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Davantage encore que dans les autres territoires oubliés de la République, nombreux sont nos concitoyens d'outre-mer à survivre sous le seuil de pauvreté. L'inflation amplifiera ces ravages si des mesures fortes ne sont pas prises sans plus attendre. La revalorisation du coefficient géographique est devenue une urgence et ne peut être encore reportée.
Nous débutons ce mandat avec beaucoup de gravité. Notre pays n'a jamais été aussi fracturé, au bord de l'implosion. Nous sommes tous porteurs des messages et des angoisses de nos concitoyens. Nous devons être à la hauteur de cette responsabilité. Perspective d'une crise économique, septième vague du Covid, guerre en Ukraine, montée des inégalités, système de santé à bout de souffle, coût de la vie exorbitant, dérèglement climatique… la liste des menaces est malheureusement si longue, et nos concitoyens tellement désabusés – voire désespérés – qu'ils refusent d'aller voter. Notre dev...
...e sont jamais fait élire nulle part. La République, ce n'est pas la République parisienne, c'est la République des territoires ! Nous ne voulons plus légiférer dans l'urgence. Notre pays croule sous les textes bavards, trop technocratiques et mal écrits. Il étouffe sous les normes et la concentration des pouvoirs. Arrêtons la bureaucratie, les décisions totalement déconnectées des réalités ! Nos concitoyens n'en peuvent plus. Redonnons de l'autonomie à toutes nos organisations, en commençant par l'hôpital. Nous voulons, de façon urgente, renforcer la participation citoyenne. Inspirez-vous des préconisations du rapport Bernasconi, fort intéressant, remis à votre prédécesseur en février dernier. Ouvrons le droit de pétition ; permettons à nos concitoyens de nous saisir directement ; utilisons le réfé...
...de convergence sur les préoccupations des Français : la protection du pouvoir d'achat ; l'inquiétude pour notre planète ; la volonté d'améliorer la présence des services publics, notamment dans nos quartiers et dans le monde rural ; l'inquiétude aussi – quoiqu'elle ne soit pas partagée de la même manière sur tous les bancs – sur la situation de nos finances publiques ; l'insécurité à laquelle nos concitoyens sont encore trop souvent confrontés. J'entends que nous partons souvent du même point de départ, mais que nous pouvons diverger sur le point d'arrivée. Cela s'appelle le débat démocratique et, pour le dire aussi simplement que possible, cela ne me fait pas peur. Je trouve même cela enthousiasmant.
Quand vous insistez sur la préoccupation de nos concitoyens en matière de sécurité, regardez nos actes et nos propositions. Ne nous enfermons pas les uns les autres dans des postures !
Il y a quelques instants, j'ai prononcé devant vous les mots de dialogue, de concertation, de partenaires sociaux, et vous voudriez nous décrire comme un bulldozer méprisant les atteintes et les craintes de nos concitoyens !
Cette transformation va s'imposer à tous : à l'État, aux collectivités et dans la vie quotidienne de chacun d'entre nous. Le temps presse. Parfois, la transition écologique peut percuter des citoyens, des salariés, des entreprises. Tous les arbitrages ne sont pas si simples. Ma conviction est que, dans ce cas, seules peuvent nous sortir de l'ornière la transparence vis-à-vis de nos concitoyens et une démarche résolue. C'est celle qui a présidé à l'action du Gouvernement depuis 2017 ;
...à apporter à l'organisation des urgences et des soins non programmés. C'est un sujet auquel je suis extrêmement sensible, et j'ai pu constater combien ces travaux étaient conduits avec performance et pertinence. Nous sommes impatients de vous entendre sur le contenu de ce projet de loi, mais aussi de connaître votre analyse de l'évolution de la situation épidémique et de ses conséquences pour nos concitoyens. À compter du 1er août, le Gouvernement ne pourra plus prendre les mesures coercitives autorisées par le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire en cas de reprise épidémique particulièrement marquée, mesures telles que le passe vaccinal, les jauges ou l'obligation de port du masque. J'ai rédigé avec Philippe Gosselin un rapport d'information sur le régime juridique de l'état d'urgence san...
Monsieur le ministre, vous pouvez compter sur le soutien et la détermination du groupe Renaissance pour agir avec vous dans l'intérêt de nos concitoyens. J'ai bien entendu une pensée pour les personnels soignants, en première ligne depuis maintenant plus de deux ans et demi. Je salue leur dévouement et leur professionnalisme, qui ont permis de surmonter cette crise, laquelle, malheureusement, nécessite encore des mesures préventives. Nous sommes entrés dans une nouvelle vague de covid-19, la septième depuis le début de l'épidémie, avec 80 000 c...
...tester. Il ne s'agit pas non plus de trouver les voies et moyens pour instaurer un passe vaccinal, qui, du reste, quand il a été présenté au mois de janvier, n'avait pas de raison d'être. Il a été la cause de bien des difficultés et de bien des incompréhensions, et y compris d'écarts de langage du Président de la République, qui aurait mieux fait de s'abstenir au lieu de braquer une partie de nos concitoyens. La portée des deux articles du texte est assez limitée, dans le contexte d'une éventuelle septième vague. Ne mettons pas de côté la question de la vaccination. On en parle assez peu, à l'exception de quelques campagnes audiovisuelles ; les centres de vaccination ont fermé les uns après les autres, ce qui était sans doute cohérent au moment où la décision a été prise, mais il faut s'interroger s...
...ns son avis du 23 juin : « La vague épidémique actuelle, et un possible rebond de l'épidémie au cours de l'automne ou de l'hiver prochain, le cas échéant accompagné de mutations du virus, nécessite que les pouvoirs publics soient en mesure de réagir rapidement aux évolutions observées ou anticipées. » Le texte nous permet de nous inscrire dans une démarche de responsabilité à l'égard de tous nos concitoyens. Rappelons-nous que, depuis le début de la crise, les Français ont été confrontés à une situation inédite. Le Gouvernement a dû prendre des décisions difficiles, mais qui avaient pour unique boussole la préservation de la santé publique et la protection de celle de nos concitoyens. Cela a été rendu possible grâce à l'implication de personnels soignants ou non soignants qui ont assuré leur mission...
...ns pu mieux gérer. Depuis les attentats du 13 novembre 2015, la France a vécu plus de la moitié du temps sous le régime de l'état d'urgence, antiterroriste puis sanitaire. Sans remettre en cause la légitimité d'instaurer un régime d'exception en période de crise, nous devons tous convenir que, pour préserver les droits et les libertés individuelles mais aussi pour maintenir la confiance avec nos concitoyens, le recours à ces régimes d'exception doit être circonscrit dans le temps pour éviter qu'ils soient banalisés et intégrés au droit commun. Or, ces principes semblent avoir été oubliés dans certains territoires. En Guyane, les mesures les plus strictes, restrictives et attentatoires aux libertés individuelles prévues par l'état d'urgence sanitaire ont été appliquées sans discontinuer jusqu'à sa l...
... être temporaire. Il est heureux que nous puissions enfin en sortir. Nous aurons toujours à notre disposition le droit commun, les mesures de police générale, les pouvoirs exceptionnels du ministre de la santé et les dispositions contenues dans ce texte. La conservation des données à caractère personnel a suscité de nombreux débats. Dans la mesure où elle concerne le droit à la vie privée de nos concitoyens, il importe qu'elle soit précisément encadrée. Je suis favorable aux dispositions contenues dans ce texte, mais je veux m'assurer que le cadre de la conservation des données que nous avions voté sera maintenu. Les fichiers nominatifs n'ont pas vocation à être conservés au-delà du temps nécessaire pour atteindre l'objectif de protection de la santé publique. Pouvez-vous nous garantir que les délai...
... une loi de programmation militaire ambitieuse, qui a été respectée chaque année malgré les différentes crises que nous avons traversées. De nombreux efforts restent toutefois nécessaires pour assurer la souveraineté de notre pays. Notre ambition nationale est claire : avoir une défense française forte et souveraine nous permettant d'être moteur, au sein de nos alliances, pour la sécurité de nos concitoyens et de notre continent. Toutefois, notre souveraineté ne doit pas se concevoir qu'en termes militaires : elle touche à tous les domaines stratégiques – l'économie, l'alimentation, la technologie, l'énergie et la santé – et vise un objectif de puissance globale et de résilience. Nous devrons veiller aux forces morales de notre pays, à la cohésion sociale et à l'adhésion de chaque citoyen à notre p...
Au nom du groupe Les Républicains, je vous félicite, madame la présidente. Dans des débats qui s'annoncent âpres mais courtois, je l'espère, et avec un ordre du jour chargé, nous devrons veiller à répondre aux préoccupations de nos concitoyens. Je forme le vœu d'un dialogue respectueux et d'une estime réciproque en dépit des divergences.
Madame la présidente, je vous félicite au nom du groupe Horizons et apparentés. Nous connaissons votre capacité à faciliter l'épanouissement et le travail des membres de la commission au service de nos concitoyens. Nous sommes heureux de poursuivre notre belle mission à vos côtés.