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Il vise à revenir sur la baisse de 1 709 ETP dans le premier degré pour la rentrée 2024, que vous justifiez par la baisse de la démographie. Vous estimez que puisque les élèves seront moins nombreux, il faut moins d'enseignants ; j'ai envie de vous répondre qu'un nombre inférieur d'élèves au total permettrait d'avoir moins d'élèves par classe. Profitons, en effet, de cette occasion. Comme cela vient d'être rappelé, la France a le nombre le plus élevé d'enfants par classe. Depuis le début de l'examen de ces crédits – et même depuis le début du précédent quinquennat –, vous valorisez le dédoublement des classes et affir...
Il manque 10 428 enseignants pour qu'aucune classe de collège ne dépasse 19 élèves. Il s'agit là d'une des mesures de notre contre-budget : il est possible et même indispensable de l'instaurer pour favoriser l'apprentissage des élèves et améliorer les conditions de travail des enseignants. L'amendement vise donc à recruter 10 428 enseignants supplémentaires dans le second degré pour aboutir à des classes non surchargées, da...
...arseille, dans ma circonscription, par manque de remplaçant. Bien sûr, la situation n'est pas propre à Marseille : Pap Ndiaye estimait à 15 millions le nombre d'heures non remplacées, soit 10 % du total d'heures de cours. Je sais déjà ce que vous allez me répondre, monsieur le ministre, mais votre solution consistant à faire faire des heures supplémentaires aux professeurs dans le cadre du pacte enseignant ne résoudra pas le problème des remplacements. En effet, personne ne peut s'improviser professeur remplaçant, comme le savent tous ceux qui ont suivi les cours d'un remplaçant. Il s'agit d'un métier aux exigences particulières, imposant de faire face à une classe qu'on ne connaît pas. Il importe de recruter des enseignants pour compenser la suppression de 2 371 postes au lycée. Nous éviterons ai...
Il tend à revenir sur la baisse de 484 ETP dans le second degré public, programmée pour la rentrée 2024 en prévision de la diminution des effectifs scolaires, en dédiant 24 millions d'euros de crédits supplémentaires au recrutement de professeurs dans le secondaire. Nous connaissons tous les conditions de travail des enseignants et des élèves dans les collèges ; il me paraît donc opportun de dépenser 24 millions d'euros pour réduire le nombre d'élèves par classe.
Notre commission se penche ce matin sur la mission budgétaire relative à l'enseignement scolaire. Nous allons donc évoquer les moyens dévolus à l'école et, plus particulièrement, à la valorisation de nos enseignants. Au préalable, je souhaite faire part de notre soutien affectueux à la communauté éducative durement éprouvée par le terrorisme islamiste. Il n'est pas vain d'évoquer ici la mémoire de Dominique Bernard et de Samuel Paty, qui nous rappelle le sens de notre combat pour la République, pour la laïcité et pour l'école qui en constitue l'apprentissage. L'histoire du budget de notre école, c'est l'hi...
L'amendement II-CF431 vise à recruter 21 235 enseignants afin qu'aucune classe du premier degré ne dépasse dix-neuf élèves. Les besoins de l'élève relatifs à ses conditions d'apprentissage et à son bien-être à l'école sont notre priorité. Pour cela, nous sommes convaincus que l'élève doit être mieux accompagné, mieux suivi, mieux encadré. C'est par davantage de présence humaine que nous parviendrons à lutter contre la déscolarisation, à apaiser le cli...
...aissière de la démographie scolaire. Si vous regardez le schéma d'emplois, vous constaterez qu'il est certes légèrement négatif, mais que cette baisse n'est absolument pas proportionnelle à la baisse du nombre d'élèves. À la rentrée prochaine, et pour s'en tenir au premier degré, 63 000 enfants de moins entreront en primaire. Si nous faisions coïncider cette démographie avec le nombre de postes d'enseignants, il faudrait supprimer deux à trois fois plus de postes. Nous répondons donc aux besoins de dédoublement des classes et d'accompagnement des élèves que vous évoquez.
Le débat ne se limite pas à la question du nombre d'enseignants, surtout avec les difficultés de recrutement que nous connaissons. Il s'agit plutôt de réfléchir au sein de l'Éducation nationale à l'équilibre entre les effectifs d'enseignants et ceux des personnels administratifs qui, comme dans l'ensemble des services publics, ont tendance à gonfler.
Je propose par cet amendement d'ajouter au Pacte pour les enseignants du premier degré la possibilité pour l'enseignant de se rendre dans les foyers de l'enfance et dans les établissements qui accueillent des enfants protégés, afin de les accompagner et de lutter ainsi contre le décrochage scolaire dont ils sont trop souvent victimes.
Cette disposition ne pourrait pas relever de la protection de l'enfance, puisque la protection de l'enfance est départementale. Or il s'agirait là de mettre à disposition des enseignants dans les établissements de protection de l'enfance. En attendant une discussion avec le Gouvernement, je retire mon amendement.
Le financement d'une véritable formation continue des enseignants du public du premier degré n'est que vaguement mentionné dans le PLF. Il est seulement indiqué que des crédits seront alloués à la formation continue relative à la scolarisation des élèves en situation de handicap, sans plus de détails. Afin de garantir que les élèves en situation de handicap seront accueillis dans les meilleures conditions, et conformément au droit de l'éducation, nous proposon...
À mon sens, cette demande est satisfaite. Des crédits de formation existent, ils sont même en augmentation, mais ils sont sous-consommés. De plus, des formations spécifiques relatives à l'école inclusive ont été mises en place par la circulaire du 5 juin 2019, qui instaure une formation de trois heures sur le positionnement respectif des AESH et des enseignants en situation de classe, et une formation de six heures pour acquérir les connaissances de base afin de prévoir les aménagements pédagogiques les mieux adaptés. Je vous invite donc à retirer cet amendement.
Cet amendement, adopté en commission des affaires culturelles et de l'éducation lors de l'examen pour avis de la mission Enseignement scolaire, vise à compléter la prime mobilité allouée aux enseignants stagiaires de l'enseignement public du premier et du second degré, en vue de couvrir la totalité de leurs frais de déplacement. Les métiers de l'enseignement souffrent aujourd'hui d'une profonde crise d'attractivité, preuve en est la difficulté croissante à recruter sur concours. Pour y remédier, un effort doit être porté sur l'intégration des enseignants en début de carrière, parmi lesquels les...
Nous devons penser aux enseignants qui travaillent en milieu rural. Un master MEEF à Paris, ce n'est pas la même chose qu'un master MEEF dans le Gers où les trajets sont bien plus longs. L'indemnité que vous évoquez ne compense absolument pas ces déplacements.
On demande déjà énormément aux enseignants. À la faveur du développement du salariat dans les associations, des experts dans le domaine sportif, formés avec des brevets d'État, pourraient intervenir dans les écoles. Ce serait autre chose, quand même, que des enfants qui gigotent devant leur bureau à raison de trente minutes par jour.
Depuis la crise sanitaire, les enseignants organisent de plus en plus de temps de classe dehors, une pratique dont les effets positifs sont démontrés. Les Écologistes proposent de soutenir financièrement la formation des enseignants à la classe dehors.
Les possibilités de formation aux projets pédagogiques existent. Les crédits du Fonds d'innovation pédagogique et du Pacte enseignant donnent aux enseignants les moyens de mener des projets pédagogiques tels que les classes dehors. Avis défavorable.
La rentrée a été catastrophique. Le manque de professeurs est criant. En 2022, 31 % des absences n'ont pas été remplacées dans le premier degré. Fin 2022, M. Pap Ndiaye, alors ministre de l'Éducation nationale, avançait que ces non-remplacements représentaient environ 15 millions d'heures d'enseignement perdues. Le Pacte enseignant n'apporte aucune solution à ce problème, et d'ailleurs les enseignants n'y adhèrent pas. Il omet que le temps de travail moyen d'un enseignant est de 43 heures par semaine. Cet amendement vise à créer un vivier de professeurs remplaçants dans le premier degré.
Je ne suis pas favorable à cet amendement. Des crédits existent aujourd'hui, dans le premier comme dans le second degré, pour payer des remplaçants. Ils sont d'ailleurs en hausse de 4,5 %. La logique du Pacte enseignant est d'offrir de la visibilité aux enseignants qui s'engagent à faire des remplacements de courte durée. Qu'ils aient une visibilité trimestrielle sur les heures de cours qu'ils pourraient prendre en charge en plus des leurs, pour obtenir la rémunération supplémentaire, me paraît positif.
Il ne vous aura pas échappé, monsieur le rapporteur spécial, que cet amendement concerne le premier degré. J'aimerais savoir comment, dans le cadre du Pacte enseignant, des enseignants du premier degré peuvent remplacer leurs collègues.