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Interventions sur "enseignant"

868 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Vous nous dites par conséquent que les enseignants incorporant des élèves en plus dans leur classe recevront une rémunération supplémentaire ! Si c'est le cas, j'aimerais en informer nos collègues enseignants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

L'amendement II-CF421 vise à recruter 10 428 enseignants afin qu'aucune classe de collège ne dépasse 24 élèves. La crise sanitaire a montré que les petits effectifs en classe favorisent les apprentissages et apaisent le climat scolaire. Contrairement à ce que propose le gouvernement, qui supprime encore 2 500 postes cette année, la baisse de la démographie scolaire doit être considérée comme une opportunité pour réduire la taille des effectifs en clas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Comme je l'ai déjà dit, le taux d'encadrement s'améliore, dans le premier degré comme dans le second degré. Le nombre d'élèves diminue, non pas légèrement, mais très fortement, par rapport au nombre d'enseignants, et ce depuis plusieurs années. Cette baisse démographique doit être prise en compte et, de fait, nous mettons toujours plus d'adultes devant les élèves. Par ailleurs, j'aime bien les « amendements baguette magique », mais on ne recrute pas 10 428 enseignants en alignant des chiffres. Cela passe plutôt par la revalorisation du métier d'enseignant pour attirer de nouveaux candidats vers les poste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

Nous souhaitons davantage de moyens pour le recrutement d'enseignants de langues anciennes. L'enseignement des langues anciennes est en chute libre dans nos écoles. Sur près de 366 000 candidats au baccalauréat général, seuls 772 ont choisi une langue ancienne en spécialité. Les causes de la désaffection de l'enseignement du latin et du grec sont multiples, du manque de budget au désintérêt des chefs d'établissement, en passant par le découragement des candidats a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Grangier :

Le niveau des élèves en mathématiques est lui aussi en chute libre. Il est temps de recruter des enseignants en mathématiques pour former les élèves dans cette discipline dès le primaire. À cette fin, nous souhaitons abonder d'un montant de 50 millions d'euros l'action 2 du programme 141.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Je ne suis pas certain que le Gouvernement méprise le lycée professionnel lorsqu'il annonce l'attribution d'un milliard d'euros de plus par an. Une partie de la réforme se traduit dans le budget de la mission Enseignement scolaire avec une dotation de 400 millions d'euros, notamment pour les gratifications de stage et la revalorisation des enseignants dans leur mission supplémentaire d'enseignement des savoirs fondamentaux en petits groupes. Cette réforme prévoit également le financement, en provenance de la mission Investir pour la France de 2030, des plateaux techniques, le développement des compétences ou encore la révision de la carte des formations pour s'adapter aux enjeux que vous évoquez. C'est donc une bonne réforme, qu'il nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...certains manques en matière de savoirs fondamentaux. Il ne faut pas se leurrer, on ne rattrape pas au lycée ce qui n'a pas été acquis auparavant. Les élèves qui s'orientent vers les filières professionnelles souhaitent avant tout travailler et appréhender de manière concrète la vie en entreprise. Vous disiez au début du débat que la réforme du lycée professionnel, c'est plus de patrons et moins d'enseignants. Telle est justement la voie à suivre pour qualifier davantage les élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement vise à augmenter de 15 millions d'euros les moyens alloués à la formation continue des enseignants du second degré. Tout à l'heure, nous avons proposé l'augmentation du nombre de postes et il nous a été répondu que cette mesure était inefficiente sans formation. Alors nous y voilà. Je rappelle qu'en 2020, les crédits de formation ont subi une diminution de près de 30 millions d'euros. Le financement de la formation est d'autant plus important que la réforme de la formation initiale instaurée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

Il n'est pas inutile d'être présent aux Printemps de l'évaluation, où l'on répète année après année que les crédits alloués à la formation continue sont sous-consommés. Ils le sont parce que les enseignants, en France, ne se forment pas suffisamment. Les enseignants français sont en formation un jour et demi par an, contre huit jours par an en moyenne dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Le budget tel qu'il est inscrit dans la mission Enseignement scolaire permet d'augmenter cette formation, c'est pourquoi j'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Proposer aux enseignants d'aller se former pendant leurs vacances va certainement permettre d'augmenter ce ratio… Il nous est remonté de nombreux établissements que des formations sur le temps scolaire sont refusées aux enseignants, justement parce qu'il n'y a pas assez de remplaçants. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, et votre réponse est quelque peu hypocrite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement, lui aussi adopté en commission des affaires culturelles et de l'éducation, propose de compléter la prime mobilité pour les enseignants du second degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Le 24 juillet dernier, le Président de la République déclarait qu'il y aurait un professeur devant chaque élève à la rentrée. Cette promesse manifestement n'est pas tenue. À la rentrée, le syndicat SNES-FSU estimait qu'il manquait au moins un enseignant dans au moins un collège et un lycée sur deux. Ce problème est récurrent. La durée moyenne des vacances de postes dans le second degré a presque doublé en quinze ans. Elle était de quinze jours en 2005, elle est de près de trente jours aujourd'hui. Il est par conséquent nécessaire d'allouer des moyens aux remplacements, et c'est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Masséglia :

Je suis choqué d'entendre M. Echaniz déclarer en défense de son amendement qu'il est « juge et partie », comme j'ai été choqué tout à l'heure d'entendre M. Walter parler de ses « collègues enseignants ». Nous ne sommes pas les représentants de telle ou telle profession, mais les représentants de l'ensemble des Français. Un député peut se trouver en situation de conflit d'intérêts. Je l'ai été moi-même lors de l'examen du projet de loi de programmation militaire (LPM), aussi je me suis déporté pour éviter de me retrouver, justement, « juge et partie ». Je me tourne donc vers mes collègues : si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

La reconnexion avec la nature est un objectif louable, néanmoins je ne vois pas le lien avec des augmentations de crédits, dans la mesure où les enseignants qui souhaitent organiser des sorties dans la nature peuvent le faire avec des crédits pédagogiques, avec le Fonds d'innovation pédagogique ou encore avec la possibilité d'engagement supplémentaire qui leur est proposée dans le Pacte enseignant. Mon avis est par conséquent défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Cet amendement a pour but d'améliorer la prise en charge des cours d'éducation à la vie affective et sexuelle, qui sont nécessaires. Certains enseignants peuvent se trouver en difficulté dans ces cours, à plusieurs titres, par exemple parce qu'ils ont eux-mêmes été victimes de violences sexuelles. Nous proposons de mettre en place un fonds permettant aux associations d'intervenir davantage pour pallier ces difficultés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

... années de contrats à durée déterminée (CDD). L'évolution statutaire et salariale des AESH témoigne de notre volonté de les soutenir et de les professionnaliser, sans ignorer que ce métier s'exerce dans des conditions souvent précaires en raison des quotités horaires trop peu importantes pour obtenir un salaire plein. Je rappelle qu'il y a 136 000 AESH en France, soit un ratio d'un AESH pour huit enseignants. Des syndicats et des associations de parents d'élèves font état de certaines difficultés à cet égard, c'est pourquoi nous devrons débattre également des pôles d'appui à la scolarité. Avant que les parents ne s'enferment dans l'enfer bureaucratique des MDPH pour obtenir une notification d'AESH, il faut disposer du matériel éducatif adapté. Il sera nécessaire d'augmenter le nombre des classes Uli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Vous évoquez les ATSEM, dont la quotité de 35 heures comprend la préparation et les temps d'échanges avec les enseignants. Quiconque a travaillé avec des AESH connaît leur engagement et aussi leur temps de travail hors de la présence de l'élève. Le sens de l'amendement n'est par conséquent pas de payer les AESH 35 heures pour 24 heures de travail, mais de les payer pour 35 heures de travail, dont 24 en présence de l'élève, c'est-à-dire de la manière dont sont rémunérés les enseignants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, rapporteur spécial :

...pel. Il est souhaitable en effet que les jeunes générations participent au devoir de mémoire et aux commémorations. Cependant, ce type d'action relève davantage des territoires et des implications locales. De nombreuses initiatives incitent les élèves à participer à ces manifestations et je constate dans ma circonscription, comme vous le constatez certainement dans les vôtres chers collègues, des enseignants très impliqués dans le devoir de mémoire. Je pense que cet engagement ne se décide pas par une enveloppe budgétaire, il s'agit d'un travail plus global sur le « faire Nation ». Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Je voudrais souligner le désengagement de l'État sur ce sujet. Autrefois, constituer un dossier de départ en sortie scolaire avec nuitées entraînait l'obtention d'une subvention de l'Éducation nationale. Dorénavant, un enseignant voulant organiser une sortie scolaire avec nuitées doit aller chercher lui-même, avec l'aide des parents d'élèves, le financement nécessaire. Le 5 avril dernier, M. Pap Ndiaye, alors ministre de l'Éducation nationale, avait déclaré à la tribune de l'hémicycle que le Pacte enseignant prendrait en compte les missions de sortie scolaire avec nuitées. Cette déclaration s'avère absolument fausse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...objet de cet amendement est de renforcer l'appui budgétaire en direction du réseau Canopé et d'accroître la présence de ce réseau sur les territoires. L'exercice budgétaire crédite cet opérateur de 2 millions d'euros supplémentaires, mais nous souhaitons aller plus loin. Ce réseau exerce une mission de développement et de mise à disposition de ressources et de services éducatifs à destination des enseignants et des communautés éducatives.