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Le premier budget d'un quinquennat constitue normalement un moment crucial, qui acte une ambition politique et trace un chemin pour les cinq années qui suivent. Il s'accompagne, de surcroît, d'une loi de programmation, qui fixe le carnet de route et décline les points d'étape à suivre pour atteindre un objectif clair et, si possible, ambitieux. Ce premier budget de la législature aurait donc dû traduire une visio...
Ce budget ne répond pas non plus aux urgences que nous devons affronter dès aujourd'hui, alors qu'une inflation sans précédent depuis quarante ans mine le pouvoir d'achat de nos compatriotes. De la même manière, nos entreprises et nos collectivités sont étranglées par des prix de l'énergie devenus totalement fous, faute de volontarisme politique de la part du Président de la République. Pour le reste, ce ...
Monsieur le ministre, ce n'est vraiment pas de gaieté de cœur que nous prêchons dans le désert en vous alertant, budget après budget, sur la dérive de nos comptes publics et le montant faramineux de notre dette. Dans l'opposition, nous n'avons pas attendu ce week-end pour tirer la sonnette d'alarme. Le problème c'est que la France est dans une situation de surendettement chronique. Le problème, c'est que la réduction de notre dette est repoussée à 2027, autant dire aux calendes grecques, alors que la remontée sp...
...s, nous faire voler cet espace de débat qui est de droit. Aucun calcul politique ne peut ni ne doit s'exercer contre la démocratie ! Avec responsabilité, nous, députés Les Républicains, assumerons notre rôle d'opposition constructive, en rappelant nos accords – car il y en a – et en faisant entendre nos divergences, qui sont nombreuses. Si le Gouvernement nous offre l'occasion de contribuer à ce budget, alors notre groupe s'en saisira. Mais pour apporter une contribution, encore faut-il que le temps du débat soit respecté.
L'automne représente un temps fort du Parlement, avec les débats – nécessaires – autour du budget de la nation. Cette première loi de finances de notre nouvelle législature n'y fait pas exception. À l'heure où cet hémicycle va connaître de longs débats, il apparaît essentiel aux yeux du groupe Démocrate que ces débats soient équilibrés, proportionnés, raisonnés, intelligibles et – espérons-le – respectueux. Cette assemblée est inédite par sa composition. C'est le choix des Français et ce cho...
Tout change et rien ne change sur le fond. Après cinq années difficiles, marquées par la crise des gilets jaunes – un conflit social majeur comme la France n'en avait pas connu depuis très longtemps –, une crise sanitaire mondiale, une crise économique profonde, une inflation record qui étrangle les Français et le retour de la guerre en Europe, nous discutons du premier budget du second quinquennat du président Macron. Ses orientations et ses priorités demeurent sinistrement identiques à celles des cinq dernières années. Seul l'arrêt de l'économie en raison de la covid-19 vous a contraints à changer timidement et temporairement de cap. C'est regrettable. Nous n'en sommes malheureusement plus à mettre des qualificatifs sur votre politique de classe que l'on sait injust...
...pôts de production, l'un des plus élevés d'Europe, pénalise notre industrie et la désavantage par rapport à ses concurrents. Il nous faut donc agir sur ces impôts, sans oublier que, pour les entreprises, le premier problème reste le coût du travail ; il nous faudra également y apporter une réponse dans les prochaines années. La politique poursuivie vise une fiscalité rénovée et un État fort. Les budgets des ministères régaliens – ceux de la défense, de l'intérieur ou encore de la justice –, ainsi que celui de l'éducation nationale, poursuivent leur renforcement. Nous ne pourrons bâtir un avenir prospère pour notre pays sans un État fort et respecté. L'augmentation des budgets et des effectifs dans les ministères régaliens est indispensable, mais doit s'accompagner urgemment d'une modération de ...
...ort que s'il est agile et stratège. L'agilité nécessite de se départir de nos procédures trop longues, complexes et coûteuses, dues souvent à la prolifération de normes parfois contradictoires. Elle implique également de s'appuyer sur ceux qui savent faire, en recentrant l'action publique sur les missions clés pour réussir à les mener à terme efficacement. L'État doit également être stratège. Le budget pour 2023 poursuit la volonté puissante d'investir fortement dans la transition écologique pour faire de notre pays un acteur de pointe en la matière. L'été particulièrement cataclysmique que nous avons vécu, rappelle, s'il le fallait, l'urgence de poursuivre et d'accélérer la transformation de notre modèle économique pour répondre aux enjeux climatiques. La rénovation énergétique des bâtiments, ...
...es secteurs comme les travaux publics et le bâtiment dépendent grandement de la commande publique. Le fonds vert destiné aux collectivités, doté de 1,5 milliard d'euros, permettra d'accentuer leur investissement dans la transition écologique, ce que nous saluons. Toutefois, la hausse exponentielle des prix de l'énergie plonge les élus locaux dans une grande incertitude au moment de préparer leur budget pour 2023. Nous craignons que cette situation obère trop fortement les marges de manœuvre des collectivités et freine massivement leurs investissements. Notre groupe s'est donc beaucoup engagé, depuis le début de l'examen du projet de budget, pour instaurer un filet de soutien aux collectivités. Nous rappelons notre disposition à travailler avec le Gouvernement sur cette question, pour aboutir à ...
...tites et moyennes entreprises), et un coût pour la France, d'un montant de 8 milliards d'euros en deux ans. Puisque, nous dit-on, la France est à l'euro près, nous ne pouvons pas nous passer de ces 8 milliards d'euros. Cette somme représente trois fois plus que les aides publiques aux particuliers pour l'isolation des logements, quatre fois ce que demandent les hôpitaux publics pour boucler leur budget, huit fois ce que demandent les associations pour la lutte contre les violences faites aux femmes. Nous vous proposons, de notre côté, de nombreuses sources de recettes fiscales supplémentaires, en réduisant, en premier lieu, les niches fiscales néfastes au climat, comme le tarif réduit de l'électricité pour les aéroports, ou le tarif réduit du charbon pour les entreprises énergo-intensives. Nou...
Le budget que vous proposez pour l'hébergement d'urgence ne couvre même pas les augmentations de salaire des personnels consécutives à l'application du Ségur de la santé.
...ur réparer les cicatrices des divisions entre nos concitoyens. La loi de programmation prévoit de diminuer, sur cinq ans, les dépenses des collectivités de 10 milliards en euros constants : cette annonce est porteuse de funestes dangers. La suppression de la CVAE, l'absence de bouclier tarifaire pour protéger de la hausse du prix des énergies les collectivités ayant plus de 2 millions d'euros de budget, le refus d'indexer la DGF sur une inflation galopante : tout montre que le garrot posé depuis tant d'années continue d'être resserré. Il n'est ni sérieux ni protecteur de mettre en péril les communes – en tout cas, un grand nombre de communes. Nous en débattrons largement, vous le savez ; là non plus, n'oubliez jamais les messages que les Français envoient et la traduction dans les urnes de leu...
Avant tout, je tiens à saluer la démarche inédite dans laquelle s'est inscrite la préparation du budget, avec les dialogues de Bercy.
Quoi qu'on en dise, aucun autre gouvernement n'a ouvert ses portes à ce point pour préparer le budget.
Aux oppositions, notamment à gauche, je tiens à dire que la seule marche qui vaille contre la vie chère est celle menant à l'adoption de ce budget.
La protection des Français face à la plus grave crise énergétique et internationale depuis quarante ans se joue ici, pas dans la rue. Ce budget de protection, de sérieux et de priorités nous rassemble. Il est aujourd'hui livré au débat et j'en suis heureux : nous allons enfin confronter, projet contre projet, nos visions du budget de la France pour l'an prochain et pour les cinq années à venir. Confiant dans le débat démocratique, je veux croire qu'il n'existe pas d'alliances de circonstances. Comme les débats en commission l'ont montré,...
... – ce n'est pas notre choix ; diminuer le niveau de protection des Français face à l'inflation – ce n'est pas notre choix ; augmenter massivement les impôts – ce n'est pas notre choix ; maîtriser les dépenses et continuer à baisser les impôts pour encourager l'activité et financer à la fois la protection des Français et le réarmement de l'État. C'est ce dernier choix que nous faisons, celui d'un budget de sérieux, injustement confronté à des accusations de laxisme et d'austérité ; mais ces deux excès démontrent peut-être à eux seuls la pertinence du budget ? « Deux excès : exclure la raison, n'admettre que la raison », disait Blaise Pascal. Laxisme, dites-vous ? Dans ce cas, que ceux qui nous trouvent trop dépensiers indiquent quelles dépenses ou quelles mesures supprimer…
Supprimerez-vous la hausse de près de 4 milliards du budget de l'éducation nationale, qui permettra aux enseignants de percevoir une rémunération de 2 000 euros en début de carrière ? Dites-le-nous, présentez-nous vos choix !
Ce budget conjugue l'indispensable soutien que nous devons à nos concitoyens en ces temps si difficiles, et la maîtrise la plus importante des finances publiques depuis vingt ans. Les chiffres sont têtus.
Austérité, dites-vous ? Plus de 20 milliards de dépenses supplémentaires pour les missions assurées par le budget général, est-ce cela que vous appelez austérité ? Protéger les Français des effets de l'inflation et garantir une hausse raisonnable des prix de l'énergie par une dépense de 16 milliards, est-ce cela, l'austérité ? Accompagner les plus précaires en les aidant à passer le cap inflationniste avec des chèques de 200 euros, est-ce cela, l'austérité ? Accélérer massivement la transition énergétique en...