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Cet amendement poursuit les mêmes objectifs que le précédent, c'est-à-dire donner des moyens à l'enseignement agricole public, en particulier pour rattraper le nombre d'emplois perdus dans l'enseignement agricole depuis 2019.
Cet amendement vise à rétablir une partie des postes supprimés depuis 2019 dans l'enseignement technique et agricole. Ce rétablissement permettrait d'assurer le dédoublement obligatoire dans les établissements.
Cet amendement a été rédigé en concertation avec le Syndicat national de l'enseignement technique agricole public – Fédération syndicale unitaire (SNETAP-FSU) et attire l'attention sur la rémunération des AED dans les lycées agricoles, indispensables pour assurer la qualité de l'encadrement et de la sécurité des élèves. Le manque de considération pour les lycées agricoles, pour ses élèves, pour ses enseignants et pour les agriculteurs en général est la racine de la crise des recrute...
Nous avons été très surpris de constater que le PLF de 2024 consacre une baisse de quasiment 3 millions d'euros de la dotation des bourses sur critères sociaux à destination des lycéens de l'enseignement agricole. En raison du contexte socio-économique, nous ne parvenons pas à l'expliquer et c'est pourquoi cet amendement invite à la reconsidérer. Je rappelle qu'environ 33 % des élèves de l'enseignement agricole sont boursiers, et que ce nombre ne baissera pas.
Monsieur Walter, depuis ce matin nous écoutons les éléments de débat que vous et vos collègues apportez. Les causes que vous défendez sont toutes plus justes les unes que les autres. Mais si on fait le total des montants demandés par les amendements de la NUPES, on arrive à 82 milliards d'euros sur la seule mission Enseignement scolaire. Il faut se montrer capable de hiérarchiser. Être dans l'excès systématique, dans la défense systématique ne permet pas d'établir un budget raisonnable et de cibler les véritables priorités. Vous adoptez, de plus, cette attitude à propos du budget qui connaît la plus forte augmentation, de 3,9 milliards d'euros, et sur lequel le plus d'efforts sont engagés, à juste titre, car l'éduca...
Nous proposons de créer 11 691 postes d'enseignants, c'est-à-dire de revenir sur les suppressions de postes accumulées depuis 2017. Vous allez nous expliquer qu'il convient de tenir compte de la baisse de la démographie scolaire, qui est réelle en effet. Mais la question derrière ce débat est celle de la qualité d'enseignement que nous voulons pour nos élèves. Vous avez vous-même validé un principe que nous défendons depuis longtemps, selon lequel des effectifs réduits en classe garantissent de meilleures conditions d'apprentissage. C'est le sens de votre politique de dédoublement des classes en zones d'éducation prioritaire, politique que nous soutenons d'ailleurs. Saisissons-nous de l'opportunité représentée par la b...
Quand bien même nous créerions ces postes, il faudrait encore les pourvoir. Vous avez vous-même évoqué, monsieur Vannier, l'attractivité comme un facteur d'explication de la crise de recrutement. Il faut reconnaître d'ailleurs que ce défaut d'attractivité varie selon les spécialités et les lieux d'enseignement. Je rappelle en outre que le taux d'encadrement s'améliore et doit encore s'améliorer notamment dans les écoles en REP, où l'on connaît l'importance de la proximité entre les enseignants et les élèves. Mais je signale aussi que, dans certains territoires, un taux d'encadrement légèrement plus bas ne nuit pas à la réussite des établissements. Je sais votre attachement à un égalitarisme et une cent...
Cet amendement cherche à répondre à la crise des recrutements au-delà de la question salariale déjà abordée, et a pour but d'organiser une voie de prérecrutement. Depuis la mastérisation des concours de l'enseignement, le vivier sociologique des professeurs s'est rétréci, parce que la nécessité de financer cinq années d'études opère naturellement un tri et des vocations sont perdues. Nous proposons d'ouvrir un prérecrutement dès le niveau bac, mais aussi au niveau de la licence, en rémunérant la formation de ceux qui s'engageraient plus tard à passer un concours pour devenir enseignant.
Le PLF 2023 prévoyait de ne pas renouveler 2 100 postes en équivalent temps plein dans l'enseignement public et privé. Cette année, ce chiffre s'élève déjà à 2 700 emplois, portant à 4 800 le nombre de postes supprimés ou en voie de l'être. Nous proposons d'y remédier en recréant des postes d'enseignants supprimés dans la mission Enseignement scolaire, car non renouvelés en 2023 comme en 2024.
Cet amendement d'appel, que je vais retirer, provient du rapport que j'ai rédigé pour le Printemps de l'évaluation sur l'état de la santé à l'école et a pour vocation d'interpeller sur la nécessité d'unifier les métiers de la santé à l'école. Les rémunérations des psychologues de l'Éducation nationale sont portées par les programmes 140 et 141 qui financent l'enseignement public, alors que les rémunérations des infirmières et des médecins scolaires sont portées par le programme 230, et qu'il y a en outre du financement de santé scolaire sur le programme 143 relatif à l'enseignement technique agricole. Cette répartition des financements limite la capacité de travailler ensemble au service de la santé des mêmes élèves. Cet amendement propose d'unifier une politique ...
Cette mesure vise à fixer la quotité horaire qui correspond à un temps plein à 24 heures hebdomadaires pour les AESH. Une enquête du réseau d'associations Unapei relève que seuls 27 % des élèves en situation de handicap bénéficient de plus de douze heures d'enseignement hebdomadaire, 26 % jusqu'à 6 heures et 23 % ne bénéficient d'aucune heure d'enseignement. Par cet amendement, nous proposons de rendre plus attractif le métier crucial d'AESH en revalorisant leur rémunération de 30 %.
Nous voterons contre les amendements gagés sur le programme 139, c'est-à-dire sur l'enseignement privé, largement diocésain, car nous sommes extrêmement agacés par cette obsession de LFI de s'en prendre à l'enseignement diocésain. Nous aimerions que vous fassiez preuve de la même vigueur pour dénoncer le Hamas. Nous voterons en revanche l'amendement de M. Peu qui n'est pas gagé sur le programme 139 et qui vise à augmenter la rémunération des AESH.
...pas détailler la liste. Toutes ces préoccupations, honorables, ne sont rien si nous laissons collectivement chez eux les plus fragiles de nos enfants, si nous les retranchons du système collectif. Nous devons intégrer dans l'école nos enfants handicapés, nous le devons, à chacun d'eux et nous nous le devons aussi collectivement L'amendement II-AC107 est aussi un amendement d'appel qui concerne l'enseignement du premier degré. Enfin, l'amendement II-AC108, qui est également un amendement d'appel, porte sur le financement du matériel. L'inclusion des élèves handicapés est une priorité de notre programme, mais il faut pour cela leur permettre d'étudier dans de bonnes conditions, avec du matériel approprié. Aujourd'hui, en raison de la faiblesse des crédits alloués, les demandes de matériel spécifique, ...
J'aimerais revenir sur la nécessité de recruter massivement des psychologues de l'Éducation nationale. L'an dernier, j'ai rédigé avec mon collègue Thomas Cazenave un rapport pour avis au nom du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'accès à l'enseignement supérieur. Nous avons auditionné de nombreux acteurs et nous avons conclu à la nécessité de fonder un vrai service public de l'orientation. J'ai acquis la conviction qu'il fallait augmenter le nombre de psychologues de l'Éducation nationale et revaloriser leur traitement, au moins en le doublant, pour que ce métier devienne attractif. Il faut aussi recruter d'autres psychologues pour traiter les ...
Le détail de la mission Enseignement scolaire évoque les formations de secourisme en santé mentale – on peut s'en réjouir – mais n'aborde à aucun moment la formation des personnels aux gestes de premiers secours. Mieux former notre population à ces gestes constitue pourtant un objectif de société. La mission Sécurités évoque l'objectif de 80 % de la population formée aux gestes qui sauvent d'ici 2027. L'école doit montre...
...que incompréhensible, qu'il n'y ait pas de programme consacré à l'éducation prioritaire pour suivre cette politique publique prioritaire pour l'insertion de nos élèves, qui représente à peu près 8 milliards d'euros et qui concerne 20 % de nos élèves, et en assurer le contrôle parlementaire. C'est pourquoi je demande la création d'un programme consacré à l'éducation prioritaire dans la mission Enseignement scolaire.
Ces arguments sont beaucoup trop faibles. Il ne s'agit pas de créer une chasse gardée, qui est une notion assez peu administrative ou politique. Ce que Mme Carel a dit dans le rapport et que j'ai approuvé, c'est que cette politique n'était ni pilotée, ni évaluée. Le directeur général de l'enseignement scolaire lui-même était très embarrassé quand nous lui avons demandé de chiffrer cette politique. Pourtant, 20 % des élèves relèvent de cette politique dans les quartiers prioritaires de la ville. Elle est centrale si nous voulons que l'Éducation nationale remplisse sa mission d'assimilation, d'intégration et de transmission des valeurs et des connaissances. Je ne comprends pas pourquoi vous ref...
...élèves issus de milieux défavorisés. Ils réfléchissent à leur projet d'orientation bien plus tardivement que les enfants de cadres et sont moins encouragés à poursuivre des études. Pour y remédier, nous proposons de changer de paradigme et de créer un véritable service public national de l'orientation qui accompagnerait les élèves dès le plus jeune âge, avec un suivi régulier jusqu'à la fin de l'enseignement obligatoire.
...ar un tribunal au pénal pour diffamation. SOS Racisme a reçu en 2023 une subvention de 133 000 euros. Nous pouvons également citer le Mouvement français pour le Planning familial (MFPF), qui explique aux élèves que « le sexe est un construit social. Un pénis est un pénis, pas un organe sexuel mâle ». Le Planning familial a touché en 2022 une subvention de 30 000 euros. Enfin, la Ligue de l'enseignement a pour objectif de lutter contre la banalisation des thèses d'exclusion d'extrême droite. Elle touche 24 millions d'euros. Nous proposons la suppression de ces subventions, pour reverser les montants ainsi économisés à la formation initiale des enseignants du premier degré.
La société aura besoin de nombreux professionnels du monde agricole dans les années à venir, alors que nous ne comptons actuellement qu'une seule installation d'agriculteur pour deux à trois départs. Face à cet enjeu de renouvellement des générations, l'enseignement public agricole tient une place primordiale en offrant aux jeunes un accès à une formation fondamentale. Pourtant, des rapports mettent en lumière les difficultés financières des établissements agricoles et la baisse des effectifs. Le gouvernement projette 20 000 installations par an mais nous n'en sommes qu'à 14 000. Pour atteindre un tel objectif, il faut agir sur les lieux de formation, où tou...