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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...bjectifs de mixité scolaire et sociale ? Si oui, comment ? Comptez-vous interdire cette aberration, heureusement fort rare, que sont les classes non-mixtes qui existent dans certains établissements privés sous contrat, comme Stanislas ? Quelles sanctions prévoyez-vous pour les établissements privés qui véhiculent des stéréotypes sexistes et homophobes et enfreignent la laïcité jusque dans leurs enseignements et leur règlement intérieur, comme Stanislas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

...sage de la lecture. Les chiffres sont très alarmants. Vous les connaissez et je ne citerai que celui de la journée défense et citoyenneté, qui fait apparaître que deux jeunes sur trois seulement présentent des acquis solides en termes de lecture et de compréhension. Pour lutter contre cet état de fait, nous sommes convaincus que de nombreuses réponses se trouvent au cœur même des classes et de l'enseignement. Nous avons donc formulé trente-cinq préconisations, que nous viendrons prochainement vous présenter dans le détail et qui portent sur les méthodes d'apprentissage en classe de CP, sur la refonte de la formation initiale des enseignants, sur la labellisation et le renouvellement complet des manuels de lecture en CP, sur le soutien aux bibliothèques et sur le développement de la lecture partagée e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...es par niveau existantes, a annoncé aux enseignants qu'il n'y aurait plus ni latin ni allemand ni groupes de sciences expérimentales à la prochaine rentrée. La professeure de lettres classiques de ce même établissement, le cœur brisé, alerte : dans un contexte aussi concurrentiel que le nôtre et compte tenu de la force du privé dans cette région, on ne s'y prendrait pas mieux si on voulait tuer l'enseignement public ! Cette professeure évoque aussi les déplacements entre établissements qu'induira pour les enseignants la « mise en barrette » des cours dans ce petit établissement, ainsi que les risques routiers et la surcharge de travail auxquels ils seront exposés. Pouvez-vous rassurer cette professeure de latin, dont l'investissement est reconnu mais qui m'a confié son envie de jeter l'éponge, et no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion :

En août 2023, le Président de la République avait souhaité « réinventer nos bonnes vieilles écoles normales ». Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a confirmé cette ambition en annonçant que le Gouvernement présenterait, d'ici à la fin du mois de mars, une réforme de la formation des enseignants. Dans notre rapport pour avis sur les crédits de la mission Enseignement scolaire pour 2023, Philippe Fait et moi-même avions noté les avancées de notre majorité, telles que la professionnalisation du concours de recrutement et de la maquette du master de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (Meef). Nous préconisions également des améliorations : une meilleure lisibilité de l'écosystème de la formation ainsi qu'une réforme de son contenu pour qu'elle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Bellamy :

...nuit à la qualité des apprentissages et à l'épanouissement des élèves ; celui nuit aussi à l'attractivité du métier ainsi qu'aux conditions de travail. Le registre de santé et de sécurité au travail en témoigne : il était indispensable que les épreuves de spécialité aient lieu en juin. Il est désormais essentiel que les lycéens arrivent bien préparés, avec les mêmes chances au départ et les mêmes enseignements véritablement maîtrisés. Quelles réponses votre ministère apporte-t-il à ces demandes et revendications ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...t obligés de partager leur service entre plusieurs établissements. En sixième, les élèves perdent encore une heure de cours. Les personnels, qui connaissent déjà le désastre de la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer, ne veulent pas des groupes de niveau. Quant aux classes préparatoires à la classe de seconde, les recalés au brevet qu'elles accueilleront auraient été en droit d'en attendre un enseignement renforcé. Or, bien au contraire, ces élèves auront droit à seulement 18,5 heures d'enseignement, et ceux qui opteront pour l'apprentissage ne seront pas astreints à cette prépa-lycée. Bref, il s'agit d'un choc contre le savoir, d'une opération de sélection et de déqualification de la jeunesse. Par pitié, madame la ministre, fichez la paix aux enseignants et aux élèves, abandonnez ces mesures qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

Nos enseignants sont la clé de voûte de notre système scolaire. Malheureusement, notre modèle de recrutement et de formation initiale rencontre des difficultés désormais structurelles. D'abord, une pénurie de candidats aux concours de l'enseignement : 4 000 postes restaient vacants à l'issue des concours 2022, 3 100 en 2023. Ensuite, une baisse progressive, en conséquence, du niveau des enseignants : les barres d'admissibilité sont tombées à 4,5 sur 20 pour le concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) et à 5,5 pour le Capes (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) de mathématiques. En conséquen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Merci de nous permettre de débattre à nouveau de l'amélioration des conditions de recrutement et de formation de nos enseignants. Il s'agit d'un facteur déterminant pour renforcer l'attractivité du métier, mais surtout pour que nos élèves bénéficient d'enseignements de qualité. Personne ne mésestime le problème auquel vous cherchez à apporter des solutions. Toutefois, le groupe Renaissance émet certaines réserves. Tout d'abord, pourquoi la proposition de loi ne parle-t-elle plus que des enseignants du second degré ? Les cursus et parcours de formation doivent être identiques pour tous les enseignants ; seuls les contenus disciplinaires liés aux savoirs ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...ats. Nous estimons nous aussi que la perspective d'être fonctionnaire stagiaire durant les deux ou trois années qui conduisent au M2 est de nature à susciter des vocations. Cependant, un recrutement situé en fin de deuxième année n'aurait pas le niveau voulu, ni pour le certificat d'aptitude ni – encore moins – pour l'agrégation. Pour nous, il faut rétablir les Ipes (Instituts de préparation à l'enseignement du second degré), avec un concours de recrutement spécifique à bac + 1. Une mesure de cette nature créerait un appel d'air très vertueux pour le renouvellement du corps enseignant. Elle aurait certes un coût budgétaire non négligeable – raison pour laquelle mon amendement en ce sens a été déclaré irrecevable –, mais qui resterait très inférieur au coût économique global de l'effondrement du recru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...lus populaires. Si elle pose une question à laquelle il nous paraît indispensable et urgent de répondre, la proposition de loi comporte cependant de nombreuses imprécisions ; nous doutons de son caractère opératoire et elle nous semble pouvoir être contre-productive. En particulier, le rapporteur précise par amendement les conditions de diplôme nécessaires à la titularisation dans un corps de l'enseignement, mais, si cet amendement n'est pas adopté, le texte abaissera le niveau de qualification des futurs professeurs. Cela contreviendrait à l'objectif de relever celui des élèves et pourrait avoir des conséquences négatives pour la carrière des personnels de l'Éducation nationale. Pour nous, les enseignants sont des experts de la transmission des savoirs, dotés par un parcours universitaire de nivea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

... second degré, l'attachement des enseignants à la transmission des savoirs disciplinaires est déterminant. Permettre de passer le concours à des étudiants inscrits en troisième année de licence, c'est renoncer à leur enseigner de nombreux savoirs disciplinaires. Autrement dit, le niveau disciplinaire de nos futurs enseignants du secondaire serait revu à la baisse. Par ailleurs, les concours de l'enseignement seraient non plus à bac + 5 mais à bac + 3. Quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur la grille salariale des enseignants au cours des prochaines années ? Enfin, nous sommes favorables au passage à deux ans de la durée de formation initiale des enseignants et au fait de mettre l'accent sur les méthodes pédagogiques. Les stages d'observation sont primordiaux pour apprendre le métier. Les st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Carel :

...il conduit à revenir sur la possibilité pour un candidat de se présenter à plusieurs concours. Est-ce un bon calcul ? Surtout, dès sa prise de fonctions, le ministre de l'Éducation nationale a fait de l'attractivité du métier et de la formation un chantier prioritaire. L'adoption de la proposition de loi viendrait ainsi percuter les concertations engagées avec les organisations syndicales dans l'enseignement secondaire et supérieur. Il est indispensable de réfléchir à la réforme de la formation des professeurs, laquelle n'est plus adaptée compte tenu des enjeux de recrutement et de qualité de l'enseignement, particulièrement pour les professeurs des écoles – que la proposition de loi ne concerne pas. Former en trois ans, changer les modalités d'accès aux concours, diversifier les missions et les pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

...oles normales supérieures, le concours de recrutement d'enseignants était inséré dans un cursus de formation modulable et souple. Je le répète, il s'agirait d'une voie en plus. J'ai été sensible aux interrogations de M. Vannier sur les effets contre-productifs de ma démarche. À l'écoute des personnes auditionnées comme de mes collègues, j'ai tenté d'en corriger certains par voie d'amendement. L'enseignement est un métier, ce qui implique savoir et savoir-faire. Dans l'article 2, j'ai souhaité insister sur la dimension pédagogique, car c'est dans ce domaine que les difficultés sont les plus grandes, ou vécues comme telles par les nouveaux enseignants. Il serait dommage de laisser entendre que le texte revient sur les contenus disciplinaires : rien n'empêche – je le précise par amendement – d'ajouter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Folest :

Face à la pénurie de professeurs que nous constatons tous dans l'enseignement secondaire, l'article 1er propose que les concours de l'enseignement du second degré soient accessibles, non plus aux titulaires d'un master, mais aux détenteurs d'une licence ou aux étudiants qui suivent une troisième année de licence, à la condition que les candidats se présentent exclusivement dans la discipline correspondant à leur diplôme. Cette dernière condition me paraît contraire à l'obj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

Il s'agit de supprimer l'énumération exhaustive des concours concernés, qui ne paraît pas nécessaire et entraîne de la rigidité. L'article s'appliquerait ainsi à l'ensemble des concours de l'enseignement, tant du premier que du second degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

L'amendement AC10 vise à supprimer la possibilité offerte à un étudiant inscrit en troisième année de se présenter aux concours de l'enseignement. En effet, nous craignons que cela ne diminue le niveau disciplinaire des candidats, lesquels risquent de passer leur troisième année à bachoter. Je ne crois pas que l'Inspe propose des formations disciplinaires très étendues ; en tout état de cause, une fois que l'on a commencé à enseigner, on a trop à apprendre dans le domaine de la pédagogie pour travailler sa discipline. Il est essentiel que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Ce flou nous empêche de voter l'article 1er, même amendé. L'année de licence devra être construite à la lumière des discussions et des concertations en cours. On pourrait imaginer que, lorsqu'on se trouve dans une filière menant aux concours de recrutement de l'enseignement, on valide la licence en cinq semestres afin de pouvoir se consacrer, au cours du sixième semestre, à la préparation du concours – ce qui éviterait de « perdre » une année. Les deux années que vous appelez de vos vœux pourraient ainsi être mises à profit pour acquérir un niveau de master dans la discipline concernée mais aussi, dans une optique professionnalisante, pour effectuer des stages.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

L'avis est défavorable. L'amendement méconnaît la réalité de la formation dans les Inspé, car la majorité de celle-ci est consacrée à l'enseignement disciplinaire ; la dernière maquette des Inspé attribue 45 % du temps de la formation à la construction du cadre de référence et à l'enseignement des savoirs de la discipline ou de la spécialité, et seulement 30 % du temps aux stratégies d'enseignement et d'apprentissage. Un rééquilibrage est nécessaire, d'où la rédaction de l'article 2 ; en effet, les enseignants ne doivent pas être simplement d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

...métier d'enseignant du second degré accorde une place trop importante au savoir disciplinaire. Si nous observons le premier degré, nous constatons l'intérêt de valoriser une formation axée autour de la pédagogie ; pour les cours dans les Inspé comme pour la pratique par alternance – élément qu'il conviendrait de renforcer –, le second degré gagnerait à s'inspirer du premier. Il faut intensifier l'enseignement de la pédagogie, dans les cours comme dans la pratique : enseigner est un métier qui ne se résume absolument pas à la maîtrise d'une matière scolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier, rapporteur :

Fruit de l'audition du président du Conseil supérieur des programmes (CSP), Mark Sherringham, l'amendement vise à préciser que la formation initiale de deux ans devra, tout en donnant la priorité à l'apprentissage de la pédagogie, permettre aux élèves professeurs qui en auraient besoin d'avoir accès à des compléments d'enseignements disciplinaires, liés notamment au contenu des programmes de collège et de lycée, lesquels peuvent être absents des maquettes universitaires.