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Interventions sur "croissance"

324 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

... créés. En outre, le marché de l'emploi est conduit à se dégrader en 2023 et en 2024, les ménages sont clairement sacrifiés sur l'autel de l'inflation et les salaires réels devraient connaître une baisse de 1,3 % en 2023. Puisque l'inflation frappe particulièrement les plus pauvres, qu'elle n'est pas nourrie par une boucle prix-salaires et que la consommation des ménages pèse négativement sur la croissance du PIB, une politique de hausse des salaires pérenne vous semble-t-elle pertinente pour permettre un redémarrage de l'économie ? Je souhaite également connaître votre avis sur les dernières annonces du Président de la République, qui portent notamment sur les promesses de baisse d'impôts à hauteur de 2 milliards d'euros pour la « classe moyenne ». À cet égard, je ne sais pas qui est en mesure de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...iveau de vie diminuer au cours des deux dernières années, et celui-ci continuera de baisser en 2023, puisque l'augmentation des salaires est bien moindre que celle de l'inflation. Disposez-vous d'évaluations quantitatives sur ce sujet, compte tenu notamment de la vigueur de l'inflation sur les biens de consommation du quotidien ? Par ailleurs, je m'interroge sur l'affaiblissement du potentiel de croissance de la France depuis dix ans, et encore plus depuis les six ans de la présidence d'Emmanuel Macron, contrairement au slogan évoqué tout à l'heure par mon collègue. Quels sont les principaux leviers de la croissance potentielle en France ? S'agit-il des aides sociales, des formations initiales et supérieures pour les professionnels, de l'ouverture asymétrique de nos marchés ou des complexités de no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...nt, la tendance baissière est à l'œuvre depuis trente ans. Que suggéreriez-vous pour inverser cette tendance ? Nous avons bien compris que la baisse du coût des approvisionnements et la reprise dans l'aéronautique entraîneront mécaniquement une amélioration immédiate du déficit commercial dès 2023. Enfin, ces IDE participent à la réindustrialisation progressive de la France et contribuent à notre croissance et à la création d'emplois. Ne pourraient-ils pas contrer ou au moins équilibrer votre prévision de retournement de la trajectoire du chômage en fin d'année ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...trapage est moins rapide que celui de nos voisins européens. Selon vous, quels sont les facteurs explicatifs de cette différence ? S'agit-il de choix politiques différents et si tel est le cas, lesquels ? S'agit-il de différences plus structurelles ? Dans le même ordre d'idées, la zone euro marque un retard par rapport aux États-Unis. Pouvez-vous nous dire pourquoi ? Ensuite, en 2022 et 2023, la croissance a été uniquement tirée par les entreprises, qui ont accumulé des stocks. Dans une note récente, vous indiquiez qu'il s'agissait là de la plus forte augmentation enregistrée depuis cinquante ans. Le commerce extérieur est morne et la consommation des ménages atone, compte tenu de l'effondrement de leur pouvoir d'achat. Doit-on en déduire que la politique actuelle du Gouvernement soutient artificie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...êt augmenteraient, pour passer à 2,2 points de PIB en 2024. Quelles peuvent être les conséquences de la hausse de la charge de la dette sur les autres dépenses publiques, sur le PIB et sur la conjoncture ? Par ailleurs, je suis surprise que vous n'intégriez aucun élément de risque lié au dérèglement climatique, sachant que l'impact d'une canicule sur la productivité peut conduire à une baisse de croissance de 0,1 à 0,2 %. Je suis en outre étonnée que vos présentations soient uniquement centrées sur le PIB, un indicateur un peu limité. Commencez-vous à intégrer dans vos réflexions d'autres indicateurs, par exemple des indicateurs d'inégalité de revenus, de santé, d'éducation et d'environnement, qui permettraient d'avoir une vision plus juste des conditions de vie de nos concitoyens et de réfléchir p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Je vous remercie à mon tour pour ce rapport que j'ai lu attentivement. Je constate que vos prévisions de croissance et d'inflation diffèrent des hypothèses macroéconomiques du gouvernement. La dette publique est élevée, le commerce extérieur est en grave déficit, le salaire réel de ménages est en diminution et entraîne une baisse de leur consommation. Il en va de même de la consommation des administrations publiques et des investissements. Vous tablez sur une stabilisation des taux d'intérêt à 4 % mais je dois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

Le travail remarquable de l'OFCE montre que le Gouvernement est intervenu à divers niveaux pour maintenir la croissance dans un contexte d'inflation et de productivité problématiques. Le Gouvernement a notamment agi sur les prix alimentaires à travers une action vis-à-vis des distributeurs et des transformateurs et sur les prix de l'énergie via le bouclier tarifaire, en particulier pour les ménages, que le Président de la République semble vouloir prolonger. En matière d'emploi et de productivité, l'apprentissage ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Les prévisions de croissance pour 2023 sont de 1,2 % pour la France. Il est très inquiétant de constater qu'à l'intérieur de l'espace européen, d'autres pays s'en sortent nettement mieux, notamment la Pologne. Je précise qu'à la fin de l'année 2023, la Pologne connaîtra vraisemblablement une croissance trois fois supérieure à celle de la France. Comment peut-on expliquer que nous soyons autant en retrait par rapport à d'autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Ma question concerne le programme de stabilité, qui a été présenté ici et transmis à Bruxelles. En matière de balance commerciale, les prévisions gouvernementales sont de 0,1 point par an de taux de croissance cumulatif dans les prochaines années. Pensez-vous que cette prévision est crédible ? À partir de quels éléments la compétitivité s'améliorerait de telle manière que la croissance s'en trouverait augmentée de 0,1 point chaque année jusqu'en 2027 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

...abilité, dès le mercredi 26 avril, jour de sa présentation au Conseil des ministres. Demain après-midi, le 10 mai, aura lieu un débat en séance publique à propos de ce programme de stabilité. L'audition du président Moscovici permettra d'enrichir notre réflexion dans la perspective de ce débat. L'avis du Haut Conseil des finances publiques attire notre attention sur l'optimisme des prévisions de croissance du gouvernement pour 2023 et 2024. Il souligne également que l'effort de maîtrise de la dépense affiché dans le programme de stabilité serait « d'une ampleur supérieure aux efforts qui ont pu être mis en œuvre par le passé, alors que leur calendrier et leurs modalités concrètes restent toujours imprécis ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

...lique. Elles contribuent à la dette privée, sachant que ces dépenses consacrées à la santé, en pourcentage, sont à peu près comparables. Le Gouvernement s'oriente manifestement vers une diminution des dépenses publiques. Il y a des débats quant à l'appréciation de cette orientation. À nos yeux, c'est privilégier une logique d'austérité. Nos collègues de la majorité contestent ce chiffre mais, en croissance tendancielle, 135 milliards d'euros d'économies seront à trouver d'ici 2027, au titre du programme de stabilité, par la réduction des dépenses publiques. C'est une cure d'austérité d'une ampleur que la France aura rarement connue. À cela s'ajoute le fait qu'une fois votée la loi de programmation militaire, les autres dépenses publiques devront baisser davantage. Je crois que vous aviez indiqué le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général :

...Je rappelle l'importance qui s'attache à ce que soit votée une loi de programmation des finances publiques. Le terme de cure d'austérité a été prononcé. La trajectoire des dépenses publiques montre que celles-ci ne diminuent pas : elles vont – heureusement – augmenter. L'augmentation de ces dépenses publiques est même supérieure à l'inflation. Nous parlons donc d'un effet volume par rapport à la croissance du PIB en valeur et nous sommes très loin d'une cure d'austérité, même s'il y a un équilibre à tenir. Nous ne souhaitons pas créer une rupture trop dure par rapport aux politiques publiques qui existent. Je crois que le contexte social ne le permet pas. Nous attendons toujours les suggestions des uns et des autres pour réduire plus rapidement ces dépenses publiques. Le programme de stabilité acc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

J'observe qu'un calcul du coût de la charge de la dette en pourcentage du PIB ne la fait pas diminuer. Je ne peux que déplorer, comme le Haut Conseil, l'absence de loi de programmation, qui nous conduit à examiner des engagements ô combien importants avec une boussole désormais plus que datée. Vous saluez, monsieur le président, l'accélération, à croissance inchangée, du désendettement de notre pays par rapport aux précédents programmes de stabilité mais vous vous empressez de remarquer que cet effort est produit en dépit d'hypothèses de croissance inchangées. Ne pourrait-on considérer que l'effort est d'autant plus important qu'il ne compte pas sur un impact supplémentaire de la croissance, notamment en recettes ? En recettes, le programme de stab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBryan Masson :

...demment le prix de notre dépendance énergétique, industrielle et alimentaire. Le Haut Conseil des finances publiques critique l'optimisme, pour ne pas dire la naïveté coupable, du Gouvernement, qui prévoit une inflation de 3,2 % - estimation que le Haut Conseil qualifie de « faible ». Certains organismes prévoient une inflation plus importante. Je suis frappé par les chiffres prévisionnels de la croissance des salaires pour 2023 : ils se situent au niveau de l'inflation, c'est-à-dire 3,2 %, sans aucun rattrapage du retard pris en 2022, chiffré à – 1,3 %. Il serait utile que le Haut Conseil des finances publiques nous fournisse un comparatif, à l'échelle de l'Union européenne, des prévisions de croissance salariale en 2023. La France est-elle effectivement le bon élève de l'Union européenne, comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Je note qu'encore une fois, les hypothèses du Gouvernement sont volontairement optimistes. Les prévisions de croissance le sont. Les prévisions d'inflation sont sous-estimées. Si nous devons réduire les dépenses, nous devrons le faire encore plus. Au delà de la question de la dette, je voudrais revenir sur les raisons de l'endettement et du poids de la dette. La France a levé, en 2022, 3 milliards d'euros d'emprunt indexés sur l'inflation. Il y a trois, quatre ou cinq ans, lorsque la France empruntait, la situatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...t du Haut Conseil des finances publiques sur le programme de stabilité évoque la baisse des prélèvements obligatoires, qui, inévitablement, impactera le niveau du déficit et de la dette. Vous proposez une réduction des dépenses ou une augmentation d'autres prélèvements. Avez-vous une cible particulière et avez-vous pensé, concernant d'éventuelles diminutions de dépenses, à des sujets précis ? La croissance du PIB devrait s'établir en moyenne à 1,7 % par an. Vous la jugez élevée. À quel niveau de PIB la situation deviendrait-elle critique, sachant que nous devrons atteindre le seuil de 3 % de PIB en 2027 ? La France a bénéficié des taux d'intérêt négatifs, qui ont eu des effets très favorables. En 2023, la charge de la dette se montera à 71 milliards d'euros, ce qui en fera le deuxième budget après...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

...achement de notre famille politique à la maîtrise de la dépense publique et de la dette, afin de ne pas faire peser son fardeau sur les jeunes générations. Votre rapport souligne que l'hypothèse de maîtrise de la dette et de réduction du déficit, si elle s'appuie sur des hypothèses plausibles, pourrait présenter des fragilités à compter de 2024 si les conditions n'étaient pas réunies en termes de croissance et de consommation des ménages. Outre le vote d'une loi de programmation pluriannuelle des finances publiques, que nous appelons également de nos vœux, quel calendrier précis suggéreriez-vous au législateur d'adopter pour soutenir la croissance sans brider les énergies ? Pensez-vous qu'une réforme des règles financières d'accès au crédit, dont la dernière révision a conduit à un durcissement de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... de faire appel à ce type d'emprunt. Pour le reste, le programme de stabilité prévoit un volume important de dépenses déjà fléchées par des lois sectorielles (au moins 400 milliards sur la période). Or il manque plusieurs lois de programmation dans cette estimation, dont celle sur la justice. À tout cela, il faut ajouter votre évaluation des prévisions macroéconomiques. Je résume cela ainsi : – croissance : prévision optimiste ; – gains de productivité : prévision élevée ; – inflation sous-estimée ; – consommation des ménages : prévision élevée ; – évolution de la masse salariale : prévision un peu basse ; – augmentation de l'emploi : surestimée. En d'autres termes, partout où le Gouvernement a pu « grapiller », à travers ses prévisions, quelques marges de manœuvre qui lui étaient favorables...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi :

...vous, monsieur le président du Haut Conseil, du réalisme de la progression des dépenses publiques pour 2023 (première année de la programmation 2023-2027), que certains spécialistes considèrent déjà comme sous-estimée, alors que si peu est consacré au financement de la transition écologique ? Quel serait le montant qu'il faudrait y consacrer, à vos yeux, pour répondre aux urgences actuelles ? La croissance en volume des dépenses publiques n'a jamais été inférieure à 1 % à l'échelle d'un quinquennat. Il semble donc très peu réaliste de vouloir la ramener à 0,6 % après quatre ans de « quoi qu'il en coûte ». Cet objectif sera d'autant plus difficile à atteindre que l'augmentation de la charge d'intérêt de la dette prévue dans le programme de stabilité est supérieure au montant des économies envisageab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Le Haut Conseil juge optimistes les hypothèses macroéconomiques retenues dans le programme de stabilité. Je me suis livré à un petit calcul afin de déterminer comment l'on passe d'un taux de croissance potentielle de 1,1 % à un taux de 1,35 %. Je découvre dans l'annexe, en page 21, que cette amélioration repose, à hauteur de 0,1 %, sur l'amélioration de notre balance commerciale. Cela suppose que notre compétitivité s'améliore. Cette hypothèse vous paraît-elle crédible ? On observe une réduction de 0,4 % par an de l'écart de production. Le Haut Conseil se montre assez prudent à cet égard. En s...