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Avec ces dérogations successives, on fait courir un risque constitutionnel au dispositif. Avis défavorable.
Il existe un risque que le Conseil constitutionnel s'oppose aux dérogations que vous demandez, parce qu'elles sont de plus en plus larges à mesure que vous défendez des amendements. Celui-ci en particulier concerne des sites susceptibles de présenter d'importants enjeux environnementaux, en matière de biodiversité par exemple. Avis défavorable.
Il a été déposé par ma collègue Marina Ferrari et vise également à instaurer une dérogation à la loi « littoral ». J'ai bien entendu les observations du rapporteur et de la ministre, mais je le défends tout de même. Il s'agit d'autoriser l'installation de panneaux photovoltaïques sur les délaissés d'aéroport, y compris lorsqu'ils se trouvent en zone littorale, que ce soit en Bretagne, en Pays de la Loire ou dans d'autres régions.
Le dispositif de l'amendement ne concerne pas uniquement les délaissés, or on peut déjà installer des panneaux photovoltaïques dans les aéroports, même si le choix des emplacements doit prendre en considération la circulation des avions, par exemple. En outre, l'adoption de cet amendement ferait courir le même risque juridique : le Conseil constitutionnel pourrait juger que la dérogation est trop large au regard des principes de la loi « littoral ». Avis défavorable.
L'article 9 accorde une dérogation pour installer des ouvrages nécessaires à la production d'énergie solaire photovoltaïque ou thermique sur des friches définies, après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS). L'amendement vise à demander également un avis, conforme, de la CDPENAF, afin de garantir que les parcelles concernées ne présentent pas de potentiel agricole.
Avis défavorable. L'adoption de votre amendement aboutirait à supprimer l'obligation de justification, or il est primordial de justifier la dérogation, pour éviter que le Conseil constitutionnel ne la censure. De plus, la justification permettra aux services de l'État d'instruire les demandes de dérogation en toute connaissance de cause : la supprimer ferait peser un risque sur l'appréciation.
Vous savez à quel point les Bretons aiment faire plaisir aux Corses ! Malheureusement, c'est un avis défavorable. Les communes littorales en zones non interconnectées (ZNI) pourront toujours bénéficier du dispositif dérogatoire prévu par l'article 9. La dérogation que vous proposez est beaucoup trop large et ferait probablement courir un risque d'inconstitutionnalité. S'agissant des ZNI, nous avons fait des propositions qui méritent d'être complétées lors de l'examen du reste du texte. Je sais Mme la ministre très engagée sur les sujets des ZNI, de l'insularité et de l'outre-mer. L'enrichissement du texte en commission et en séance sera de nature à vous a...
Vous proposez d'exclure de la dérogation le stockage par batterie ou la production d'hydrogène bas-carbone. Je pense au contraire que ces fonctionnalités peuvent être un complément pertinent, dans la mesure où elles optimisent la production des fermes solaires auxquelles elles sont associées. Cela n'enlève rien aux propos que j'ai pu tenir en commission : je partage certaines de vos positions concernant des appellations qui englobent di...
Il vise à étendre la dérogation à la loi « littoral », dont bénéficient les stations d'épuration des eaux usées, aux travaux d'installation de panneaux photovoltaïques sur les sites de ces stations, afin de favoriser leur autonomie énergétique.
Les sites des stations d'épuration doivent contribuer à la décarbonation de l'énergie. Il est donc important qu'ils bénéficient de cette dérogation.
Il vise à étendre la dérogation dont bénéficient les stations d'épuration des eaux usées aux travaux d'installation de panneaux photovoltaïques sur les sites de ces stations, afin de favoriser l'autonomie énergétique des sites. Je remarque que ces amendements identiques ont été déposés par de nombreux groupes parlementaires.
Monsieur Perrot, s'il était adopté, l'amendement n° 341 aurait une portée beaucoup plus large que ce qui est présenté dans l'exposé sommaire et serait directement frappé d'inconstitutionnalité. Les amendements suivants présentent également un risque élevé d'inconstitutionnalité, car ces demandes de dérogation concerneraient bien souvent des espaces naturalisés. De plus, il est déjà possible d'installer des équipements photovoltaïques sur le bâti. Avis défavorable.
Il tend à instaurer une dérogation au principe de continuité d'urbanisation pour les dispositifs de production d'énergie situés sur le terrain d'assiette de l'entreprise et visant à la consommation directe de celle-ci. Cela permettrait de saisir toutes les opportunités et d'atteindre l'autonomie énergétique de plusieurs entreprises.
Il propose de créer une dérogation au principe de continuité d'urbanisation pour les dispositifs de production d'énergie situés sur le terrain d'assiette de l'entreprise et visant à la consommation directe de celle-ci. On peut difficilement imaginer une défense d'amendement plus technique, mais elle est sans doute à l'image du texte.
La dérogation au principe de continuité d'urbanisation que ces amendements cherchent à introduire me paraît être beaucoup trop large pour ne pas subir les foudres du Conseil constitutionnel. Je rappelle qu'il est possible d'installer des éléments de production d'énergies renouvelables sur le bâti des infrastructures – nous en avons évoqué plusieurs en examinant les précédents amendements. Je suis élu d'une ci...
J'ai balayé de nouveau les amendements, qui visent à autoriser l'implantation d'installations de production d'énergies renouvelables sur le terrain d'assiette d'une entreprise – c'est la notion clé. Le terrain d'assiette peut être d'une vaste superficie, il suffit d'être propriétaire d'un terrain très large. Si l'on adoptait ces amendements, ils instaureraient une dérogation qui autoriserait le gérant d'une station d'épuration ou d'un autre équipement d'intérêt collectif, qui a acquis un grand domaine foncier, d'implanter ce qu'il veut sur des zones protégées par la loi « littoral ». La notion de terrain d'assiette n'est pas adaptée. Je rejoins la ministre sur la nécessité de travailler ensemble, notamment à l'échelle administrative, afin que le droit soit bien appl...
...ont incompatibles avec le voisinage des zones habitées ». Ce critère d'incompatibilité avec le voisinage est trop restrictif, car il ne permet pas d'inclure certains projets de production d'énergies renouvelables. Les centrales photovoltaïques au sol, par exemple, sont tout à fait compatibles avec le voisinage des zones habitées. L'amendement de notre collègue Estelle Youssouffa prévoit donc des dérogations à la loi « littoral » afin que des panneaux photovoltaïques puissent être installés à Mayotte et en Guyane.
Il vise à supprimer l'article 10 qui prévoit de très importantes dérogations à la loi « montagne », en vue d'installer des panneaux photovoltaïques au sol sur des terrains en discontinuité d'urbanisme. Les services ministériels eux-mêmes indiquent qu'ils ne sont pas capables de mesurer l'impact de cette dérogation qui pourrait tout de même s'appliquer à 483 communes. Par ailleurs, alors que cette dérogation est déjà prévue et encadrée, vous proposez d'aller plus loin, e...
Il vise à limiter les dérogations qui peuvent être accordées aux contraintes de pose de panneaux photovoltaïques sur le bâti. Les dérogations doivent rester exceptionnelles et étroitement liées au cas d'espèce, en aucun cas ces dérogations ne peuvent être accordées de manière générale et fréquente. Avec cet amendement, nous souhaitons exprimer notre opposition à toutes les installations photovoltaïques au sol sur les terres agri...