, à investir dans les infrastructures ferroviaires nécessaires au développement des trains du quotidien et du fret ferroviaire, mais également à accompagner les collectivités dans le déploiement de transports en commun en site propre et d'infrastructures cyclables. En examinant le rapport d'activité de l'AFIT France pour l'année 2021, j'ai pu constater avec une certaine satisfaction que le transport ferroviaire est le premier bénéficiaire, avec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

... l'agence s'est vu confier plusieurs nouveaux axes d'intervention ces dernières années ? Nombre d'experts ont jugé que le contrat de performance entre l'État et SNCF Réseau signé le 6 avril dernier était bien en deçà des réalités, avec des moyens alloués par l'État jusqu'à 2030 loin d'être à la hauteur des enjeux. Ainsi, il ne manquerait pas moins de 1 milliard d'euros pour maintenir notre réseau ferroviaire en l'état. L'ART avait dénoncé une occasion manquée, qui allait priver nos voies de la maintenance nécessaire notamment à la sauvegarde des petites lignes. Quelle analyse faites-vous, pour votre part, de la situation ? L'heure est venue plus que jamais de redonner du souffle à nos trains d'équilibre du territoire, à nos petites lignes, si utiles et efficaces en matière d'environnement et d'écono...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

Le développement de mobilités propres et actives est une condition de la réussite de la transition énergétique et de l'amélioration de la qualité de l'air. Les transports ferroviaires urbains en font partie. L'AFIT France a décidé récemment de financer plusieurs grands projets ferroviaires tels que le prolongement du RER Eole à Paris et la troisième ligne de métro à Toulouse. Quels autres grands projets de transport en agglomération vous semblent prioritaires dans les années à venir ? Par ailleurs, quelle est votre vision concernant la ligne Lyon-Turin, formidable opportunité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Brosse :

Dans mon département, le Loiret, les voyageurs qui souhaitent relier Orléans à Chartres doivent passer par Paris ou par Tours via Le Mans ; quant à la liaison Orléans-Châteauneuf-sur-Loire-Gien, nous restons en attente de sa mise en œuvre. En tant que président de l'AFIT France, quelle place accorderez-vous aux petites lignes ferroviaires et quels dossiers seront prioritaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Carrière :

... l'air. Dans un passé proche, vous avez apporté votre soutien à de nombreux projets routiers, allant jusqu'à marteler que la France avait besoin de routes. Or le modèle ne peut plus être celui des années 1980 et du « tout voiture ». Poursuivrez-vous dans cette logique lorsque vous prendrez vos fonctions, ou bien stopperez-vous ces projets inutiles au bénéfice des mobilités douces comme les lignes ferroviaires de proximité ? L'écologie ne doit plus être un simple slogan : elle doit être prise en compte dans toutes nos décisions futures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Le sous-investissement dans les lignes ferroviaires qui desservent les territoires, notamment ruraux, est criant, entraînant chaque année la fermeture de petites lignes de trains et de gares. Les causes sont aisément identifiables : sous la précédente législature, la France n'a investi que 45 euros par an et par habitant dans le réseau ferroviaire, contre 124 euros en Allemagne et 271 euros en Autriche. Vous avez préféré investir dans des projets...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Vous reconnaissez l'importance des petites lignes ferroviaires et vous dites avoir inversé la tendance. Or, entre décembre 2016 et décembre 2021, 430 kilomètres de petites lignes ont été fermés – et la Haute-Vienne n'a pas été épargnée ! Le groupe Socialistes et apparentés a toujours défendu l'idée d'un moratoire sur leur fermeture et sur la suppression des services en gare. Qu'envisagez-vous de faire pour redonner la priorité aux petites lignes ferroviaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Armand :

Le 12 décembre dernier, votre gouvernement s'engageait dans un plan sans précédent de rénovation des quelque 9 000 kilomètres de petites lignes ferroviaires qui maillent notre territoire. Cela est nécessaire, tant nous les avons laissées dépérir pendant des années. C'est le cas de la ligne Aix-Les-Bains-Annecy, vétuste alors qu'elle est l'une des infrastructures à voie unique les plus chargées de France. Ces investissements indispensables doivent être amplifiés et poursuivis. Pouvez-vous nous donner une estimation du montant qui serait nécessaire p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

En tant que Premier ministre, vous avez travaillé à rouvrir les lignes de trains de nuit et à améliorer les petites lignes ferroviaires, y compris entre Aurillac et Paris – le trajet dure sept heures, en train. Dans une grande partie du Cantal, un des départements les plus enclavés de France, la route reste le seul moyen de déplacement. Nous sommes loin de l'équité territoriale que vous évoquiez. Si nous vous proposons un projet pour désenclaver le nord du Cantal vers l'A71, pourrons-nous compter sur votre appui ?