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Interventions sur "enseignement"

807 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras, rapporteure :

Les amendements sont en quelque sorte satisfaits puisque les quatre années d'expérience requises sont appréciées sur une période de dix ans. Cela laisse aux personnes concernées le temps de se retourner, que l'interruption ait été due au covid ou à une grossesse. La durée de quatre ans me semble un minimum. Les conditions d'obtention du diplôme ont été durcies pour garantir le sérieux de l'enseignement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras, rapporteure :

Le présent article vise à aligner les conditions d'honorabilité requises pour enseigner la danse sur celles qui le sont pour les enseignements sportifs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

À mes yeux, le problème se pose aussi bien pour l'enseignement des sports que pour celui de la danse. Imaginez que vous ayez purgé une peine de prison pour tel délit grave, mais n'obérant pas votre capacité à être un bon professeur de danse. Pourquoi empêcher la réinsertion et l'obtention d'un diplôme d'État ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

Ce dispositif introduit une double peine. Vous pouvez avoir participé à une manifestation non déclarée ou fumé du chichon et entamer, dix ou vingt ans plus tard, une démarche d'accompagnement de jeunes de quartier pour lutter contre l'usage et la vente de drogue, notamment par l'enseignement de la danse. Venez dans les quartiers de ma circonscription, vous y rencontrerez des gens qui ont ce profil. Or vous faites obstacle à leur démarche en faisant d'une condamnation à l'âge de 18 ans une condamnation à vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudia Rouaux :

L'amendement AC30 vise à aligner les critères d'honorabilité dans l'enseignement de la danse sur ceux bientôt en vigueur pour le sport. Il s'agit de permettre de consulter le bulletin n° 2 du casier judiciaire et le FIJAISV (fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes). Il faudra imposer les mêmes conditions à tous les secteurs d'encadrement de mineurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIdir Boumertit :

...s de la principale mesure du texte. Aucune étude d'impact n'a été effectuée. Pourtant, nombre de danseurs ont alerté sur les menaces que fait peser l'exigence d'un diplôme sur des danses qui se sont toujours développées hors des circuits académiques. La lourdeur de l'investissement que demande une telle formation écartera de nombreux acteurs qui transmettent aujourd'hui leur art. Les structures d'enseignement risquent ainsi d'être mises en péril. Par ailleurs, la définition des conditions d'obtention de la dispense échappe au législateur puisqu'elle sera l'objet d'un décret.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIdir Boumertit :

...lieux ainsi que d'être nées et pratiquées dans des cadres informels. Les similitudes entre le jazz et le hip hop, sur lequel insiste l'exposé des motifs, sont nombreuses, qu'il s'agisse de leur origine sociale ou de leur évolution. Ces danses sont nées d'un désir d'expression de communautés minoritaires et stigmatisées. Les professionnels du jazz affirment que l'obligation de diplôme a figé les enseignements et a imposé des codes académiques étrangers à cette danse. Vidé de son essence, le jazz a vu son essor enrayé et ses adeptes se sont tournés vers d'autres disciplines. Un risque similaire plane sur l'ensemble des danses issues des milieux populaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

L'amendement vise à appeler l'attention sur les besoins de formation de ceux qui enseignent la danse. Permettre l'accès à la formation, sans exclure quiconque, tel est l'objectif du rapport que demande l'amendement, à l'inverse du texte que vous proposez. Ce document étudierait la possibilité de généraliser à tous ceux qui exercent dans des établissements d'enseignement de la danse des formations en matière de sécurité, physique et psychologique, du public et de prévention des violences sexistes et sexuelles. Il présenterait également une feuille de route visant à garantir la prise en charge financière de ces formations par l'État et leur déclinaison pour chaque discipline.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...ncement supplémentaire ne l'accompagne. La pérennisation des emplois et des revenus des professeurs est un préalable à la structuration que vous recherchez. Les conservatoires ainsi que les associations d'éducation populaire pourraient offrir des débouchés pérennes s'ils ne souffraient pas d'un manque de financement récurrent. Le rapport devra également présenter la répartition des structures d'enseignement de la danse sur le territoire afin de nourrir la réflexion sur la création de débouchés dans de nouveaux territoires et la réduction des inégalités d'accès.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...ures a pour objectif d'introduire des logiques de concurrence, de performance et de spécialisation dans les formations, en réponse aux nécessités du capital. Parallèlement, sous prétexte d'un contrôle budgétaire dit renforcé, les politiques publiques désinvestissent massivement dans l'éducation publique, ce qui provoque une dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d'enseignement. Le 22 février, le Gouvernement a annoncé 10 milliards de coupes dans les dépenses de l'État pour 2024. Ces économies concernent notamment l'éducation nationale, mais la ministre a assuré que les personnels, les recrutements et les réformes engagées ne seraient pas touchés et que ces annonces concerneraient pour l'essentiel la réserve de précaution. Je note toutefois qu'en 2022, ces fonds, initia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...andonner la logique de Parcoursup. Il y a évidemment un préalable : il faut d'abord augmenter les moyens pour qu'il y ait suffisamment de maîtres de conférences et de locaux pour accueillir tous les étudiants. Néanmoins, lorsque je prône l'abandon de Parcoursup, on me demande souvent comment l'on ferait pour affecter les étudiants. À cet égard, je défends l'idée d'une sectorisation de l'accès à l'enseignement supérieur, mesure qui fera l'objet d'une proposition de loi que je déposerai prochainement. J'aimerais connaître votre avis à ce sujet. Il s'agirait d'éviter la répétition des mêmes problèmes, à savoir le cantonnement des étudiants, notamment ceux de Seine-Saint-Denis, à des universités qui seraient ghettoïsées. En matière d'éducation prioritaire comme en matière d'affectation des étudiants, si ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

...de ceux qui se mobilisaient devant le rectorat de Paris en début d'après-midi, que du côté des parents, à commencer par les mamans des quartiers que j'ai reçues cet après-midi avec ma collègue Rachel Kéké. Vous avez dit tout le mal que vous pensiez du choc des savoirs. Je partage avec vous l'impression que les groupes de niveau et l'instauration d'une sélection à tous les étages aboutissent à un enseignement au rabais et à un renoncement à l'élévation générale du niveau des élèves, c'est-à-dire à une école du tri. Cela étant dit, d'un point de vue concret, comment vous représentez-vous l'instauration des groupes de niveau et des redoublements, dont on sait qu'elle mènera de fait à une augmentation des effectifs des classes, au vu des dernières annonces budgétaires ? Pour ceux qui n'auraient pas suivi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Vous venez de répondre en partie à la question que je me posais concernant les effets de la création des groupes de niveau sur le reste des enseignements. Les retours qui me parviennent de ma circonscription m'inquiètent : ils indiquent, comme vous, que ces redéploiements porteraient préjudice aux autres enseignements. Ma deuxième question est peut-être légèrement provocatrice : avez-vous compris ce que signifie le « réarmement » de l'école et, d'après la manière dont il vous a été expliqué, comment l'envisagez-vous ? J'ai le sentiment qu'une te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...Il a toujours existé des écoles de quartier, des écoles de village, de centre-ville, de banlieue ; ces établissements étaient socialement homogènes car ils étaient le reflet de la composition de leur quartier et la mixité n'y existait pas plus qu'aujourd'hui. Cette situation ne posait toutefois pas de difficulté, parce que les familles avaient l'assurance que les élèves recevaient partout le même enseignement. La véritable mixité consiste à appliquer le même niveau d'exigence au fils de paysan du Cantal, à la fille du mineur de Bruay ou au fils du notaire de Strasbourg : elle offre à chaque élève, dans chaque école publique, le même niveau de qualité de transmission des savoirs. C'est l'accumulation, depuis des décennies, de réformes ineptes – menées d'ailleurs aussi bien sous la gauche que sous la d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Le Gouvernement organise un tri social, de la maternelle à l'université, notamment à travers un sous-investissement dans le service public, qui accroît mécaniquement l'attrait pour le secteur privé. La proportion d'élèves dans l'enseignement privé sous contrat demeure ainsi forte – 13 % dans le primaire et 21 % dans les collèges et lycées. Pire, dans le supérieur, la proportion d'étudiants inscrits dans le privé est en nette progression, passant de 13 % en 2001 à plus de 26 % aujourd'hui. Or les indices de position sociale des élèves permettent maintenant d'évaluer avec précision l'ampleur du séparatisme scolaire induit par le privé ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Lechanteux :

...es en ce sens étaient toutes puisées dans le programme du Rassemblement national. Cela surprit ceux qui, enfermés dans de vulgaires querelles politiciennes, préfèrent brandir des symboles que s'atteler à éduquer les enfants et à bâtir leur avenir. Madame la ministre, nous attendons des garanties. Aurez-vous le courage de lutter contre l'idéologie d'une gauche extrémiste aux abois, qui gangrène l'enseignement ? Aurez-vous la volonté politique de prendre les mesures nécessaires pour lutter concrètement contre les résultats médiocres que les classements internationaux affichent à la face du monde ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Froger :

...le recrutement des enseignants. Le nombre des candidats aux concours connaît une baisse très inquiétante, qui tend à s'aggraver d'année en année. Ils sont parfois moins nombreux que les postes à pourvoir. Les proportions sont alarmantes, qu'il s'agisse du concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) ou des concours du second degré – certains certificats d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (Capes) sont en déshérence. Tout aussi préoccupant, le nombre des démissions aurait triplé entre 2013 et 2018. Plusieurs facteurs matériels et symboliques peuvent expliquer cette désaffection. Le premier est le faible niveau de rémunération au regard des diplômes exigés. Douze années de gel quasi-complet ont figé le salaire du premier échelon des certifiés. Ensuite, les difficult...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

... des volontaires. Lorsque cent professeurs sont absents et qu'il n'y a que trente volontaires, le taux de non-couverture est évidemment de 70 %. Cela porte atteinte au bon fonctionnement du service public et à son image. Dans le privé, les choses sont plus simples, puisque les établissements bénéficient d'un petit volant de contractuels qu'ils utilisent à leur gré, mais ce n'est pas le cas pour l'enseignement public. Madame la ministre, que comptez-vous faire pour assurer, comme le souhaite le Président de la République, 100 % de remplacements immédiatement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

À la fin de la procédure 2023 de Parcoursup, sur 917 000 bacheliers, 148 étaient sans affectation, contre 160 en 2022, 239 en 2021 et 591 en 2020. Ces chiffres sont en constante amélioration, grâce notamment au travail des professionnels investis dans les commissions académiques d'accès à l'enseignement supérieur, que je tiens à saluer. Ils montrent néanmoins que de jeunes bacheliers ont toujours des difficultés à trouver les formations qui leur conviennent. Certaines filières sont largement surdemandées, alors que d'autres manquent de candidats. Malgré les classes de troisième prépa-métiers et autres stages, le déséquilibre persiste dans de nombreuses formations entre le nombre des candidats et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Fait :

...ur affronter leur vie professionnelle. Vous avez voulu, à juste titre, vous saisir de ces questions primordiales et poursuivre dans cette voie. Cependant, comme toute réforme, celle-ci s'accompagne de questionnements sur le terrain. Plus précisément, le « choc des savoirs » annonce l'introduction de groupes de niveau en français et en mathématiques, à propos desquels des enseignants en section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) de ma circonscription m'ont fait part de leurs interrogations – je pense notamment aux enseignants du collège Jean-Jaurès d'Étaples-sur-Mer. Enseignant certifié pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap, j'ai pu constater le besoin qu'ont ces derniers d'un suivi individualisé. La Segpa co...