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Interventions sur "européen"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure pour avis :

L'objectif est louable : sécuriser les entreprises et les artisans et ne pas exclure certains travaux de rénovation énergétique du champ d'application de la TVA à taux réduit de 5,5 %. Néanmoins, la signature d'un devis est indifférente en matière de TVA. Le fait générateur correspond au versement d'un acompte. Le droit européen est de surcroît contraignant à ce sujet. Enfin, il est difficile d'anticiper le coût d'une extension éventuelle du bénéfice de ce taux réduit au champ souhaité par les auteurs de ces amendements. Il convient donc de maintenir la rédaction actuelle, d'autant qu'un arrêté concerté avec des acteurs du secteur devrait permettre de préciser le sujet. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...t choisir son camp. Il le fit lorsque l'ambassadeur d'URSS le mettait en garde au moment de la crise des missiles de Cuba : « Eh bien, monsieur l'ambassadeur, lui répondit-il, nous allons mourir ensemble ». C'était la meilleure manière d'éviter la guerre, de préserver la paix. L'Europe a également un rôle important à jouer dans la sortie de crise. Il faut saluer l'idée d'une communauté politique européenne, dès lors qu'elle permet de rassembler utilement, sans provoquer d'adhésions prématurées, inopportunes et non souhaitées par les peuples de l'Union.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...a Sarre était encore française, et devait l'être douze ans de plus, en proie à des tensions communautaires parfois violentes. Le Bade-Wurtemberg n'était pas allemand, mais une zone d'occupation. C'est alors, dans ce contexte de tensions, que ces ennemis héréditaires qu'étaient la France et l'Allemagne, en un contre-pied génial au déterminisme et aux nationalismes étriqués, fondèrent la Communauté européenne du charbon et de l'acier, un modèle unique de réconciliation par le faire-ensemble, sur les terres belligènes de notre chère Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

... Deux modèles tentent de répondre à cette question posée depuis des siècles à notre Europe : un modèle impérialiste, rétrograde, souvent violent, qui promeut la domination d'une nation sur les autres, et un modèle coopératif qui prône « l'unité dans la diversité », tourné vers des défis communs et supérieurs. Ce modèle s'appuie sur une gestion humaniste des conflits indispensables à la diversité européenne. Pour lui, l'histoire est un débat scientifique et un outil de rapprochement, l'avenir de la planète est un sujet commun et urgent. Les masques sont désormais tombés en ce qui concerne la Russie. L'histoire devient une arme au service de l'état-major de l'agresseur, les soldats ne sont plus des citoyens avertis, la langue devient un oukase. Tant que l'impérialisme moscovite se concentre sur sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

... un grand bricolage plus ou moins humanitaire, ni maintenir les mêmes processus. Ils veulent que nous les aidions à moderniser et à transformer, à rendre leurs pratiques publiques plus transparentes et plus efficaces. Cela, je l'ai entendu dire par des gouverneurs de région, des responsables d'association, des maires, des directeurs d'école ou d'hôpital. Or, nous avons, en France et dans l'Union européenne, des outils qui permettent de lutter contre la corruption et de promouvoir la libre et juste entreprise, de combattre l'endoctrinement des médias et de favoriser une citoyenneté éclairée, de lutter contre l'embrigadement et d'encourager l'émancipation dans les écoles. Nous n'allons pas aider des « gentils » contre des « méchants » ; nous allons, sur un territoire de conflits, anciens et récent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Avec la déclaration de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrainien se bat sans relâche pour préserver son indépendance et sa démocratie. Les forces ukrainiennes ont ardemment résisté, privant les autorités russes d'une victoire rapide. Le courage des Ukrainiens force le respect. L'objectif de la prise de Kiev a été abandonné et l'armée russe a été contrainte de se re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...et aux droits de l'homme sont mis en danger par ceux qui veulent les faire passer pour des marques de faiblesse. À ceux-là, nous disons que les démocraties sont fortes et capables de surmonter les crises. Il nous faut donc encore faire preuve de fermeté. Rester ferme en affirmant nos valeurs, c'est savoir dire non aux alliances de circonstance avec les démagogues de tout bord. Au sein de l'Union européenne, où le populisme gagne chaque jour du terrain, restons inflexibles et déterminés. Alors que beaucoup pensent trouver leur salut en se tournant vers les extrêmes, souvenons-nous de la place que l'histoire accorde aux dirigeants qui oppriment leurs peuples. La fermeté doit s'accompagner de lucidité et s'exercer sans arrogance. La démocratie ne se décrète ni ne s'impose. Elle reste hélas un régim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...te spectacle pendant que chez eux les famines se multiplient, la montée des eaux menace et les guerres nourries par l'appétit du capital font rage en silence. En effet, n'oublions pas les autres guerres actuelles, au Sahel, en Arménie, au Congo-Kinshasa, au Sahara occidental, en Éthiopie – et j'en passe ! Les autorités et les médias les ignorent, car elles ne perturbent pas la vie quotidienne des Européens, en particulier celle des Français. A-t-on déjà tenu d'autres débats dans cet hémicycle à propos de guerres sans que nous soyons directement belligérants – quoi que ? Cette guerre nous conduit à interroger la mondialisation, la souveraineté de l'Europe et de la France à travers l'énergie, l'alimentation et l'industrie. Le choc qu'elle crée dans notre société est terrible. Il sera particulièreme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...lions de personnes. Cet exemple d'optimisme réaliste a été cité lors du discours d'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies par son secrétaire général, qui voulait ainsi démontrer que, si les diplomaties discutent, des solutions existent, même contre vents et marées. Depuis 2014 et l'annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie, le Parti communiste français appelle à une conférence européenne pour la paix et la sécurité, sous l'égide des Nations unies. Cette étape serait essentielle pour repenser et apaiser les relations internationales à l'est de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier ran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...cations et menaces. Si la guerre a des répercussions économiques jusqu'en France et dans le monde, cela ne doit pas nous détourner de nos engagements, encore moins maintenant. La propagande russe a voulu instiller le poison de la division, en France et en Europe, en inversant la responsabilité du déclenchement de la guerre et de ses conséquences, pour la faire porter à l'Otan et aux gouvernements européens. Aux Français qui se posent encore des questions – légitimes –, rappelons que le coupable du déclenchement de la guerre, et donc de ses répercussions, c'est la Russie de Poutine, et elle seule ! L'Ukraine ne défend pas seulement son territoire, mais aussi le modèle démocratique occidental que Poutine annonce désormais vouloir détruire : le combat des Ukrainiens, c'est aussi notre combat. Raiso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

C'est pour moi, purement et simplement, un « nationicide », la négation même de l'idée de nation. Depuis le début, le peuple ukrainien se bat courageusement pour son intégrité, sa liberté et son identité. Dans ce combat, ce n'est pas seulement leur terre qu'il défend, mais aussi nos valeurs et celles de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...ndre la liberté du peuple ukrainien, et donc nos valeurs. La Russie nous combat sans pudeur, en déployant sa propagande dans les médias et sur les réseaux sociaux, en planifiant des cyberattaques sur nos installations, en s'attaquant à notre sécurité alimentaire, au prix de l'énergie, à la sécurité nucléaire, et c'est nous qui serions coupables ? À celles et ceux qui accablent sans cesse l'Union européenne, je dis : envoyez plutôt vos doléances au Kremlin ! Parlez directement à vos créanciers !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Elle emporte désormais dans ses tumultes la naïveté des élites européennes, habituées à raisonner en termes d'accords de libre-échange, d'ouverture à la concurrence, et chérissant un multilatéralisme béat sous protection américaine. Le monde est régi par les rapports de force, non par les accords bruxellois. Nous avons eu tort d'oublier l'adage si vis pacem, para bellum : conséquence de notre impréparation, la guerre se trouve aujourd'hui à nos portes. Cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Emmanuel Macron, qui a mis à l'arrêt définitif la centrale de Fessenheim sous la pression de l'Allemagne, reste aujourd'hui muet face à la Belgique, laquelle continue de fermer des réacteurs : or une baisse massive de la production d'électricité belge mettra en péril le système électrique européen, déjà fragile. L'existence d'un réseau européen interconnecté implique une coordination ! Au lieu de s'inspirer du modèle français, l'Union européenne a délibérément travaillé à l'affaiblir. Si la France fait preuve de solidarité avec ses voisins, nous n'acceptons pas pour autant de nous tirer une balle dans le pied en vue de satisfaire les obsessions d'idéologues antinucléaires. Parlons à prése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

…et vous voudriez continuer dans cette voie avec des sanctions sur le gaz ? N'oublions pas que ces matières premières sont indispensables à l'industrie et à l'économie européennes, que le travail, les transports, le chauffage des Français en dépendent. Nous voyons tous le coût de l'énergie augmenter dans des proportions déraisonnables. Les chèques énergie ne résoudront pas le problème ; tout au plus feront-ils gagner quelques semaines, et à quel coût ? Les entreprises, surtout, sont en danger, des pans entiers de notre économie menacés : sidérurgie, métallurgie, agricul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

À cet égard, nous ne pouvons que regretter que la France et l'Union européenne se soient engagées dans une guerre gazière contre la Russie sans avoir au préalable sécurisé, notamment auprès des États-Unis, un approvisionnement en hydrocarbures à des prix convenables. En revanche, cela ne vous pose aucun problème d'acheter du gaz à l'Azerbaïdjan, l'un des pays les plus corrompus au monde, qui agresse l'Arménie dans l'indifférence générale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...tion de mensonge. Au commencement, la pandémie de covid-19 disloquait les chaînes d'interdépendance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative et l'explosion des prix. La guerre en Ukraine n'a fait qu'achever ce chaos. Je ne prendrai qu'un exemple, celui de la crise énergétique : celle-ci a d'abord pour origine un choc gazier européen, suivi d'un choc sur l'électricité lié à l'organisation de notre marché européen. Les sanctions contre la Russie ont même aggravé la hausse des prix des hydrocarbures et lui ont permis de voir ses bénéfices commerciaux exploser cette année. Dans ce contexte, comment ne pas s'interroger sur leur pertinence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, en toutes circonstances et ne vous en déplaise, la faillite du marché de l'énergie avait commencé avant la guerre en Ukraine. Ses conséquences sont vécues de plein fouet par les Français. En un an, les prix de gros de l'électricité sur le marché européen ont été multipliés par dix et ceux du gaz par vingt. Concrètement, les factures des Françaises et des Français augmenteront en moyenne de 200 à 300 euros par an. Alors, lorsque Emmanuel Macron évoque la fin de l'abondance au sujet des bouleversements énergétiques, comment ne pas voir l'impréparation flagrante dont votre Gouvernement s'est rendu coupable ? Cela fait plusieurs mois que Réseau de tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ne nous faites pas croire qu'il n'était pas possible de faire autrement ! Faire payer aux précaires de ce pays votre désinvolture à l'égard des poches les plus remplies ne relève pas de la nécessité. Notre groupe parlementaire n'a cessé de plaider pour une taxe sur les profiteurs de crise. Cette proposition est désormais portée par un alliage étonnant de représentants, puisqu'après la Commission européenne, le rapporteur de l'ONU et le Fonds monétaire international, c'est désormais le chef économiste de la Banque centrale européenne qui joint sa voix à la nôtre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous pensions la guerre de haute intensité inenvisageable sur le sol européen. Mais la guerre que mène aujourd'hui la Russie en Ukraine nous ramène inexorablement à la réalité : celle d'un monde que nous avons trop longtemps plus ou moins ignoré – un monde multipolaire, aux intérêts de plus en plus divergents et dans lequel se mêlent hostilités et affrontements entre États. Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux, parfois contre nos peuples et en totale opposition...