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Interventions sur "facture"

106 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Qui a instauré un bouclier tarifaire de 50 milliards d'euros pour éviter que les factures des particuliers n'explosent, qui a instauré des aides ciblées, comme les remises à la pompe, lesquelles ont coûté 8 milliards d'euros l'an dernier ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Qui a décidé que l'État continuerait, aujourd'hui encore, à prendre en charge un tiers des factures d'électricité des Français ? C'est bien la majorité qui a pris toutes ces dispositions, pour lesquelles vous n'avez d'ailleurs pas voté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

On ne peut pas, comme vous le faites, décider de sortir brutalement de l'Arenh – sinon, vous irez expliquer aux industriels et entreprises de vos territoires pourquoi, dans quelques mois, ils verront leurs factures exploser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Alors que le mécanisme de l'Arenh doit prendre fin le 31 décembre 2025 et que les discussions sur la redéfinition des règles du marché tardent à aboutir, l'heure est au bilan. Celui-ci s'impose d'autant plus que les Français auraient vu leur facture augmenter de 99 % si l'État n'était pas intervenu pour plafonner à 15 % la hausse des prix de l'électricité. Pour rappel, entre 2021 et 2023, pas moins de 110 milliards d'euros auront été dépensés par le contribuable pour financer le bouclier tarifaire, soit la somme nécessaire à la construction d'une quinzaine de réacteurs pressurisés européens EPR 2 – un choix qui pose question, même s'il a per...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

mais aussi de propos illustrant l'incompréhension de ce en quoi consistent les véritables règles du marché de l'énergie, au niveau national comme au niveau européen. J'ai noté tous les arguments que vous avez essayé d'exposer pour contredire la proposition de loi du Rassemblement national qui vise – oui, je persiste et signe – à baisser les factures énergétiques des Français, des entreprises et des collectivités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

et, en complément, le rétablissement d'un système français de fixation des prix de l'électricité. Pourquoi ? Parce qu'en rétablissant un tel système, nous protégerons les consommateurs dès lors que les tarifs sur leur facture d'électricité se rapprocheront des coûts de production de l'électricité en France, qui figurent parmi les moins chers d'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

…on protège le consommateur contre l'inflation des prix de l'électricité, mais aussi contre les pénuries d'électricité, pour les raisons que je viens d'exposer. En outre, le consommateur est aussi un contribuable. Or la majorité présidentielle se livre à un autosatisfecit indécent, parce que vous prétendez avoir baissé les factures énergétiques grâce au bouclier tarifaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Ces règles, en effet, décorrèlent les factures énergétiques payées par les consommateurs français du coût de production de l'électricité en France. Vous prétendez qu'abroger l'Arenh trop vite serait une catastrophe ; c'est faux. Je le répète, nous voulons rétablir un prix français et étendre à tous les consommateurs, particuliers ou non, les tarifs réglementés de vente de l'électricité. Vous évoquez les groupes électro-intensifs, c'est-à-di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Ce sont ceux qui se complaisent à remplacer l'énergie nucléaire, l'une des plus grandes innovations du XXe siècle, par des énergies intermittentes – moulins à vent, éoliennes – inefficaces qui, parce qu'elles sont inefficaces, font exploser la facture énergétique des Français. J'ai aussi entendu les députés de la NUPES égrener des âneries et nous accuser de tous les maux. Ils ont parlé de compétitivité – chose rare pour des socialistes – mais surtout, ils ont laissé entendre que les énergies intermittentes seraient la solution. Je veux m'adresser à la NUPES et à l'ensemble des défenseurs des énergies intermittentes, dont la Macronie : la réal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Plus nous installerons d'éoliennes, plus nous ferons appel au gaz et plus les factures d'électricité flamberont – tant que nous ne rétablirons pas un prix français de l'électricité. À écouter la litanie de mensonges et d'arguments de mauvaise foi que nous avons entendue, j'ai bien compris que tous les groupes vont se coaliser contre notre proposition de loi. Je constate de très nombreux retournements de veste, notamment dans les rangs de la NUPES.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le groupe Les Républicains s'était honoré, en commission, en soutenant notre proposition mais je constate que ses membres ont totalement déserté les bancs de l'hémicycle, et je le déplore – pardon, je vois l'un d'entre eux, félicitations ! « En responsabilité » et « en cohérence », comme vous aimez si souvent le dire, j'espère que vous soutiendrez la baisse des factures énergétiques pour les Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

La réalité, c'est que nous ne parviendrons pas à baisser la facture électrique des Français et à protéger le fleuron national qu'est EDF en nous soumettant aux dogmes de la Commission européenne. Il faut reprendre en mains notre souveraineté énergétique ! L'ensemble de vos déclarations montrent que vous êtes très loin de vouloir défendre le pouvoir d'achat des Français. Sans doute préférez-vous défendre les fournisseurs alternatifs et votre idéologie européiste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Cet amendement, que je soutiens au nom du groupe Renaissance, n'est pas une déclaration d'amour à l'Arenh ; il vise simplement à défendre nos entreprises en nos industries. En effet, l'adoption de l'article 1er ferait automatiquement exploser le prix des factures d'électricité des entreprises et des industries, à l'heure où nous voulons au contraire réindustrialiser le pays. C'est pourquoi nous vous proposons de le supprimer. Deux éléments seront déterminants à l'avenir : d'une part, la réforme du marché que mène actuellement Mme la ministre, dont nous débattrons dans l'hémicycle, et d'autre part, le développement conjoint de l'ensemble des énergies déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cela permettra de rapprocher la facture d'électricité des coûts de production, de maintenance et d'investissement du système électrique français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

Nous avons écouté les mensonges du Gouvernement, mais la réalité est bien là : les prix du gaz ont augmenté de 50 % en 2021 puis de 15 % en janvier 2023, soit 65 % de hausse en deux ans – du jamais vu. On estime que près de 3,5 millions de ménages français éprouvent des difficultés à payer leurs factures d'énergie. Les prix du gaz ne sont plus réglementés depuis le 1er juillet 2023, sous l'effet d'un processus de libéralisation exigé par l'Union européenne. La fin des tarifs réglementés touche désormais les particuliers et les entreprises, dans un contexte inflationniste marqué par une instabilité sans précédent. Initialement fixés par la Commission de régulation de l'énergie, les prix sont dés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Ce n'est donc qu'en instaurant un bouclier tarifaire que nous pourrons faire baisser la facture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cette proposition de loi avait vocation à réduire le montant des factures énergétiques, d'une part, par l'abrogation de l'Arenh, d'autre part, par la fixation d'un prix français de l'électricité et par le rétablissement des TRVG. Face aux litanies de mensonges, d'arguments creux ou de mauvaise foi, nous considérons que le groupe Rassemblement national n'a pas été suffisamment soutenu pour, comment dirais-je,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, président :

Nous examinons la proposition de loi visant à baisser la facture énergétique des Français et des entreprises sur le territoire national. Ce texte est inscrit à l'ordre du jour des séances réservées au groupe Rassemblement national le jeudi 12 octobre. Ce groupe a choisi M. Alexandre Loubet comme rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Loubet, rapporteur :

Le prix des factures d'électricité et de gaz devient insupportable : il est temps d'agir. Pour protéger les particuliers, les entreprises et les collectivités, j'ai l'honneur de défendre cette proposition de loi au nom du groupe Rassemblement national. L'explosion des tarifs de l'énergie survenue depuis la fin de l'année 2021 s'inscrit dans une hausse continue depuis la libéralisation du marché de l'énergie en Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

...ème car il continue à protéger les consommateurs, notamment les électro-intensifs. Sortir de l'Arenh de façon aussi brutale que vous le proposez ferait courir un risque à l'ensemble de ces professionnels. Il vous faudra expliquer aux industriels présents dans vos circonscriptions – par exemple, en Moselle, chez Arkema, sur la plateforme pétrochimique Chemesis de Carling-Saint-Avold – pourquoi les factures augmenteraient de 100, 200 ou 300 % dans les mois suivant l'adoption du texte. Par ailleurs, nous sommes souvent exportateurs, mais aussi parfois importateurs d'électricité : nous avons donc besoin de la flexibilité du marché européen. Nous devons avoir accès aux interconnexions. Aucun des pays de l'Union européenne n'est d'ailleurs sorti de ce marché. C'est pourquoi l'État, EDF mènent actuelle...