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... ministère de l'Éducation nationale, en partenariat avec la Fondation des hôpitaux de Paris présidée par Mme Brigitte Macron, a lancé le programme Travailler ensemble à distance et en interaction (TED-i). Ce programme permet à un élève empêché par une pathologie grave de bénéficier d'un robot de téléprésence qui matérialise sa présence dans sa classe d'origine afin de maintenir ses liens avec ses enseignants et ses camarades. 4 000 robots sont actuellement déployés, mais 1,5 million d'euros supplémentaire sont nécessaires pour l'action 8 du programme 214, afin d'assurer la poursuite de ce dispositif, sans quoi les élèves seraient privés de ce robot.
Je souligne que la question de l'attractivité se pose également pour les enseignants en lycée agricole. Une expérimentation commence à être mise en place pour recruter au niveau licence dans certaines disciplines spécifiques telles que l'agroéquipement par exemple. Avis défavorable.
...t amendement a été rédigé en concertation avec le Syndicat national de l'enseignement technique agricole public – Fédération syndicale unitaire (SNETAP-FSU) et attire l'attention sur la rémunération des AED dans les lycées agricoles, indispensables pour assurer la qualité de l'encadrement et de la sécurité des élèves. Le manque de considération pour les lycées agricoles, pour ses élèves, pour ses enseignants et pour les agriculteurs en général est la racine de la crise des recrutements. Or le ministère de l'Agriculture ne dispose pas de la même dotation pour la rémunération des assistants d'éducation que le ministère de l'Éducation nationale. Cette ligne budgétaire demeure sous-dotée. Le différentiel, d'après l'estimation des syndicats, s'élève à 164 euros par agent, ce qui rapporté au nombre d'AED ...
Il s'agit par cet amendement de rattraper l'écart considérable observé entre la rémunération des enseignants français et la moyenne de la rémunération des enseignants dans les pays de l'OCDE. Cet écart de 18,5 % dit bien le déclassement salarial que connaissent les professeurs, eux qui commençaient leur carrière à un équivalent de 2,2 SMIC dans les années 1980, et qui la débutent aujourd'hui à un équivalent de 1,26 SMIC. Depuis 2010, sous l'effet de la non-revalorisation du point d'indice, les enseigna...
J'ai évoqué dans mon propos liminaire la hausse inédite, historique du budget dévolu à l'augmentation socle de la rémunération de nos enseignants. Grâce à elle, le niveau de rémunération d'un enseignant en début de carrière est revenu au niveau où il était par rapport au SMIC au début des années 2000. Il s'agit peut-être d'un rattrapage, mais il était attendu et il est bienvenu. Je considère votre demande satisfaite compte tenu du budget que nous allons adopter. Avis défavorable.
La revalorisation dont vous parlez n'a rien d'historique, elle compense à peine l'inflation. En salle des professeurs, chacun sait que le pouvoir d'achat des enseignants n'augmente pas.
Ces deux amendements de repli par rapport à l'amendement précédemment examiné demandent une augmentation de 15 % ou de 10 % immédiate et sans condition du salaire des enseignants. J'aimerais rappeler que la note de l'Institut national de la statistique et des études économiques du 29 juin dernier confirme que le salaire net des enseignants est inférieur de près de 1 000 euros par mois à celui des autres cadres A de la fonction publique. L'injustice n'est pas seulement patente vis-à-vis des enseignants des pays de l'OCDE, elle l'est aussi au sein de la fonction publique d...
Comme nous l'avons proposé pour les infirmières et les médecins scolaires, nous demandons une revalorisation supplémentaire immédiate et inconditionnelle pour les enseignants, quel que soit leur échelon. Puisque cette enceinte est en effet le seul endroit où il est possible de débattre des questions liées à l'éducation, nous profitons de cet amendement pour réclamer une loi pluriannuelle afin d'atteindre 10 % de revalorisation pour tous les enseignants. Cette loi pluriannuelle permettrait de gagner en visibilité sur l'évolution des rémunérations des enseignants selon...
Depuis des années, nos enseignants subissent les conséquences de politiques libérales pour lesquelles la transmission du savoir doit être rentable. Au même titre que les AESH et tant d'autres métiers du monde éducatif, leur salaire reste bloqué, leur métier dévalorisé et leurs seules augmentations, qui ne rattrapent pas l'inflation, sont données en échange de nouvelles tâches. Nous souhaitons donc par cet amendement revaloriser l...
Cet amendement propose d'augmenter la rémunération des enseignants de 5,8 %, autrement dit d'indexer leur rémunération sur l'inflation. Depuis les années 2000, on constate une désindexation du traitement des enseignants sur l'inflation. Sur le long terme, les conséquences seront considérables. Le collectif Nos services publics a mesuré la perte sur l'ensemble de la carrière consécutive à cette désindexation. Pour un professeur qui a six ans d'ancienneté, cette ...
Le ministre de l'Éducation nationale s'est exprimé sur ces sujets. Le défaut d'attractivité que vous évoquez est constaté en début de carrière. Les mesures de revalorisation que nous avons prises ont pour objectif d'épargner aux prochaines générations d'enseignants les difficultés qu'elles ont connues par le passé. Avis défavorable.
Sur la base des chiffres que je viens d'énoncer, je vous parle de la réalité de la stagnation du pouvoir d'achat des enseignants sur leur carrière. Lorsqu'ils changent d'échelon, cette évolution est rattrapée immédiatement par les effets de l'inflation. Tant que vous n'agirez pas sur ce problème, la crise des vocations se poursuivra et la situation du service public de l'éducation continuera de se dégrader.
Cet amendement vise à créer un fonds de soutien destiné à la revalorisation immédiate et sans condition de tous les enseignants à hauteur de 10 %
Cet amendement devrait plaire à M. le rapporteur spécial puisqu'il ne prévoit aucune dépense supplémentaire. En revanche, il prévoit de redéployer l'argent destiné au Pacte enseignant sur l'ensemble des enseignants, ce qui représenterait une augmentation, certes modique, d'environ 220 euros par an et par enseignant.
Votre amendement ne me plaît pas du tout, cher collègue, parce que je crois beaucoup au Pacte enseignant, notamment pour assurer cette priorité qu'est le remplacement des professeurs absents dans le second degré. Il permet également aux enseignants d'initier des projets, d'exprimer leur créativité, de s'impliquer dans la vie de l'établissement, d'accompagner les élèves de façon plus personnalisée et d'encourager leur engagement. Avis défavorable.
Je vous remercie de reconnaître par la défense de votre amendement l'impact très positif du Pacte enseignant, puisque grâce à lui beaucoup d'argent sera distribué aux enseignants, entre lesquels ces sommes seront par définition réparties.
Je ne sais pas si le Pacte a un impact positif, mais je remarque que peu d'enseignants y recourent. Quant à l'engagement des enseignants, je pense qu'il est déjà largement une réalité.
Les amendements II-CF266 et II-CF267 proposent de redéployer le Pacte enseignant dans le premier et le second degré vers tous les enseignants, et pas seulement vers celles et ceux qui voudraient travailler plus pour gagner moins.
Il s'agit d'un amendement d'appel, qui me donne l'occasion d'évoquer le décrochage du pouvoir d'achat des enseignants depuis 2010. Il faudrait augmenter leur traitement de 30 % pour rattraper les conséquences de ce décrochage. Je souhaite le dire ici, pour montrer à quel point nos professeurs sont maltraités et dénoncer cette politique d'appauvrissement des professeurs mise en œuvre année après année, qui conduit à ce déclassement insupportable.
Nous proposons de créer 11 691 postes d'enseignants, c'est-à-dire de revenir sur les suppressions de postes accumulées depuis 2017. Vous allez nous expliquer qu'il convient de tenir compte de la baisse de la démographie scolaire, qui est réelle en effet. Mais la question derrière ce débat est celle de la qualité d'enseignement que nous voulons pour nos élèves. Vous avez vous-même validé un principe que nous défendons depuis longtemps, selon leque...