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...inistre cet après-midi sur la situation en Ukraine et sur les conséquences de cette terrible guerre qui dépasse largement les frontières de la zone de conflit. Je ne reviendrai donc pas sur ce sujet majeur, même si nous attendons le comité de liaison et le débat dans l'hémicycle annoncé par Mme Borne. Je souhaiterais pour ma part aborder le bilan du semestre de la présidence française de l'Union européenne. Comme je l'avais dit lors de la précédente législature, le choix d'accepter une concomitance préjudiciable entre la séquence électorale majeure des présidentielles et des législatives et ce semestre de présidence était à notre sens une erreur et une manœuvre politique que nous jugeons malsaine. Ainsi, nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion de faire entendre les analyses des parlementai...
...tinuer de renforcer l'appui financier aux pays les plus faibles ? N'est-ce pas la crédibilité et l'idée même du multilatéralisme qui sont visées par Poutine, et cela sans susciter de réactions majeures de la part des États-Unis ou de la Chine ? En attendant le sommet du G20 de novembre, auquel Vladimir Poutine prévoit de se rendre, cette situation ne mérite-t-elle pas une réponse ferme de l'Union européenne ?
...simplifiée par le départ de son principal artisan, Boris Johnson, il en faudra davantage pour rebâtir une relation de confiance entre nos deux pays. Certaines déclarations du Président de la République, qui ont malencontreusement été publiées dans la presse, ont pu nuire à cette relation, pourtant absolument nécessaire. Il est évident qu'elle ne doit en aucun cas se fonder au détriment de l'Union européenne. Quel que soit le successeur de Boris Johnson, il y a en effet fort à parier qu'il soit tout aussi eurosceptique. Cependant, l'absence de coopération bilatérale forte nuit à nos deux nations, notamment dans les domaines de la sécurité européenne, où nos visions convergent, ou de la pêche, où elles divergent un peu plus. Les accords bilatéraux pour une coopération accrue sur le Sahel ou sur la p...
Vous êtes longuement revenue sur la guerre en Ukraine et il est vrai que l'on ne peut tolérer qu'une puissance colonise de cette manière un territoire contre toutes les lois internationales. Les réactions de la France, présidente du Conseil européen, envers ce colonisateur des temps modernes, assorties des sanctions que vous avez évoquées, bien qu'elles soient encore insuffisantes, me semblent intéressantes. Vous avez dit vouloir sortir d'une certaine naïveté géopolitique. Qu'en est-il d'un État comme Israël qui colonise la Palestine ? Envisagez-vous de sortir de cette naïveté et de prendre des sanctions fortes contre les avoirs des gouvern...
... sur vous pour que la diplomatie féministe trouve en vous un relai convaincu. Je suis pour ma part favorable à une porosité renforcée entre les versants de la haute fonction publique, ne serait-ce que parce que nos concitoyens montrent une appétence pour être informés des questions de politique internationale. Je suis également pour l'intégration de l'Albanie et de la Macédoine du Nord à l'Union européenne, moyennant bien entendu des réformes que ces pays ont déjà bien engagées. C'est en effet l'intérêt de l'Europe. En outre, l'Albanie a connu cinquante ans de dictature : or, si ce n'est pas l'Union européenne qui investit ces régions, d'autres s'en chargeront à notre place. Il est tout à l'honneur de l'Union européenne de s'être montrée ferme et unanime face à l'adoption des paquets de sanction...
L'immigration massive est un mal qui ronge notre continent depuis trop longtemps. Pourtant, l'Union européenne se distingue par son inaction. Pire encore, le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, a été contraint de démissionner de ses fonctions par des forces immigrationnistes qui souhaitent voir cette agence se transformer en bureau d'agence des migrants. L'afflux massif d'immigrés clandestins à la frontière hispano-marocaine signe l'échec total de la présidence française de l'Union européenne sur ce ...
Lors de sa dernière audition devant la commission le 15 février 2022, Jean-Yves Le Drian a rappelé les trois piliers de ses efforts diplomatiques : l'unité des Européens avec leurs alliés et partenaires, notamment les États-Unis ; la fermeté, marquée par l'adoption de sanctions massives à l'encontre de la Russie, envisagées comme des éléments de crédibilité et de dissuasion contribuant à la désescalade ; enfin, le dialogue, en particulier avec la Russie. Cinq mois plus tard, comment vous situez-vous vis-à-vis de ces principes ? En s'intéressant aux conséquences...
...omates, qui voient que la destruction du corps diplomatique avait bien une raison politique ? J'espère que vous pourrez démentir cette information, si elle est fausse. La situation humanitaire au Nord de la Syrie est terrible. La levée de troupes rend de plus en plus concrètes les menaces de la Turquie envers cette région. Ne serait-il pas temps de rouvrir notre ambassade à Damas ? D'autres pays européens ont un ambassadeur à Damas. Les Émirats arabes unis et d'autres pays ont renoué contact avec la Syrie. Compte tenu de la situation humanitaire, du nombre de terroristes de Daech situés dans l'enclave Nord-Est et de la pression de la Turquie, cette décision me semble nécessaire, sans que l'on doive me prêter la moindre proximité avec M. Assad. Par ailleurs, l'accord avec la Nouvelle-Zélande qui ...
En ma qualité de doyen d'âge, j'ai le plaisir de présider l'ouverture de la première séance de la commission des affaires européennes de la XVIe Législature. Conformément à l'usage, j'invite les deux plus jeunes commissaires présents à venir siéger au bureau pour y remplir les fonctions de secrétaire d'âge, soit Mme Louise Morel et M. Thomas Ménagé.
Chers collègues, je vous remercie de m'avoir élu Président de la commission des affaires européennes. Je suis honoré et ému. Celles et ceux qui me connaissent savent l'engagement européen sincère qui est le mien. Je suis convaincu qu'ensemble nous pouvons faire vivre le débat européen, avec les sensibilités qui nous séparent, mais avec beaucoup de force et d'envie. Soyez assurés que je serai un Président qui favorisera le débat et qui permettra l'expression la plus claire de chacun et de cha...
Je vous félicite, madame la présidente. Malgré nos divergences, nous devons faire primer l'intérêt des Français et œuvrer tous ensemble à l'indispensable redressement de la France. J'ai l'expérience au Parlement européen de la recherche du consensus. Nous ne renoncerons en rien à nos convictions mais nous sommes disposés à écouter et à travailler avec tous.